Grand oral du bac : La puberté
Publié le 11/11/2018
Extrait du document
• Cette acné dite « juvénile » a pour origine la production d'androgènes (une hormone mâle) par les ovaires chez la fille et les testicules chez le garçon. Ces hormones provoquent une hypertrophie des glandes sébacées et stimulent leur sécrétion.
• Il existe des traitements à base d'hormones pour les cas les plus rebelles - assez rares. Dans tous les autres cas, une simple hygiène de la peau, éventuellement aidée par des produits cosmétiques, suffit à contenir l'invasion des boutons disgracieux.
UNE TRANSFORMATION MAJEURE DU CORPS
Transition entre l'enfance et l'âge adulte, la puberté est une phase de grandes transformations, tant sur le plan corporel que psychologique. À son terme, les jeunes gens et les jeunes filles deviennent des individus capables d'avoir des enfants.
UNE ÉTAPE DE MATURATION
• La puberté est une étape programmée dans la maturation naturelle du corps humain. Sa phase de déclenchement, tout comme son déroulement, dépendent de nombreux facteurs à l'origine de différences très importantes entre les individus.
Les facteurs impliqués
• De nombreux facteurs internes
et environnementaux sont impliqués dans le déclenchement et le déroulement de la phase pubertaire.
• Parmi les facteurs internes, le patrimoine génétique est le plus important Ainsi, on constate une bonne corrélation d'âge d'apparition de la puberté au sein d'une même fratrie (entre frères ou entre sœurs), mais également entre parents et
Cette corrélation est encore plus importante chez les zygotes
- issus d’un même œuf, ou vrais jumeaux.
• Diverses sécrétions hormonales influencent également le déroulement des transformations associées à la puberté. L'hormone de croissance, qui stimule le développement corporel à tous les âges, est sécrétée de manière préférentielle durant le sommeil.
Un taux de sommeil peu élevé durant la puberté aura une influence négative sur la croissance.
De même, l'hormone thyroïdienne stimule le métabolisme général et la maturation osseuse tandis que des hormones stéroïdiennes favorisent ou ralentissent la croissance, selon leurs doses.
Les autres signes
• On observe également un phénomène de transpiration accru aux niveaux de diverses zones du corps (aisselles, mains, pieds, zone vaginale...) et, de manière concomitante, l'apparition d'une odeur corporelle.
• La peau et les cheveux deviennent plus gras sous l'influence des glandes sébacées. Une éruption de boutons peut survenir au niveau du visage (acné).
• Si la taille du corps augmente, sa morphologie se transforme également. Le tissu adipeux (graisse)
«
LA
PUBERTÉ CHEZ LE GARÇON
• La puberté débute vers 12 ans.
Elle survient en moyenne deux ans
plus tard que chez les filles.
LA CROISSANCE
• La croissance du corps commence
environ une année après les premiers
signes de la puberté, vers 13 ans.
La vitesse de croissance s'accélère
de manière progressive jusqu'à
atteindre 10 centimètres par an,
contre 5 centimètres par an
juste avant la puberté.
• Cette croissance affecte surtout
la longueur des os.
Les muscles
s'allongent également et s'épaississent
La croissance est parfois si rapide
que les commandes motrices peuvent
montrer un retard d'adaptation,
créant ainsi une certaine maladresse
chez les adolescents.
• Considérant la masse corporelle,
on estime que près de 50 % du poids
adulte est acquis au cours de cette
période.
Vers 18 ans, la taille finale
est acquise après un gain statural
de 25 à 28 centimètres.
LES CARACTÈRES SEXUELS
• La première manifestation de
la puberté est l'augmentation du
volume testiculaire, en moyenne de
4 à 6 millilitres par gonade.
Puis, un an
après environ, la taille du pénis s'accroît
pendant que le volume testiculaire
continue d'augmenter (6 à 12 ml).
• Les premiers développements
de la pilosité affectent le pubis,
autour du pénis dans un premier temps
puis progressivement vers l'ombilic.
La pilosité axillaire apparaît plus
tardivement.
douze à dix-huit mois
après les premiers signes de la puberté,
et la pilosité générale du corps,
et en particulier du visage (bllrbe),
encore un peu plus tard.
LEs AUTRES SIGNES
• Comme chez la fille, on observe
une transpiration accrue aux niveaux
des aisselles, des mains, des pieds
et l'apparition d'une odeur corporelle.
• La peau et les cheveux deviennent
plus gras et une éruption de boutons
peut survenir au niveau du visage
(acné).
La voix change également,
son timbre devenant progressivement
plus grave.
• On observe, dans 30 % des cas,
une croissance temporaire des seins.
Ce phénomène (gynécomastie)
ne constitue en rien une anomalie
et régresse rapidement.
Il est dû
à la sécrétion, en quantités minimes,
d'hormones féminines.
LA
MUE DE LA VOIX
• Toutes les parties du corps sont
soumises à la croissance pubertaire.
Il en va de même pour le larynx
et les cordes vocales.
