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Grand oral du bac : La recherche médicale

Publié le 12/11/2018

Extrait du document

UN DÉFI MAJEUR

 

Enjeu essentiel du xxie siècle, la recherche médicale connaît depuis quelques années des avancées fulgurantes. Ces dernières laissent entrevoir un bouleversement et une amélioration sensible de la vie quotidienne de l'individu, confronté à de nouvelles et parfois très dangereuses pathologies. Pour autant, la recherche doit prendre en compte des questions tant d'ordre budgétaire qu'éthique. Face au vivant, les chercheurs ne peuvent agir tout à fait librement ni sans contraintes.

ORGANISATION ET FINANCEMENT

En France, la diversité des instituts de recherche est telle qu'il peut paraître impropre de parler de recherche médicale au singulier. Les organismes participant activement aux avancées de la médecine sont en effet nombreux; le système de recherche présente quant à lui une grande complexité.

 

Structure et fonctionnement Aux côtés de l'INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) existent de nombreux autres organismes et associations. L'INSERM a été fondé en 1964 pour succéder à l'INH (Institut National d'Hygiène), qui existait depuis 1947, et a été placé en 1983 sous la double tutelle du ministère de la Santé et du ministère de la Recherche. Bénéficiant de la majeure partie du budget alloué à la recherche médicale, il reste le premier et le plus important organisme dans ce domaine. Mais le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique), créé en 1939, consacre également une partie importante de ses activités à la recherche biomédicale. Outre ces deux grands organismes publics, divers instituts, dont la renommée est internationalement reconnue, jouent également un rôle majeur. Ainsi en est-il de l'institut Curie, fondation privée créée en 1920 ou encore de l'institut Pasteur, fondé en 1887, tous deux reconnus d'utilité publique. D'autre part, un grand nombre d'associations ont été créées afin de participer à la recherche médicale et de contribuer à ses développements. La particularité de la plupart de ces associations est leur spécialisation dans des domaines bien précis de recherche afin d'éviter la dispersion et d'améliorer les résultats. Parmi ces associations figurent notamment l'ARC (Association pour la Recherche sur le Cancer), l'ARTC (Association pour la Recherche sur les Tumeurs Cérébrales), l'ANRS (Agence

Nationale de Recherche sur le Sida) ou encore l'association VML (Vaincre les Maladies Lysosomales). Mais la recherche médicale fait aussi partie des activités de nombreux autres établissements. La plupart des hôpitaux et des grands laboratoires pharmaceutiques, tout comme certaines universités, ont ainsi mis en place, à des niveaux différents, des structures techniques et financières leur permettant de participer aux avancées de la recherche. Enfin, certaines associations, afin d'obtenir les financements nécessaires à leurs recherches, ont eu l'idée, depuis quelques années, de solliciter le grand public et de faire appel à sa générosité. En conjuguant information, prévention et solidarité, ces associations de malades ont ainsi pu mobiliser des fonds importants en faveur des maladies rares. Le Téléthon, par exemple, a permis, depuis 1988, de financer plus de 7 000 projets de recherche. Cet apport a été très appréciable, en particulier pour stimuler la recherche en génétique, qui s'est engagée dans les années 1980 dans une automatisation très poussée de ses méthodes. Toutefois, les résultats jugés parfois décevants, dans le domaine des thérapies géniques notamment, conduisent certains scientifique à critiquer un système qui oriente les fonds de manière très sélective.

 

Un élargissement des retombées a été décidé pour que d'autres pathologies puissent en bénéficier.

 

Une recherche internationale Devenue l'un des enjeux majeurs de notre époque, la recherche médicale est aujourd'hui internationale; les associations et organismes français sont en contact permanent avec différents instituts de recherche étrangers. Les structures nationales et internationales échangent des informations, coopèrent et participent à des missions communes. Elles forment le vaste réseau de la recherche médicale mondiale. Mais pour être efficace, ce réseau doit être financé. En France, le budget gouvernemental alloué à la recherche médicale tourne autour de 900 millions d'euros. Il est réparti de la sorte: un peu plus de la moitié revient à l'INSERM, environ 10 % au CNRS tandis que le reste est distribué aux autres centres. Ce budget étant insuffisant pour financer les activités du très grand nombre d'associations impliquées dans la recherche médicale, la plupart d'entre elles doivent faire appel aux dons privés.

