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Délinquance (cours IFSI)

Publié le 04/07/2015

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Les facteurs favorisants Fadeurs éducatifs

Ce sont des jeunes qui ont perdu tous les repères familiaux et sociaux qui bafouent les règles de la vie en collectivité. Ils sont victimes de carences affectives (maltraitante vécue dans l'enfance ou insuffisance de sécurité affective) et de carences éducatives (ne permettant pas à l'enfant de distinguer ce qui est permis de ce qui est autorisé).

facteurs sociaux

Toutes les catégories socioprofessionnelles sont touchées par la délinquance, mais c'est dans les milieux défavorisés qu'elle est le plus développée. Les conditions de vie sont des facteurs déterminants. L'échec scolaire avec l'illettrisme, la crise des valeurs (individualisme, esprit de compétition) et l'impact des médias expliquent les ori­gines sociales de la délinquance.

Facteurs géographiques

La notion de ville, définie dans les années soixante pose problème. La délinquance se développe dans les banlieues pauvres des grandes villes. La ségrégation spatiale, dont l'origine se trouve dans les spéculations immobilières, a éloigné les popula­tions défavorisées à la périphérie des centres urbains. Paradoxalement, ces villes ac­cueillant ces populations à faible revenu, sont sous équipées (transports, loisirs...) et bénéficient de peu d'emplois (le chômage des jeunes y est important). Pour tromper l'ennui, les jeunes se regroupent en bande.

La lutte contre la délinquance juvénile Les mesures preventives

·    Action sur l'environnement des jeunes en responsabilisant les parents (couvre-feu pour les mineurs) ou encore modification de la signalétique télévisuelle.

la Réaménagements urbains avec des structures sportives ou de loisirs.

·    Création des ZEP (Zones d'éducation prioritaire), généralisées à partir de 1990 dans l'idée de donner davantage aux enfants risquant d'être en échec scolaire.

·    Lutte contre la récidive en préparant à l'insertion ou la réinsertion scolaire et ou professionnelle.

Les sanctions

 

C'est à l'issue de la Seconde Guerre mondiale qu'apparaît une autre conception de la justice des mineurs grâce à l'ordonnance du 2 février 1945 sur l'enfance délin­quante. Deux principes sont posés : la primauté de l'éducatif sur le répressif ; le principe d'une responsabilité pénale atténuée, encadré par la mise en place de ju­ridictions spécialisées (juge des enfants, tribunal pour enfants...). Trois tranches d'âges sont définies : les moins de 13 ans qui ne peuvent pas être déclarés pénalement

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