Grand oral du bac : La digestion
Publié le 13/11/2018
Extrait du document
«
réserve
�e glucose ou les vitamines
liposolubles).
Le foie assure le niveau
constant de glucose dans le sang.
ce qui
est important pour le métabolisme du
cerveau.
Il fabrique également la bile et
le cholestérol.
La bile
Les graisses n'étant pas solubles dans
l'eau, elles doivent être émulsifiées,
c'est-à-dire divisées en« gouttelettes»
entourées d'une substance hydrophile
(se mélangeant aisément à l'eau) :
la bile, stockée dans la vésicule biliaire.
Le
foie en produit entre 0,5 et
1 1 par jour.
Quand le chyme, acide, entre dans le
duodénum, il y stimule la sécrétion de
deux hormones : la cholécystokinine et
la sécrétine.
La première induit la
contraction de la vésicule biliaire, reliée
au foie, et le relâchement de l'ampoule
hépato-pancréatique.
Alors, la bile est
déversée dans le duodénum, où elle
émulsionne les graisses (et les
substances qui y sont solubles).
Les sels
biliaires, qui sont ensuite réabsorbés
1------------� dans la circulation sanguine, se joignent
à la sécrétine, afin de stimuler la
production de bile.
Les réflexes nerveux
participent également à la contraction
de la vésicule biliaire.
LE
GOOT
La langue porte les organes du goût :
les papilles gustatives, dont on
distingue quatre types.
les papilles
filfformes (en forme de fiO.
les papilles
fongiformes ressemblant à des
champignons sur le devant de la
langue, les papilles foliées au fond de
la langue, et enfin les papilles larges,
en forme d'anneau, qui convergent en
V au fond.
Chaque papille se compose
de 30 à 100 cellules gustatives.
Il y en a
également dans la bouche et dans la
gorge.
Elles sont reliées à un réseau de
nerfs sensoriels qui transportent les
messages des sensations gustatives
éprouvées aux sièges du goOt situés
dans le cerveau, où les données y sont
interprétés.
En plus de la salivation, la langue a un
rôle important dans la dégustation des
aliments.
les papilles situées dans
différentes parties de la langue sont les
récepteurs du goOt.
Elles sont en
général, activées par quatre saveurs
principales (même si il y a des millions
de saveurs différentes), le salé, le
sucré, l'acide et l'amer.
les zones de la
langue dotées de papilles gustatives
particulièrement sensibles à l'une des
sensations fondamentales sont :
à l'avant pour les saveurs sucrées et
salées ; sur les côtés, permettant
d'apprécier l'acidité ; et au fond, pour
percevoir l'amertume .
t:amer est celle
des quatre saveurs qui se distingue le
plus facilement.
Elle procède d'un
système de protection.
Puisque les
toxines mortelles sont souvent amères,
leur goût incite la personne qui les
porte à la bouche à les recracher avant
d'en souffrir.
la perception gustative et olfactive est
individuelle.
le fait que les gens
aiment différents aliments est lié aux
facteurs culturels, politiques et
religieux ; un même mets donne chez
plusieurs personnes des réactions
diverses.
Pourtant le goOt ne se
transmet pas génétiquement à
l'exception d'un gène situé sur le
chromosome n• 5.
Ce gène code les
récepteurs responsables de la
perception de l'amertume de certaines
molécules comme la quinine.
les
populations qui le possèdent sont très
sensibles à l'amertume, au point de
vomir si elles sont obligées d'avaler
quelque chose d'amer.
le seuil de détection varie également
selon l'individu.
Il s'améliore avec
l'entrainement; ainsi se développe la
sensibilité des personnes qui
dégustent les aliments ou les boissons
(cuisinier, œnologue).
En outre, la salive de chacun possède
son propre goût qui affecte celui des
aliments .
Exercices physiques,
déshydratation et maladies peuvent
aussi affecter la composition de la
salive.
LA
FONCTION PANCRÉAnQUE
Les mêmes hormones, qui activent la
fonction du foie, agissent également sur
le pancréas.
Sécrétées par la paroi du
duodénum, la cholécystokinine induit la
sécrétion de suc pancréatique
contenant des enzymes, et la sécrétine,
dans un milieu acide, induit la sécrétion
d'un suc pancréatique contenant des
bicarbonates, qui neutralisent l'acidité
du chyme.
Cela favorise l'action de
certaines enzymes et protège
simultanément le mucus.
les réflexes
nerveux stimulent également la
libération du suc pancréatique.