 

Enjeux économiques

 

Une répartition se fait entre une recherche directement liée au développement des médicaments,

 

qui est prise en charge par l'industrie pharmaceutique et la recherche publique, qui travaille en amont ou dans des approches globales à l'échelle de la santé publique. Les médicaments sont la plupart du temps conçus par des laboratoires pharmaceutiques privés. Le modèle économique de cette industrie repose sur le brevet qui établit la propriété intellectuelle de l'« invention » liée à une molécule et son application pharmaceutique. Ce titre assure des droits d'exploitation exclusifs au laboratoire qui a déposé le brevet Ces droits peuvent être concédés à un industriel qui exploite le brevet en contrepartie de royalties versés au laboratoire. La recherche médicale, dans son ensemble, qu'elle soit publique ou privée, est de plus en plus dépendante d'une course au brevet, devenue l'un des moyens de financement des laboratoires publics. Elle rejoint l'impératif de publier dans des revues scientifiques qui constitue une des préoccup

« structures cellulaires et qui sont susceptibles de servir de cibles.

La pharmacologie est d'ailleurs souvent le point de jonction entre recherche clinique et recherche fondamentale.

En effet la fabrication d'un nouveau médicament dépend la plupart du temps de la découverte d'une nouvelle molécule issue des biotechnologies.

Dès que cette molécule est isolée, son action est testée sur des systèmes moléculaires puis, si les résultats s'avèrent satisfaisants, sur des animaux (des rongeurs dans 90% des cas, des oiseaux et poissons dans 9 % des (syndrome respiratoire aigu sévère ou SRAS) s'est déclenchée en Asie, de nombreuses équipes de chercheurs du monde entier ont entamé des recherches dans l'urgence -parfois au détriment de leurs travaux en cours­ afin de localiser, de définir et de comprendre les virus mis en cause et de mettre un terme le plus rapidement possible à la propagation de ces maladies.

La réactivité à un événement constitue ainsi l'une des caractéristiques fondamentales de la recherche médicale.

cas et des chiens, chats ou singes dans 1 % des cas).

Cette expérimentation 1'l'I'W1 UJ animale répond à des règles très Si le xX' siècle a été qualifié de strictes :les expériences sur les « siècle de la physique n,le XXI' siècle vertébrés ne doivent entraîner aucune sera très certainement celui de souffrance et donc se faire sous la révolution médicale.

En effet, les anesthésie ou après décérébration ; avancées de la recherche médicale sont si l'animal ne doit pas survivre à si importantes et si rapides qu'elles l'expérimentation, il doit être tué avant semblent annoncer une appréhension la fin de l'anesthésie).

Elle permet et une compréhension nouvelles du d'évaluer la toxicité (sa non-tolérabilité) corps humain et de l'environnement éventuelle de la molécule.

L'on procède dans lequel nous vivons.

ensuite à des tests de pharmaco- Pour autant, c'est bien au siècle dernier cinétique qui permettent de savoir qu'a débuté cette révolution, et plus comment le nouveau médicament est précisément à partir des années 1950.

absorbé, diffusé et éliminé de Grâce aux progrès réalisés dans les l'organisme.

Ce n'est qu'une fois cette domaines de la physique, de la chimie, série d'expériences effectuée et validée de la biologie mais également en (soit une période d'environ 6 ans) que imagerie médicale (angiographie l'on procède aux essais cliniques, c'est--radiographie, grâce à l'injection à-dire aux tests sur des êtres humains.

d'un liquide opaque aux rayons X, Ces tests sont excessivement des vaisseaux ; endoscopie -examen réglementés tant du point de vue de la des organes ou cavités grâce à sécurité que de l'éthique.

La première un tube optique ; scanner; IRM étape consiste à tester le médicament -Imagerie par Résonance Magnétique ; sur un homme sain tandis que la échogmphie ...

) seconde phase permet l'absorption du et en médicament par une personne malade.

informatique, Lorsque toutes les étapes précédentes les médecins ont permis de démontrer l'efficacité du peuvent affiner nouveau médicament, celui-ci est testé leurs diagnostics et proposer des sur un nombre important de personnes traitements de plus en plus efficaces.

avant d'être commercialisé.

La La médecine évolue et avec elle, recherche médicale fait intervenir un la recherche médicale.

À compter de ensemble de disciplines très diverses, la seconde moitié du XX' siècle, les aux frontières souvent perméables et découvertes effectuées dans ce domaine dont l'imbrication est à l'aune de la se sont enchaînées à un rythme sans complexité du sujet étudié : l'homme et cesse croissant.

