Grand oral du bac : Alimentation et diététique
Publié le 13/11/2018
                             
                        
Extrait du document
Les sels minéraux
Ils sont également présents dans l'alimentation. C'est le cas par exemple du calcium.
■ Un adulte moyen en contient près d'un kilo et demi dont 99% se trouve dans le squelette. Malgré la faible proportion de calcium présente dans les tissus mous, il joue un rôle primordial dans le bon fonctionnement de l'organisme au niveau de la coagulation sanguine, des influx nerveux et de la contractilité des muscles.
• Les aliments riches en calcium sont surtout les produits laitiers et également les noisettes, les amandes, le soja, les légumes secs.
• La proportion de magnésium, de l'ordre de 25 g, présente dans le corps humain est nettement plus faible.
• Son apport constant n'en est pas moins primordial car il est un important facteur d'équilibre de nos cellules. Un apport satisfaisant en magnésium jouerait un rôle préventif contre les maladies cardiovasculaires.
• Les germes de blé, le cacao et les amandes en sont particulièrement riches.
• Le potassium est primordial pour assurer la contraction des muscles, notamment le cœur ainsi que dans la transmission de l'influx nerveux. Il est présent dans pratiquement tous les aliments, surtout dans les abricots et haricots secs ou la levure de bière.
• Nos besoins quotidiens, de l'ordre de 2 à 3 g, sont donc facilement comblés par une alimentation diversifiée.
• Un apport important en potassium permettrait d'atténuer les effets d'une alimentation souvent trop riche en sodium en faisant notamment baisser la pression sanguine.
A contrario, une alimentation pauvre en sel, trop diurétique, ne permet pas de fixer correctement les apports de potassium.
• La consommation quotidienne en eau doit être au moins d'1,5l. Changer de marque d'eaux minérales régulièrement permet de bénéficier d'un apport minéral diversifié.
LES BASES D'UNE ALIMENTATION EQUILIBREE
Le lait maternel correspond à l'aliment idéal du nouveau-né. Malgré les progrès de la recherche, aucun lait artificiel n'a réussi à égaler ses apports. Sa composition chimique varie plusieurs fois par jour et s'adapte aux besoins du nourrisson. Mais à partir de l'âge de six mois environ, les nutriments du lait maternel ne sont plus suffisants pour satisfaire les besoins du nourrisson, notamment en vitamines et en minéraux. Son alimentation demande à être rapidement élargie par l'introduction précoce de farines, puis de légumes et de fruits. À partir de l'âge adulte, il nous appartient alors de trouver un équilibre parmi tous les aliments qui sont à notre disposition afin d'éviter les carences, les troubles du comportement alimentaire, la malnutrition ou des pathologies parfois fatales. Les macro et micronutriments sont les produits de la digestion des aliments. Leur absorption par l'organisme se fait au niveau des cellules de l'intestin grêle qui assure leur passage dans la circulation sanguine. Il existe trois types de macronutriments : les glucides, les lipides et les protides.
à index glycémique élevé comme ceux contenus dans les bonbons, les confitures...
• La consommation de sucres
à absorption rapide provoque en effet des variations brutales de la glycémie qui favorisent la sécrétion d'insuline par le pancréas, une hormone qui stimule l'appétit.
• Les sucres rapides qui ne sont pas immédiatement consommés par l'organisme sont stockés par le corps sous forme de graisse, ce qui n'est pas le cas des sucres lents.
• Parmi les glucides, les fibres jouent également un rôle primordial dans l'alimentation en régulant l'absorption des nutriments. Les légumes frais
et secs ainsi que les fruits comme les figues et les pruneaux en sont particulièrement riches.
LES MACRONUTRIMENTS
LES GLUCIDES
On les appelle aussi les sucres ou hydrates de carbone. Ils fournissent l'énergie nécessaire à notre corps.
• 50 et 60% de nos apports nutritionnels devraient provenir de glucides. Ceux-ci sont indispensables à la survie de nos organes, notamment le cerveau qui en a un besoin permanent.
• Leur action sur le corps humain dépend de leur index glycémique : plus celui-ci est bas plus sa vitesse d'absorption au niveau du sang est lente et fournit de l'énergie au corps pendant un temps plus long. Le foie joue un rôle de régulateur afin de garantir au corps une glycémie constante.
• Pour être équilibrée, l'alimentation doit donc privilégier davantage les pâtes, le riz, les céréales plutôt que les sucres
Les UHDES
Les lipides, autrement dits les graisses, devraient représenter 25 à 30% de nos apports nutritionnels.
• Accusés d'être à l'origine des surcharges pondérales, les lipides ont mauvaise presse.
• Leur apport est cependant indispensable à la synthèse des acides gras, nécessaires au fonctionnement de nos cellules.
• Ils constituent également les réserves d'énergie de notre organisme. Mais de même que pour les glucides, il convient de diversifier l'apport en lipides.
• Leur rôle et leur fonction dépendent en effet du type d'acides gras qu'ils contiennent.
• Deux d'entre eux sont indispensables au bon fonctionnement de l'organisme : l'acide linoléique
et l'acide alpha-lindénique. Ce sont les acides gras dits « polyinsaturés ». Le premier représente près des deux-tiers des acides gras de la plupart des huiles végétales.
Le second est surtout présent dans les huiles de soja, de colza et de noix.
• La consommation équilibrée d'aliments riches en acides gras polysinsaturés, est préférable à celle de produits riches en acides gras saturés comme le beurre,
les graisses animales, l'avocat ou encore le jaune d'œuf.
Tous les acides gras saturés ne sont pas nocifs. Mais certains
d’entre eux ont le pouvoir d'augmenter le taux de cholestérol sanguin (en particulier du « mauvais cholestérol ») et ainsi contribuer à l'apparition de maladies cardio-vasculaires.
«
                                                                                                                            LES 
COMPORTEMENTS 
ALIMENTAIRES 
Une  alimentation  diversifiée, composée 
de  produits  frais ou éventuellement 
surgelés,  une cuisine  privilégiant  des 
modes  de cuisson  douce (vapeur,  à 
l'étouffée)  plutôt que les fritures  et les 
plats  en sauce  garantissent  l'apport des 
nutriments  nécessaires  au bon 
fonctionnement  de l'organisme  humain.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Cependant  notre comportement  à table 
est  très  familial  et culturel.
                                                            
