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Grand oral du bac : LA PHYSIOTHÉRAPIE

Publié le 06/02/2019

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forme de gymnastique passive, est utilisée pour entretenir et régénérer un muscle malade.

 

Viennent ensuite les courants stimulant la nutrition cellulaire et régulant la circulation. Ce sont les courants continus (galvanothérapie) et les courants de haute fréquence (diathermie ou ondes courtes), qui agissent en élevant la température des tissus placés dans un champ électrique entre deux électrodes. Ils sont utilisés pour leur action locale et sédative, antispasmodique, réflexe, etc. Ils activent la circulation sanguine, augmentent la sécrétion glandulaire et calment les douleurs d’origine traumatique.

 

Les courants haute fréquence

 

Ils sont de deux types: le courant diathermique et les ondes courtes. Les électrodes à courant diathermique se présentent sous la forme de plaques à bord en mousse, posées sur la peau. Les électrodes à ondes courtes sont des plaques métalliques placées à 1cm de la peau, dont elles sont séparées par une couche d’air ou un isolant.

 

La diathermie et les ondes courtes sont des courants indolores créateurs de chaleur. Ils stimulent l’activité des organes traversés, dilatent les vaisseaux (vasodilatation) et activent respiration et sécrétions rénales. Ils sont indiqués dans le traitement de certaines hypothermies, de certaines arthrites et arthroses, des douleurs viscérales, d’états inflammatoires et congestifs. L’épilation électrique en est une application. Combinée au massage, l’électrothérapie devient électrokinésie. Le kinésithérapeute enfile un gant de caoutchouc recouvert d’un enduit conducteur d’électricité. Au cours du massage, il perçoit et accompagne la contraction musculaire provoquée par le courant.

 

L’ultrasonothérapie

 

L’ultrasonothérapie est une variante de la physiothérapie. Elle a recours à un quartz vibrant sous l’effet des variations d’un champ électrique. Le

 

Cette patiente suit un traitement fondé sur la chaleur, à la suite d’une blessure à la jambe. La chaleur détend les muscles et stimule la circulation sanguine.

 

cristal de quartz est collé sur une mince feuille de métal appliquée sur la peau préalablement lubrifiée. Les vibrations se transmettent dans les tissus. L’application est continue ou discontinue. L’ultrasonothérapie provoque une élévation locale de la température grâce à une cause matérielle (vibration) et non physique comme dans les courants diathermiques et de basse fréquence.

 

Cette technique est utilisée pour des «micromassages» destinés à stimuler les échanges humoraux et est également appréciée pour son action analgésique. Elle est principalement indiquée dans le cas d’arthrites, de tendinites rhumatismales, d’épicondylites, de douleurs fantômes des amputés, de séquelles douloureuses de l’herpès ou de névralgies du nerf occipital.

 

L’actinothérapie

 

Cette troisième et dernière variante de la physiothérapie exploite les effets thérapeutiques des rayonnements infrarouges et ultraviolets. Les pre-

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En électrothérapie, des électrodes sont fixées sur la peau. Des courants électriques d’intensité variable sont alors diffusés pour stimuler la circulation sanguine.

 

miers sont utilisés pour leurs effets dermiques sédatifs, les seconds pour leurs effets photochimiques (réactions chimiques à la lumière).

 

La lumière infrarouge (produite par une résistance électrique chauffée par un courant, et dont le rayonnement est filtré pour éliminer le rouge orangé) provoque un échauffement des tissus accompagné d’une vasodilatation. Elle exerce un effet sédatif manifeste sur les lumbagos, les arthrites postrhumatismales et les viscéralgies.

 

L’ultraviolet (émis par une lampe à vapeur de mercure) enrichit en cholestérol, par effet photochimique, les zones soumises à l’irradiation. 11 favorise ainsi les dépôts calciques et est utilisé, entre autres, pour recalcifier le squelette et, par conséquent, traiter le rachitisme. En applications locales, l’ultraviolet permet de soigner les lichens, la pelade, le prurit vulvaire. Compte tenu de son effet sédatif, il est indiqué dans le traitement des douleurs et des névrites. Il présente cependant toute une série d’inconvénients: il modifie la composition sanguine, influe sur le taux d’hémoglobine et irrite les yeux, ce qui contraint à ne l’utiliser

que sous contrôle médical. Les centres de bronzage qui ont proliféré durant quelques années utilisent les ultraviolets. Leur popularité est en baisse depuis que les médias ont largement alerté le public contre les effets nocifs de ces rayons sur la peau (vieillissement et effet cancérigène).

 

La radiothérapie

 

La radiothérapie fait appel à l’action destructrice des radiations ionisantes ou de certains isotopes. Elle a été très largement utilisée dans le traitement des cancers, seule ou combinée à la chimiothérapie. Mais cette dernière la remplace progressivement, au fur et à mesure que s’affinent les méthodes et les protocoles qui la régissent.

