Fracture de la face.

« Fracture de la face bas en haut et noué autour du crâne.

Les fractures du nez gonflen t assez vite et gênent la respiration.

On retarde le phénomène en appliquant une poche de glace sur le nez, ce qui a l'avantage de freiner ou d'arrêter une éventuelle hémorragie.

Les au tre s fractures surviennent dans le cadre de traumatismes plus violents.

La victime est placée en position latérale de sécurité jusqu'à l'arrivée des secours médicalisés.

Le risque de fractures associées du crâne ou de la colonne vertébrale au niveau du cou étant important, il est prudent d'é viter tout déplacement intempestif du blessé .

Seul le blessé parfaitement conscient et qui ne saigne pas peut attendre en position allongée sur le dos .

Hémorragies de la face Elles sont impressionnantes car la vascularisation est dense au niveau du visage.

Pourtant elles ne son t en général pas graves et cessent par une simple compression l ocale.

En réalité les hémor­ ragies minimes cachent plus souvent que les autres une lésion grave : l'importance de l'hémorragie n'est pas un signe de gravité.

Tout saignement de la face justifie une évacua tion médicalisée.

Les hémorragies buccales sont plus difficiles à contrôler.

C'est le cas par exemple, d' une langue sectionnée par les dents au moment du choc .

Si le point de saignement est bien visib le, on peut tenter une compression locale avec les doigts.

La succion de glaçons entraîne une constriction des vaisseaux qui ralentit ou stoppe un saignemen t diffus mais une évacuation rapide est quand même nécessaire .

Plaies de la face En dehors de l'hémorragie qui les accompagne les plaies de l a face doivent leur gravité aux lésions possibles des yeux, des lèvres ou des narines.

Les séquelles fonctionnelles ou esthétiques risquent d'être importantes.

Aucune plaie de la face n'es t bénigne : toutes les victimes doivent êtr e hospita lisées ou mon­ trées à un chirurgien.

Traumatismes dentaires Les traumatismes dentaires sont devenus l'un des acciden ts sportifs les plus fréquents malgré l'usage des protège-dents encore trop limité.

Trois lésion s peuvent se voir : - l'intru sio n quand la dent pénètre dans la gencive; -la fracture quand la dent est cassée plus ou moins complètement, lésion facilitée par les caries ; - la luxation quand la dent sort plus ou moins comp lè­ tement de son alvéole, l ésion facilitée par un mauvais état des gencives .

Que faire? Une intrusion dentaire demande une consultation chez le spécia list e.

Une fracture peut être colmatée provisoirement par un chewing -gum pour limiter le frottement de la langue sur le morceau cassé e t tr anchant.

Le morceau fracturé est récupéré pour servir de modèle à une prothèse et non pour être remis en place.

Une dent luxée comp lètement est récupérée et adressée au spécialiste en même temps que le blessé, pour tenter une réimplantation immé­ diate ou faciliter la fabrica­ tion d'une prothèse.

Le morceau récupéré ne doit pas être nettoyé avec un produit agressif mais simplement avec la salive de son propriétaire pour préserver les éléments vitaux qui le recouvrent .

Il est transporté dans un verre d'eau ou de salive.

ATTENTION Tout fracas du visage est un accident grave qui nécessite l'alerte des secours médicalisés.. »