                                                                                
                                                                     Certains 
recherchent  leur équilibre  hors des 
sentiers  battus soit en faisant  des cures 
régulières  de jeûne  par exemple  ou en 
éliminant  totalement  de leur  assiette 
certains  aliments,  le plus  souvent 
d'origine  animale comme c'est le cas 
des  végétariens.
                                                            
                                                                                
                                                                     Leurs motivations 
peuvent  être très diverses  : médicales, 
diététiques,  culturelles ...
                                                            
                                                                                
                                                                    
Certains 
estiment  que 
la  vitmde 
laisse  dans 
l'organisme  des  déchets 
acides  surchargeant  les  reins  et 
l'intestin, 
d'autres, 
à  l'instar  d'une grande  partie des 
hindouistes,  prônent le respect  de 
l'animal vivant, d'autres  encore 
estiment  qu'à l'échelle  planétaire,  la 
culture  de céréales  ou de végétaux 
permettrait  de nourrir  davantage 
d'êtres  humains.
                                                            
                                                                                
                                                                    
l'ALIMENTATION  vtGÉTARIENNE 
Elle  donne  une grande  place aux 
céréales  (riz, blé, sarrasin,  avoine, 
seigle,  ...
                                                            
                                                                                
                                                                    ) associées  à des  légumineuses 
(lentilles,  pois, soja, ...
                                                            
                                                                                
                                                                    ) et  à des 
oléagineux  (noix, amandes  et huiles 
végétales)  afin de garantir  un bon 
apport  protéique.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Des légumes, 
des  fruits,  des 
œufs  et des 
produits  laitiers 
com plètent  les 
menus.
                                                            
                                                                                
                                                                     Certains 
végétariens 
suppriment  tous 
les  produits  issus 
des  animaux- les 
œufs,  le lait  et également  le miel  -de 
leur  alimentation.
                                                            