• Sous l'Influence de la testostérone,
ces dernières s'allongent et
s'épaississent progressivement.
De manière purement mécanique,
le timbre de la voix devient plus grave
car plus les cordes sont épaisses,
plus elles vibrent lentement.
Le timbre de la voix des garçons
descend en moyenne d'une octave.
La voix définitive est acquise
au bout d'un an environ.
• Les filles sont soumises à une mue
comparable, mais son ampleur
est beaucoup moins importante.
LA MISE EN PLACE HORMONALE
• La survenue de la sécrétion pulsatile
de LH-RH au niveau du complexe
hypothalamo-hypophysaire stimule
la sécrétion des hormones gonadotropes
(qui favorise le développement
des gonades ou glandes sexuelles),
LH, puis FSH dans un second temps.
• Vers l'âge de 11-12 ans, la sécrétion
de FSH provoque le développement
des tubes séminifères.
Un peu plus tard,
vers 12-13 ans, la sécrétion de LH
entraîne la différenciation des cellules
de Leydig (cellules des testicules qui
produisent des hormones androgènes)
et une sécrétion croissante de
testostérone.
Cette dernière provoque
ensuite l'apparition progressive
des caractères sexuels secondaires.
LE RETARD PUBERTAIRE
• Chez la fille, on considère qu'il y a un
retard pubertaire lorsque la croissance
des seins n'a pas encore commencé
après 13 ans, ou lorsque les règles
ne sont pas apparues quatre ans après
le début de la puberté.
• Chez le garçon, il y a un retard
pubertaire lorsque le volume testiculaire
n'a pas augmenté après l'âge de 14 ans.
LE DIAGNOSTIC
• L'un des premiers éléments de
diagnostic est la présence d'un retard
de croissance.
Une comparaison
avec des courbes standard de poids
et de taille permet de vérifier l'existence
d'une anomalie de croissance staturale
liée à la puberté.
•
Le déroulement habituel de
la puberté dans la famille doit être
pris en considération pour détecter
une éventuelle puberté tardive familiale.
• Les mensurations de naissance ainsi
que la détermination de l'âge osseux
réel sont déterminées pour évaluer
le rythme de croissance antérieur
et détecter un retard général
de maturation de l'organisme.
• Les maladies antérieures peuvent
également avoir une influence
sur le déclenchement de la puberté.
• Divers examens (caryotype, dosages
hormonaux, imagerie par résonance
magnétique ...
) peuvent être demandés
par le médecin qui s'appuie également
sur un examen clinique (recherche
de signes d'une maladie en cours
d'évolution) pour établir son diagnostic.
lES CAUSES
• Il existe cinq grands types
de retard pubertaire (hypogonadisme).
Ces derniers peuvent être qualifiés
d'hypergonadotropes lorsque
l'on observe des taux importants
en hormones hypophysaires
(FSH et LH) et d'hypogonadotropes
lorsque le taux de ces hormones
est plus bas que la normale.
• Le plus fréquent est le retard pubertaire
simple.
li n'existe malheureusement
aucun examen particulier permettant
de le caractériser.
Son diagnostic
est donc posé par élimination,
le plus souvent quand la puberté
finit par se déclencher elle-même.
Il doit donc être considéré plus comme
une puberté particulièrement tardive,
à l'extrême des valeurs normales,
que comme une véritable pathologie.
Le retard est beaucoup plus fréquent
chez les garçons que chez les filles.
Ses causes sont relativement complexes,
mêlant facteurs héréditaires,
psychologiques et somatiques.
La pratique intensive d'un sport peut
retarder la puberté de plusieurs années.
• L'hypogonadisme hypogonadotrope
acquis se manifeste à la suite d'une
lésion d'une des zones cérébrales
(hypothalamus, hypophyse
principalement) impliquées dans
le mécanisme de la puberté.
Ces zones
peuvent être lésées par une tumeur
(par exemple, un craniopharyngiome),
un traumatisme cérébral (accident,
échec chirurgical.
..
) ou une
radiothérapie encéphalique.
• Le retard pubertaire peut résulter
d'une pathologie en cours d'évolution (maladie
de type viscérale,
métabolique ou endocrinienne) :
insuffisance rénale, asthme,
malnutrition, anorexie mentale,
hypothyroïdie, maladie de Cushing,
hyperprolactinémie, maladie
cardiorespiratoire.
Dans ce cas,
le retard est qualifié d'hypogonadisme
hypogonadotrope fonctionnel.
• L'hypogonadisme hypergonadotrope
acquis se rencontre lorsqu'il n'existe
plus de gonade (castration accidentelle
ou chirurgicale) ou qu'elles ne sont
plus fonctionnelles, à la suite d'une
maladie infectieuse (oreillons ...
)
ou d'une chimiothérapie.
• Le retard peut aussi être dû
à une maladie génétique congénitale
(hypogonadisme hypergonadotrope congénital) comme dans le cas
du syndrome de Klinefelter
(chez le garçon, caryotype XXY,
k:J.L.
»
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