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Gosset Le sport dans la société 31/01 Le rôle du sport en médecine est important, il y a d'ailleurs une discipline qui s'appelle la médecine du sport.

Publié le 03/10/2014

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Gosset Le sport dans la société 31/01 Le rôle du sport en médecine est important, il y a d'ailleurs une discipline qui s'appelle la médecine du sport. Le sport a des effets négatifs comme le dopage, des morts subites sur les terrains mais il nous intéresse car il apporte du bien être à la santé comme par exemple pour la réhabilitation après un accident, à titre préventif dans la lutte contre la sédentarité. Le sport était un domaine considéré comme mineur qui était peu productif pour la société, les anthropologues et sociologues du 19 et 20ème siècle se sont penchés sur la valeur sociale du travail et non sur le sport. Aujourd'hui ; le sport prend une grande place dans notre société et les raisons en sont multiples : Il ne s'agit pas seulement d'un divertissement individuel car le sport remplit différentes fonctions sociales : ?Le sport réunit des hommes dans une activité commune ( émotion , passion , tension ... ) Cette émotion peut être partagé quelquefois sur tout les continents. ?La compétition physique ritualise la violence ( la canalise ) : Norbert Elias (sociologue) parlait de la « violence maîtrisé »,Le sport protège la société contre d'autres combats, il a pour fonction de fixer les énergies, de les dériver, alors qu'elles pourraient s'exprimer dans d'autres domaines comme la violence urbaine ou la guerre. ?Fonction de dépassement de la condition humaine à travers la compétition, à travers la recherche de records, lorsque l'on a réalisé une grande performance on est stimulé. ?Idée que le sport développe un sentiment d'appartenance à une même communauté ( équipe , nation ) c'est un support d'identification collective, c'est un support qui permet de désamorcer des tensions. I - La dimension ludique Roger Caillois à écrits le livre : « Les jeux et les hommes ». Il a fondé en 1938 le collège de sociologie avec 2 collègues ( Georges Bataille et Michel Leiris ) il a séjourner en Amérique du Sud où il fonde un institut, il crée une revue de science humaine et c'est un académicien. Les propositions de Roger Caillois sur la définition du sport et la classification des jeux : Définition du jeu : Le jeu est une activité qui possède 6 caractères : ?C'est une activité libre ,un joueur ne peut être obligé à jouer sinon le jeu perd sa nature de divertissement , « Pour jouer il faut avoir envie de jouer » et avoir la possibilité à tout moment de dire je ne joue plus. Paul Valérie dit « Le jeu est là où l'ennui peut délier ce que l'entrain avait lier » ?C'est une activité circonscrite ( séparée ) avec des limites bien précises d'espace et de temps ( celui qui sort de l'espace est disqualifié ou subit des pénalités ). ?C'est une activité incertaine, le déroulement de la partie n'est pas déterminé, le résultat n'est pas acquis, il existe une certaine latitude donné à l'initiative du joueur et le doute doit demeurer jusqu'à la fin. Gosset Le sport dans la société 31/01 ?C'est une activité improductive, le jeu ne crée rien, il ne crée pas de liens, pas de richesse, pas d'éléments nouveaux par contre on peut avoir un déplacement de richesse au sein du cercle des joueurs (somme des gains = somme des pertes). Attention il ne crée pas de richesse proprement dit or il peut créer des richesses grâce au milieu extra-sportif. ?C'est une activité réglée c'est-à-dire qu'elle est soumise à des conventions qui pour la durée du jeu instaurent une législation entre les joueurs qui se compte , ce sont des règles arbitraires, précises mais irrécusables, le tricheur lui même admet ces règles mais feint de les respecter. Le sport permet l'apprentissage des règles car il y a en société un code de bonne conduite a respecter. ?C'est une activité fictive, c'est-à-dire qu'elle s'accompagne d'une conscience de réalité seconde ou d'irréalité franche par rapport à la vie courante, on est la dans une fiction. Il y à Libre improvisation de chacun ( il n'y a pas de règles ). Pour Caillois cette fiction remplace la règle car la règle crée une fiction. La classification des jeux par Caillois : Il en est d'une infinie variété et difficile de trouver un principe de classement, néanmoins Caillois les classes en 4 rubriques : -L'Agôn : Il correspond à l'idée de compétition -L'Alea : repose sur le hasard -Le Mimicry : idée de mimétisme -L'ilinx : Idée de vertige physique L'agôn : Tout un groupe de jeu apparaît comme une compétition, c'est-à-dire comme un combat où l'égalité des chances est artificiellement créé de telle sorte&...

