Voyage immobile et voyage réel ?
Publié le 22/02/2012
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À une époque où les murs de nos villes, les pages de nos magazines et quotidiens se couvrent de multiples invitations aux voyages lointains, au dépaysement de tous ordres, on peut se demander, à la lecture du texte de Jean Giotto, « le Voyageur immobile », si les voyages les plus réussis ne sont pas aussi les plus simples, si les trésors de l'imagination ne remplacent pas avantageusement les efforts que nous déployons pour partir à la découverte des autres nations et de leurs coutumes. « Cette épicerie a été mon premier instrument de voyage » ajoute l'écrivain lors d'un entretien. Devons-nous le suivre dans sa pensée ? Notre plaisir est-il aussi intense lors d'un « voyage immobile » que lors d'un voyage réel ?
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