                                                                                
                                                                     On les nomme  alors 
«  végétaliens  "· D'autres  façons de 
s'alimenter,  moins répandues,  existent 
également.
                                                            
                                                                                
                                                                     Certaines personnes  sont 
des  adeptes  du « crudivorisme  ».
                                                            
                                                                                
                                                                    Elles 
estiment  que la cuisson  et la 
transformation  nuisent à la  valeur 
nutritive  des aliments.
                                                            
                                                                                
                                                                     Ils sont  pour  la 
plupart  végétariens,  mais une partie 
d'entre  eux consomme  cependant de la 
viande  et du  poisson.
                                                            
                                                                                
                                                                     Parmi ceux-ci,  les 
«  instinctivores  >> choisissent  leurs 
aliments  au moment  même du repas  et 
les  consomment  individuellement  et 
successivement  jusqu'à satiété.
                                                            
                                                                                
                                                                    D'autres 
encore,  les « esséniens  "· privilégient  les 
fruits  et les  légumes  ainsi que les  jeunes 
pousses  et les  graines  germées,  riches 
en  protéines.
                                                            
                                                                                
                                                                    
LA  MACROBIOTIQUE 
Complètement  différent dans sa 
conception,  le régime  macrobiotique 
est  inspiré  de certaines  pratiques 
culinaires  en vigueur  chez les  bouddhistes 
et les taoïstes.
                                                            
                                                                                
                                                                     Il vise  un 
équilibre  entre les aliments  «yin », 
d'origine  végétale,  plutôt aqueux, 
acides  et de  teinte  généralement 
sombre  et les  aliments  «yang », de 
tonalité  claire,  alcalins,  plus  denses, 
correspondant  généralement à la 
viande  et aux  céréales.
                                                            
                                                                                
                                                                     Bien qu'il soit 
différemment  appliqué, ce régime, 
prévoit  généralement  un menu 
composé,  pour moitié  de céréales,  pour 
25%  de légumes  e� en  moindre 
proportion,  de 
légumineuses,  de 
noix  et de  fruits.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Sans  aller 
jusqu'au  jeûne 
total  ou hydrique, 
une  expérience 
prônée  par certains  dans le but 
d'éliminer  les toxines  (une pratique 
temporaire 
qui  doit 
être 
attentivement 
surveillée) 
d'autres 
personnes 
préfèrent 
s'alimenter  légèrement 
de  bouillon 
de  légumes 
ou  de fruits  ou, dans  le cas  des  tenants 
de  la mDcrobiotique,  se contenter  de 
riz  complet.
                                                            
                                                                                
                                                                    
LES  TROUBLES  OU 
COMPORTEMENT  ALIMENTAIRE 
On  entend  par trouble  du 
comportement alimentaire  : les  façons 
de  se nourrir  qui ne permettent  plus de 
prendre  un repas  dans la convivialité, 
introduisent  des bouleversements 
morphologiques  et sont  à l'origine  de 
souffrances  psychiques pour la 
personne  qui le subit.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  Ces  trois  cr�ères  sont nécessaires 
pour  les distinguer  des mauvaises 
habitudes,  des excès  ou éventuellement 
des  privations  volontaires  et 
temporaires  de nourriture.
                                                            
                                                                                
                                                                    
L'ANOREXIE  ET LA  BOULIMIE 
l'anorexique,  le plus  souvent  une jeune 
fille, obéit  à un  besoin  impérieux  de 
maigrir.
                                                            
                                                                                
                                                                     Au début,  l'individu  lutte contre 
la  faim  puis la sensation  disparaissant, 
ne  supporte  plus la présence  de 
nourriture  dans son estomac.
                                                            
                                                                                
                                                                     S'il 
mange  normalement,  il sera  tenté  de 
vomir  volontairement,  de consommer 
des  laxatifs  ou des  dépuratifs.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Inconscient  de son propre  poids et de 
son  apparence chétive,  le malade  peut 
maigrir  jusqu'à  mettre sa vie  en danger.
                                                            
                                                                                
                                                                    