LA FONCTION INTUnNAU
La transformation physico-chimique
des aliments continue dans l'intestin
avec l'aide de différentes enzymes.
le chyme traverse le duodénum sous
l'effet des contractions intestinales
(12 contractions par minute), puis
progresse dans l'Intestin grêle sous la
forme d'un liquide acide opaque, dense
et laiteux : le chyle.
Le mouvement net
du chyle de l'intestin vers le gros
intestin est lent.
Cela permet une
activité digestive maximale.
le chyle ne
commence à entrer dans le gros
intestin que lorsque les aliments du
repas suivant passent de l'estomac vers
le duodénum.
Les mouvements
musculaires de l'intestin (appelés
mouvements péristaltiques)
segmentent le chyle mélangé au mucus
de l'Intestin, facilitant ainsi l'absorption
des nutriments.
L'int�stin grêl�
Chaque villosité de la paroi de l'intestin
grêle possède un canal lymphatique en
son centre, des glandes à la base qui
sécrètent les sucs intestinaux, et un
réseau de capillaires, qui apportent du
sang oxygéné et emportent le sang
enrichi de nutriments.
!:absorption des
nutriments se fait via le réseau de
capillaires veineux ou par les vaisseaux
lymphatiques.
Les nutriments absorbés,
tels que le glucose et les acides aminés,
vont passer ensuite dans une grosse
veine, la veine porte, qui apporte au
foie les molécules issues de la
digestion, afin qu'il les retraite avant de
les déverser dans la circulation
sanguine.
les graisses, elles, sont
absorbées par le système lymphatique.
La
plupart des nutriments sont
absorbés dans les deux premiers
mètres de l'Intestin grêle (duodénum et
jéjunum).
Il s'agit entre autres du fer,
du calcium, de certains sucres et de
vitamines solubles dans l'eau.
Les substances solubles dans l'eau
(comme les vitamines B etC) traversent
la membrane cellulaire de l'intestin par
simple diffusion.
la vitamine B 12,
indispensable à la formation des
globules rouges, est une exception.
Elle
se lie d'abord à une glycoprotéine
produite dans l'estomac, ensuite le
complexe est absorbé après fixation à
certains récepteurs des cellules
absorbantes.
Certaines substances, telles que les
acides aminés, produits par la digestion
de protéines, ou le glucose, résultat de
la digestion de l'amidon, sont
transportées activement par une
« porte », une sorte de valvule, qui
laisse sortir certaines substances (par
exemple des ions sodium) et entrer les
acides aminés ou le glucose.
Ce
transport résulte en partie de la
différence des concentrations
moléculaires de ces substances des
deux côtés de la membrane cellulaire,
et de leur tendance à s'équilibrer.
la digestion des graisses commence
dans le duodénum.
les graisses sont
transformées en lipides, ensuite en
glycérol puis en acides gras.
le jus
biliaire et les sécrétions pancréatiques
participent à l'émulsification
(décomposition en petites gouttelettes)
de ces substances, pour être plus
facilement transportables dans un
milieu aqueux.
Environ 95 % des graisses sont
réabsorbées par l'intestin, et 50%
des protéines.
Les hydrates de carbone
(glucides) traversent le système digestif
plus rapidement- ils restent dans
l'intestin grêle moins d'une heure et
sont absorbés à un taux maximal
de 120 g/heure.
Le gros intestin
le gros intestin est destiné
principalement au dépôt des
substances qui ne sont pas utiles.
Environ 90 % de l'eau est retenue par
le gros intestin, pour être réutilisée par
le corps.
Dans le côlon, quelque 10 milliard de
bactéries décomposent les résidus
alimentaires, produisant certains gaz,
comme le dioxyde de carbone, le
méthane, l'hydrogène, le nitrogène et
quelques composés soufrés (d'où
l'odeur caractéristique).
Les gaz sont en
principe absorbés par la paroi
intestinale, sauf si les mouvements
péristaltiques sont trop fréquents (le
gaz n'a alors pas le temps d'être
absorbé).
Un faible pourcentage du bol
alimentaire échappe à l'attaque des
enzymes digestives : il ressort compacté
dans les selles après un intervalle de
24 à 72 heures (cela dépend du
contenu lipidique du repas).
Dans le côlon, les parois se contractent
toutes les 30 minutes, poussant ainsi les
résidus alimentaires vers le rectum.
La
distension de l'estomac par les aliments
initie des contractions du rectum et
fréquemment, entraine une envie de
déféquer.
C'est le réflexe gastro
cœlique, qui apparaît souvent chez les
jeunes enfants après un repas.
