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AFFÉRENCES COGNITIVES

Publié le 15/09/2013

Extrait du document

B - SYSTÈME TRANSDUCTEUR

La cellule ciliée re lie le phénomène physique aux

phénomènes neuronaux.

Pour une excitation donnée, cette cellule sans

cylindraxe est capable de répondre par une variation

de potentiel, dit potentiel générateur, et de

sécréter un neurotransmetteur dans la synapse

avec les fibres en T, venues du ganglion de Corti .

Les fibres afférentes des neurones en T du ganglion

de Corti répondent au neurotransmetteur

par un potentiel générateur auquel correspond

une fréquence de potentiels d 'action .

C - LES VOIES DE TRANSMISSION ET LE CORTEX

AUDITIF

Le nerf cochléaire, sensitif pur, est constitué de

trente mille axones issus des neurones bipolaires

de l'organe de Corti ; il traverse le conduit auditif

interne accolé au nerf vestibula ire, avec lequel il

forme la huitième paire, pénètre dans le tronc

cérébral, au niveau du si llon bulbo-protubérantiel,

et se termine dans les noyaux cochléaires,

situés dans la protubérance.

Les principaux relais des voies auditives sont

situés à trois niveaux du tronc cérébra l, de part et

d'autre de la ligne médiane.

 

Les afférences cognitives (sensibilité épicritique,

vision, audition) permettent le contact avec l'environnement

en assurant la détection à distance,

grâce aux télécepteurs (l'oeil, l'oreille), et la

reconnaissance des objets par la palpation (sensibilité

épicritique).

« Très nombreuses, elles véhiculent également les informations nociceptives.

8 -LES FAISCEAUX CONDUCTEURS 1) Les afférences du système lemniscal Elles sont représentées par les fibres myé linisées mises en jeu par les récepteurs du tact (épicri­ tique) et les propriocepteurs articulaires .

La voie lemniscale est constituée de trois neurones successifs : - le premier naît au contact des propriocep­ teurs, chemine tout d 'abord dans le nerf périphé­ rique puis, après le ganglion rachidien où se trouve le corps cellulaire, entre dans la moelle.

Les fibres s'engagent dans le cordon postérieur homolatéral pour former les faisceaux de Goll et de Burdach .

Le protoneurone sensitif gagne ainsi le bulbe, où il se termine dans les noyaux de Goll, Thalamus : noyau ventro-latéral (C~) .

78 de Burdach pour les membres et de von Monakow pour la face ; - le deuxième neurone y prend naissance ; après avoir décussé (croisé) à la partie inférieure du bulbe, il entre dans la constitution du ruban de Reil médian (lemnisque médian) pour se ter­ miner dans le noyau ventro-postéro-latéral (VPL ) du thalamus et noyau ventro-postéro-médian (VPM) pour la face ; - le troisième neurone thalamo-cortical gagne le cortex cérébral et se projette sur l'aire somesthé­ sique primaire .

Le faisceau néospinothalamique est également constitué de trois neurones : - le premier gagne la moelle par les racines postérieures et se termine au niveau des cornes postérieures ; - le deuxième neurone y prend naissance et croise la ligne médiane, et chemine dans la partie antérieure du faisceau antérolatéral en croissant.

Toutes ces voies confluent et se terminent dans le noyau ventro-postéro-latéral (VPL ) du thalamus; - le troisième neurone prend naissance dans le VPL, gagne le cortex, et se projette dans la circon­ volution pariétale ascendante ( aires 1, 2, 3) et le cortex orbitaire.

2) Le système extralemniscal Il ne transite ni par le lemnisque médian ni par le VPL , et s'oppose en tout point au système lemnis­ cal : terminaisons libres, relais complexes dans la corne postérieure des métamères médullaires, où ces fibres croisent, ascension par le faisceau anté­ rolatéral pour atteindre la réticulaire et les noy aux. »

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