La  fonte  des tissus  musculaires  peut 
induire  une altération  du 
fonctionnement cardiaque  et 
respiratoire.
                                                            
                                                                                
                                                                     Anoréxie et boulimie  sont 
très  souvent  intimement  liées.
                                                            
                                                                                
                                                                    Au 
contrôle  permanent  s'opposent  les 
compulsions  ou frénésies  alimentaires 
chez  le boulimique  Dans ce cas,  le 
malade  ne peut  s'empêcher  de manger 
des  aliments,  parfois non directement 
comestibles,  en grande  quantité, 
souvent  en dehors  des repas  et sans 
appétit.
                                                            
                                                                                
                                                                     Mais tout comme  l'anorexique, 
le  boulimique  peut vouloir  à tout  prix 
rester  mince.
                                                            
                                                                                
                                                                     Des vomissements, 
des  périodes  de jeûne,  des dépenses 
physiques  disproportionnées  lui 
permettent  de ne  pas  prendre  de poids.
                                                            
                                                                                
                                                                     UN 
PROFOND  MALAISE PSYCHIQUE 
Ces  troubles  du comportement 
alimentaires  associent souvent 
le  manque  de confiance  en soi, 
des  problèmes  relationnels  avec son 
entourage  notamment  sa famille, 
des  angoisses.
                                                            
                                                                                
                                                                     Les préoccupations 
concernant  le corps  sont omniprésentes 
et  obsédantes.
                                                            
                                                                                
                                                                     La peur  phobique  de 
grossir  est liée  à une  image  du corps 
altérée.
                                                            
                                                                                
                                                                     Un certain  nombre  de ces 
malades  guérissent  spontanément 
mais  le plus  souven�  une thérapie, 
voire  même  une hospitalisation,  est 
nécessaire.
                                                            
                                                                                
                                                                     L'approche nutritionnelle 
de  la pathologie  permet de montrer  au 
malade  comment  retrouver un rapport 
poids/taille  et un  équilibre  physiologique 
satisfaisants  mais elle ne suffit  pas pour 
le  mener  vers la guérison  complète.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Il  faut  souvent  lui associer  une thérapie 
de  type  comportementale,  véritable 
rééducation  des pratiques  alimentaires 
et  une  psychothérapie  afin de se 
pencher  davantage  sur les origines 
profondes  de la maladie.
                                                            
                                                                                
                                                                    
LES  CONSÉQUENCES  D'UNE 
ALIMENTATION  DÉSÉQUILIBRÉE 
Pour  être équilibrée,  l'alimentation  doit 
fournir  à  l'organisme  les nutriments 
nécessaires  à son  bon  fonctionnement 
mais  doit être  également  satisfaisante 
sur  le plan  énergétique.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  Tout  aliment  a une  valeur  calorique 
qui  a été  chiffrée 
et  peut  varier  de 
l'ordre  de  900 
calories  pour 
100  g d'huile  à 
moins  de 20 pour 
certains  légumes.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  Une  calorie 
répond  à une  définition  stricte : 
elle  correspond  à la  quantité  de chaleur 
qu'il  faut fournir  à 1  1 d'eau  pour 
augmenter  sa température  de 1 oc.
                                                            
                                                                        
                                                                    
Les  besoins  peuvent  varier du simple 
au  triple  en fonction  des individus.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Un  apport  quotidien  de 1 600 calories 
environ  suffit 
à  une  femme 
agée  et mince 
alors  qu'un 
homme  fort 
ayant  une 
Dctivité 
physique 
importante en  aura 
besoin  de ..;:::;;..,_ __ 
prés de 4 000.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Près  des deux-tiers  de l'énergie 
apportée  par les aliments  permet aux 
cellules  de se renouveler  et aux  muscles 
de  se contracter.
                                                            
                                                                                
                                                                     Le reste  est transformé 
en  chaleur.
                                                            
                                                                                
                                                                     Le glucose  est stocké  en 
partie  par le foie,  pour  les besoins  à 
court  terme.
                                                            