L'appendice
Son rôle exact est encore inconnu.
!:appendicite se produit quand le chyle, contenant
des bactéries, pénètre dans
l'appendice où elles se multiplient,
provoquant une inflammation.
Elle doit
être rapidement opérée par ablation,
sinon il y a risque de péritonite
(projection de particules infectées dans
tout l'abdomen suite à l'explosion de
l'appendice).
LES ENZYMES PRINCIPALES
PAmCIPANT À LA DIGE5nON
• Les amylases de la salive initient dans
la bouche la décomposition chimique
des aliments, notamment de l'amidon,
qui se transforme en glucides.
En
même temps, une autre enzyme
(lysozyme) et des anticorps se chargent
de détruire les éventuels agents
pathogènes qu'ils pourraient contenir.
• Dans l'estomac, une autre enzyme, la
pepsine, active la transformation des
protéines en protides, dans un milieu
acide.
la transformation des peptides,
issus des protéines, en acides aminés
continue dans l'intestin, par des
enzymes nommées l'aminopeptidase et
la dipeptidase.
• les cellules de l'intestin grêle
sécrètent des enzymes digestives, du
mucus, des hormones ou des
lysozymes (enzymes bactéricides).
Par
exemple, les enzymes nommées
disaccharidases attaquent les glucides,
tel que le sucrose, en le transformant
en glucose et fructose.
• les lipases du côlon attaquent les
glycérides, en les transformant en
glycéroles et en acides gras.
Lfs HORMONES
PAmCIPANT À LA DIGE5nON
la présence d'aliments insuffisamment
broyés provoque la distension des
parois de l'estomac, stimulant la
production des hormones telles que la
gastrine ou l'histamine, qui activent la
sécrétion d'acide chlorhydrique, et de
sérotonine, qui entretient les
contractions des parois de l'estomac.
À l'inverse, l'excès d'acidité dans
l'estomac inhibe la libération de
gastrine.
Les hormones qui se libèrent des
villosités intestinales sont : la gastrine
entérique, qui stimule l'activité de
l'estomac, la sécrétine et la
cholécystokinine.
Sécrétées lors du
remplissage du duodénum, elles
agissent ensemble sur la fonction du
foie, la vésicule biliaire et le pancréas.
Elles stimulent l'arrivée de bile et de suc
pancréatique dans l'intestin.
Elles
diminuent l'acidité du chyme et
transforment ses constituants en
nutriments utiles pour l'organisme.
les troubles digestifs, tel que la
constipation ou diverses douleurs
ponctuelles, ont en général des causes
extérieures, par exemple une mauvaise
alimentation (manque de fibres, trop de
graisses ...
) ou un mode de vie néfaste
pour la santé (manque d'exercice
physique, stress ...
).
À la naissance, le côlon est stérile, mais
la flore intestinale bactérienne est
rapidement installée dans l'intestin
humain.
En plus des bactéries
bénéfiques pour sa propre fonction
(comme Escherichia coll), le côlon peut
être envahi par des bactéries
pathogènes, qui causent des maladies
plus ou moins graves.
Une
dillrrhée,
par exemple,
peut avoir
des causes
légèrement contaminés, réactions
émotionnelles ou allergiques à certains
aliments, ou bien infection bactérienne
ou virale.
Quel que soit le
déclenchement la diarrhée a lieu
lorsque l'Irritation a stimulé les
mouvements péristaltiques dans le
côlon.
Ces mouvements plus fréquents
poussent la matière fécale plus
rapidement vers le rectum, en laissant
trop peu de temps pour l'absorption
des aliments et des fluides.
la diarrhée
entraîne donc une perte d'eau
(déshydratation) qui peut être fatale à
un nourrisson ou à une personne âgée.
!:implication d'une bactérie
(Helicobader pylort) dans de
nombreuses maladies inflammatoires
et ulcéreuses de l'estomac (chez 60%
des personnes souffrant d'un ulcère
gastrique) et du duodénum (chez 90%
de celles souffrant d'un ulcère
duodénal) a été prouvée par des études
systématiques.
!:origine et le mode de
transmission de cette bactérie sont
encore indéterminés.
EXEMPLES D1NTOÜIANCES
AU MENTAl lES
Parmi des anomalies liées au transport
cellulaire du mucus, nous connaissons
notamment deux cas : l'Intolérance au
lait, due au manque d'une enzyme de
l'Intestin grêle, la lactase, et
l'intolérance au gluten (maladie
cœliaque) .
lg.
»
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