« Gosset Le sport dans la société 31/01  C'est une activité improductive , le jeu ne crée rien, il ne crée pas de liens, pas de richesse, pas d'éléments nouveaux par contre on peut avoir un déplacement de richesse au sein du cercle des joueurs (somme des gains = somme des pertes).

Attention il ne crée pas de richesse proprement dit or il peut créer des richesses grâce au milieu extra-sportif.  C'est une activité réglée c'est-à-dire qu'elle est soumise à des conventions qui pour la durée du jeu instaurent une législation entre les joueurs qui se compte , ce sont des règles arbitraires, précises mais irrécusables, le tricheur lui même admet ces règles mais feint de les respecter.

Le sport permet l’apprentissage des règles car il y a en société un code de bonne conduite a respecter.  C'est une activité fictive , c’est-à-dire qu'elle s'accompagne d'une conscience de réalité seconde ou d'irréalité franche par rapport à la vie courante, on est la dans une fiction.

Il y à Libre improvisation de chacun ( il n'y a pas de règles ). Pour Caillois cette fiction remplace la règle car la règle crée une fiction. La classification des jeux par Caillois : Il en est d'une infinie variété et difficile de trouver un principe de classement, néanmoins Caillois les classes en 4 rubriques : –L'Agôn : Il correspond à l'idée de compétition –L'Alea : repose sur le hasard –Le Mimicry : idée de mimétisme –L'ilinx : Idée de vertige physique L'agôn : Tout un groupe de jeu apparaît comme une compétition, c'est-à-dire comme un combat où l'égalité des chances est artificiellement créé de telle sorte que les protagonistes puissent s'affronter dans des conditions idéales qui sont susceptibles de donner une valeur précise et incontestable au triomphe du vainqueur.Cette rivalité porte sur une seule qualité ( comme la rapidité , l'endurance , la vigueur , la mémoire … ) et tout cela s'exerçant sans aucun secours extérieur, de tel sorte que le gagnant apparaisse comme le meilleur dans une catégorie d'exploit. On peut classer dans la même catégorie les jeux de dames d'échec, de billard … Le principe d'égalité des chances au départ est essentiel , si on a des joueurs de classe ou de poids différent on rétablit l'égalité des chances par un handicap qui sera proportionnel aux forces relatives des participants. L'égalité parfaite entre les candidats ne peut pas toujours être respecté, celui qui commence aux échecs à l'avantage, dans les jeux d'enchère celui qui joue à la fin est avantagé, et des facteurs naturels que l'on ne peut pas maîtriser. On tempère par un tirage au sort et une alternance des positions. Cet Agôn suppose des qualités d'attention soutenue, des qualités d'entrainement, des efforts assidus, une volonté de vaincre, de la discipline et de la persévérance. L'Agôn laisse le champion à ces seules ressources et l'oblige à s'en servir. L'Agôn est une forme pure de mérite personnel, on retrouve ici une nouvelle fonction sociale du sport, apparition de la méritocratie, fondement de notre civilisation, juste concurrence entre les individus et le sport car il diffuse dans la société des valeurs d'égalité et de compétition. L'Alea : Il désigne les jeux qui sont fondés sur une décision qui ne dépend pas du. »

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