                                                                                
                                                                    
lE  STOCKAGE  DU CORPS 
Mais  le corps  a également  une 
tendance  naturelle à stocker  des 
apports  énergétiques  trop importants 
afin  de pouvoir  faire face par la suite  à 
des  régimes  plus maigres  et garantir  en 
permanence  son métabolisme  de base, 
autrement  dit son  fonctionnement  vital 
au  repos.
                                                            
                                                                                
                                                                     Celui-ci  n'est pas identique 
pour  tous : il  dépend  de la masse 
musculaire,  de la taille,  du poids  et du 
sexe  des individus.
                                                            
                                                                                
                                                                     S'il est  vrai  que  nous 
ne  sommes  pas égaux  face à la  prise  de 
poids,  une alimentation  trop riche  en  lipides 
et le manque  d'activité  physique 
favorisent  celle-ci.
                                                            
                                                                                
                                                                    À calories  égales, la 
répartition  des repas  dans la journée 
peut  également  avoir des effets 
différents  sur l'organisme.
                                                            
                                                                                
                                                                     Plus l'heure 
avance,  moins les aliments  ingérés 
devraient  être riches,  notamment  en 
glucides,  les besoins  de l'organisme 
étant  beaucoup  plus faibles  la nuit  que 
le  jour.
                                                            
                                                                                
                                                                    
LA  MALNUTRITION  normalement 
de 18 à 25.
                                                            
                                                                                
                                                                     Un exemple  : 
un  individu  mesurant  1,75 rn et pesant 
70  kg.
                                                            
                                                                                
                                                                     70/(1,75  x 1,75)  = 22,8.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
l	;, 	
Une 
surchDrge 
p�� ndtrtlle 
peut  favoriser 
l'apparition 
de  maladies 
graves  comme  le 
diabète, 
certains  types 
de  cancer 
Une 
alimentation  déséquilibrée  tant sur 
le  plan  nutritionnel  que sur le plan 
énergétique  peut contribuer  à 
l'apparition  de certaines  maladies.
                                                            
                                                                                
                                                                     -2 	
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                                                                    .• 
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                                                                    : .
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Ces  dernières,  responsables  de très 
nombreux  décès en France,  sont 
principalement  dues à une 
consommation  trop importante  de sel, 
d'acides  gras saturés  et à un  taux  de 
cholestérol  élevé.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Une  personne  sur trois  souffrirait  de 
mD/nutrition  dans le monde.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Malnutrition  signifie principalement 
«  mauvaise  nutrition ».
                                                            
                                                                                
                                                                    Elle  concerne 
l'insuffisance  ainsi que l'excès  de 
nourriture,  les mauvais  types d'aliments 
ou  l'incapacité  d'utiliser les éléments 
nutritifs  convenablement  pour 
préserver  sa santé.
                                                            
                                                                                
                                                                     Sur le plan  clinique, 
la  malnutrition  est caractérisée  par 
un  apport  insuffisant  ou excessif 
de  protéines,  d'énergie et  de 
micronutriments  tels que les  vitamines, 
ainsi  que par les infections  et les 
troubles  fréquents  qui en résultent.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Près  d'un million  et demi  d'individus 
dans  le monde  n'arrivent  pas à couvrir 
ses  besoins  alimentaires.
                                                            
                                                                                
                                                                     Avant l'âge 
de  5 ans,  la malnutrition  est à l'origine 
du  décès  d'un enfant  sur trois.
                                                            
                                                                                
                                                                     Mais les 
carences  alimentaires,  notamment 
en  fer  et en  vitamine  B12, n'épargnent 
pas  non  plus  les habitants  des pays 
industrialisés.
                                                            
                                                                                
                                                                     Les carences  alimentaires, 
la  dénutrition  peuvent avoir des 
conséquences  graves, voire même 
vitales,  sur notre  organisme.
                                                            
                                                                                
                                                                     Une 
alimentation  déstructurée  conduit à un 
affaiblissement  général, peut entraîner 
des  maladies  du métabolisme  et même 
de  pathologies psychiatriques.
                                                            
                                                                                
                                                                     Ainsi un 
mauvais  apport en lipides  provoque 
une  carence  en acides gras  poly-insaturés.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Celle-ci  freine la régénération  des tissus 
et  peut  entraîner  des troubles  au niveau 
des  cellules  nerveuses.
                                                            