 

Elle est encore utilisée dans un certain nombre d’affections non cancéreuses, en raison de son action anti-inflammatoire et de son action antalgique (qui atténue la douleur). Mais les risques liés à l’utilisation des radiations en limitent singulièrement les indications.

« La physiothérapie eut ses eaux.

En 1650, lors du percement de la rue des Eaux, et plus tard en 1719, dans le bas de ce qui était alors le village de Passy, furent décou­ vertes deux sources, les eaux minérales de Passy, qui allaient connaître une très grande vogue.

Extrêmement ferrugineuses, elles avaient la répu­ tation de guérir l'anémie.

Un établissement ther­ mal s'ouvrit en ces lieux que fréquentèrent assidû­ ment Condorcet, d'Alembert, Malesherbes, Boileau, Lavoisier, Turgot ou encore Franklin.

Moins célèbres furent les eaux d'Auteuil, décou­ vertes à la même époque et dont les rues de la Source et de la Cure perpétuent le souvenir.

L'hydrothérapie, qui utilise les vertus thérapeu­ tiques des eaux, recouvre la balnéothérapie, la thalassothérapie et la crénothérapie.

La balnéo­ thérapie désigne aujourd'hui les bains généraux ou locaux de sable, de boue, de soleil, de lumiè­ re artificielle et même de rayons infrarouges ou ultraviolets.

La thalassothérapie qui, à l'origine, est l'emploi thérapeutique des bains de mer et du climat marin, désigne des cures combinant bains de mer, massages, gymnastique, exercices en pis­ cines chauffées et régimes alimentaires, dont les bienfaits sont unanimement reconnus lorsqu'il s'agit de combattre le stress de la vie moderne.

La crénothérapie, quant à elle, est l'application thé­ rapeutique des eaux minérales.

La natation est la forme d'hydrothérapie la plus simple ; nous sommes d'ailleurs nombreux à en faire usage et à conjuguer ainsi plaisir et santé.

Ut ilisée comme source de chaleur , l'eau exerce des bienfaits reconnus en rééducation motrice et fonctionnelle.

Le bain en eau tiède qui précède le massage ou la séance de rééducation augmentent nettement son action.

L'application du principe d'Archimède -un corps est plus léger dans l'eau -rend beaucoup plus aisée la Les appareillages de gymnastique ......

ne sont plus réservés uniquement aux centres de rééducation.

Les fabricants en proposent à des prix qui les mettent littéralement à la portée de tous.

rééducation en piscine des grands paralysés et des poliomyélitiques dont les muscles sont défi­ cients.

Cette rééducation se pratique dans des piscines spécialement équipées.

Massage et kinésithérapie Lorsque l'hydrothérapie est utilisée dans le cadre de la rééducation, elle fait appel aux compé­ tences du masseur-kinésithérapeute.

Le massage a .....

Que l'on soit sportif et tenu de maintenir sa forme par un entraînement physique régulier ou citadin et condamné à la sédentarité par sa vie ou son emploi, tout le monde a besoin d'exercice.

une action thérapeutique non négligea ble.

Il active en effet la circulation du sang et rien qu'à ce titre il est déjà bénéfique, mais son effet est transitoire et éphémère.

C'est pourquoi le massage est complété par la kinésithérapie, qui a pour but de redonner au patient une fonction articulaire et musculaire la plus satisfaisante possible, qu'elle ait été perdue à la suite d'un accident ou qu'elle résulte d'une maladie, congénitale ou non.

Le kinésithérapeute combat les raideurs mus­ culaires et les déformations articulaires ainsi que l'atrophie musculaire consécutive à une immobi­ lisation prolongée (notamment à la suite d'une opération).

Il apprend également au malade à mieux utiliser sa fonction musculaire.

Il fait faire à son patient, chaque fois que son état le permet, des exercices utilisant un certain nombre d'appa­ reils ou d'accessoires, fixes ou mobiles, méca­ niques ou électriques.

Il s'agit, entre autres, des barres parallèles, des espaliers, des haltères, de la bicyclette, des poulies ou des tapis roulants.

L'ergothérapie À propos de rééducation, l'ergothérapie dans dif­ férents pays est considérée comme une branche à part entière de la physiothérapie.

Il s'agit d'une réadaptation fonctionnelle aux gestes de la vie quotidienne.

Celle-ci est nécessaire au malade pour surmonter son handic ap physique et accroître, voire retrouver totalement, son indé­ pendance.

Pour un paralysé des jambes, par exemple, l'ergothérapie consiste à réapprendre à utiliser ses mains et ses membres supérieurs avec suffisamment de force, de vitesse et de coordina-. »

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