                                                                                
                                                                     L'apport 
de  vitamines  et de  sels  minéraux  est 
tout  aussi  primordial.
                                                            
                                                                                
                                                                     C'est le cas 
du  magnésium  par exemple  dont le 
manque  provoque  un accroissement  de 
la  présence  de calcium  dans les cellules 
nerveuses  à l'origine  de crampes  mais 
également  de troubles  de l'humeur.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Plus  grave  encore,  une carence 
en  vitamine  A serait  la cause  chaque 
année  de très  nombreux  cas de cécité 
chez  l'enfan�  principalement  en Asie.
                                                            
                                                                                
                                                                    
l'OBÉSITÉ 
Les  hab�ants  des pays  industrialisés 
souffrent  surtout d'une consommation 
excessive  d'aliments  riches en graisses 
et  en  sucre.
                                                            
                                                                                
                                                                     Le nombre  de personnes 
atteintes  d'obésité,  notamment 
d'enfants,  est croissant.
                                                            
                                                                                
                                                                     Une personne 
est  dite  obèse  lorsque  son indice 
de  masse  corporelle  (rapport entre 
le  poids  et la taille  élevée  au carré), 
plus  communément  appelé IMC, 
est  supérieur  à 30.
                                                            
                                                                                
                                                                     L'IMC  varie  Présent 
dans le corps  humain, 
principalement  au niveau  des 
membranes  de cellules  de l'organisme, 
le  cholestérol  est indispensable  aux 
sécrétions  de certaines  hormones.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Mais  il peut  également  devenir néfaste 
si  l'augmentation  de son  taux  dans  le 
sang  est trop  important  et qu'il se 
dépose  sur les parois  des artères.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•n•• ll convient 
d'éviter 
LE  DIABÈTE  d'abuser 
d'Diiments  qui en 
sont  riches  comme 
la  crème,  le beurre, 
le  jaune  d'œuf, 
le  fromage,  la 
charcuterie  et les 
viandes  grasses.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Le  diabète  est une  maladie  caractérisée 
par  une  altération  du métabolisme  des 
glucides  due à une  mauvaise 
transformation  par l'organisme 
des  nutriments  absorbés.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il est  causé 
par  une  insuffisance  absolue ou relative 
en  insuline,  et se  traduit  par une 
augmentation  du taux  de sucre  dans 
le  sang  et l'urine.
                                                            
                                                                                
                                                                     Dans 90%  des cas, 
le s malades  sont atteints  d'un diabète 
d�  «gras» et  sont non insulinodépendants.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Il  concerne  surtout les individus  de plus 
de  50 ans  et peut  être associé  à l'obésité.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Au  début  de la maladie,  le pancréas 
fournit  de l'insuline  en trop  grande 
quantité  pour ensuite  s'épuiser  et ne 
plus  être capable  d'en produire.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Ce  déséquilibre  altère les vaisseaux 
sanguins  et peut  devenir  la cause  d'une 
cécité,  d'une insuffisance  cardiaque, 
d'une  artérite.
                                                            
                                                                                
                                                                    
LES  CANCERS  DU TUBE  DIGESTIF 
De  même,  l'alimentation  serait à 
l'origine  de 35%  des cancers, 
davantage  que le tabac  {30%)  et 
l'alcool  (10%).
                                                            
                                                                                
                                                                    Un mauvais  équilibre 
nutritionnel  avec notamment  un apport 
trop  riche  en lipides  n'est pas seul 
en  cause.
                                                            
                                                                                
                                                                     Les colorants  industriels 
et  les  mycotoxines  que l'on trouve 
à  la  surface  des fruits,  des légumes 
ou  des  aliments  transformés  seraient 
également  responsables  de nombreux 
cancers  de l'estomac,  du côlon  ou 
du  rectum.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  Une  alimentation  riche en vitamines 
A,  Ce t  E ainsi  qu'un  mode  de 
conservation  soigné seraient  des 
facteurs  de prévention  des maladies 
de  l'appareil  digestif..
                                                                                                                    »
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