Parallèlement à ces sa santé.

découvertes, les techniques médicales ANTICIPATION n RÉACTIVITÉ l:un des rôles fondamentaux de la recherche médicale consiste également à agir rapidement lors de l'apparition de nouvelles maladies ou d'épidémies particulièrement sévères.

Est alors sollicitée, entre autres, l'épidémiologie, la discipline qui étudie les fadeurs intervenant dans l'apparition des maladies, leur fréquence, leur répartition (géographique, socio économique) et leur évolution.

Cette approche nécessite des statistiques, c'est-à-dire à la fois des données de santé publique et un traitement mathématique de ces données (par exemple, la mise en évidence du rôle du tabac dans la formation des cancers).

Plus généralement, cette science étudie les facteurs de risque de l'environnement au sens large (alimentation).

Lorsque les premiers cas de sida ont été détectés, lorsque le virus ebola s'est « réveillé n il y a quelques années ou, plus récemment au printemps 2003, quand l'épidémie de pneumopathie tdypique ont connu de profondes évolutions.

Ces avancées ont été également accompagnées par une évolution considérable de la prévention, de l'hygiène et, de manière générale, de la conception même de la santé et de la médecine.

Par conséquent, aujourd'hui, tout du moins dans les pays industrialisés, la qualité et l'espérance de vie n'ont jamais été aussi élevées.

l'INÉGALITt D'ACCÈS AUX SOINS Malgré l'ampleur et la célérité des progrès effectués en recherche médicale, des fléaux continuent de toucher le monde et de se propager en ce début de XXI' siècle.

Les cardiopathies, les cancers, le sida, la grippe, le paludisme, les troubles mentaux, la tuberculose ou les maladies de l'appareil respiratoire provoquent toujours le décès de plusieurs dizaines de millions de personnes chaque année sur l'ensemble de la planète.

Même si des avancées conséquentes ont été enregistrées pour chacune de ces maladies, le combat contre des pathologies, dont certaines peuvent devenir pandémiques, reste l'objectif majeur de la recherche médicale.

Un autre problème est que certaines maladies, pour lesquelles des traitements et des moyens préventifs existent (lèpre, choléra, maladie du sommeil, leishmaniose ...

), persistent et entraînent la mort de nombreuses personnes vivant dans les pays pauvres ou en voie de développement.

Afin de remédier à cela, les chercheurs et les organismes, parmi lesquels l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) notamment, réfléchissent aux moyens de rendre moins onéreux et donc enfin accessibles les différents types de soins.

i;i 4iit!!ii 1 É tablir une liste exhaustive des avancées récentes de la recherche médicale est impossible tant les progrès sont nombreux.

Toutefois, il convient de rappeler un certain nombre de découvertes très récentes.

En 2003, l'une des grandes priorités de la recherche médicale internationale a concerné le sida.

UN VACCIN CONTRE LE SIDA? Des recherches portant sur les prostituées de Nairobi (Kenya) ont ouvert de nouvelles perspectives.

Bien que n'utilisant aucun moyen de protection, ces femmes restaient séronégatives.

!:étude de cette singularité a révélé que ces femmes possédaient non seulement des anticorps anti-VIH mais également des cellules tueuses (des lymphocytes T cytotoxiques) capables de détruire les cellules infectées.

La recherche se tourne justement aujourd'hui vers des vaccins qui déclencheraient une réponse du système immunitaire à ces deux niveaux (anticorps et cellules tueuses).

Or l'étude de Nairobi a démontré que lorsqu'elles commençaient à utiliser des préservatifs, les prostituées devenaient séropositives.

Il semblerait donc que pour bien contrôler la multiplication des virus, les lymphocytes «tueurs n doivent être stimulés en permanence par le VIH.

Des expériences ont été faites pour déterminer la nature de l'éventuel vaccin: injection directe de l'ADN du virus dans l'organisme, dont les résultats sont encourageants chez le singe (l'organisme contrôle la réplication du virus mais n'empêche pas l'infection) mais qui n'est pas actuellement envisageable chez l'homme ; stimulation de la réponse cellulaire par la combinaison d'un microbe inoffensif pour l'homme et de gènes de virus VIH.

En juin 2003, une équipe de biologistes américains a obtenu des résultats qui pourraient laisser envisager, à terme, l'élaboration d'un vaccin efficace.

Les chercheurs sont parvenus, après l'avoir isolé, à analyser et à décrypter la composition d'un anticorps (2G12) présent chez des patients atteints par la maladie mais dont l'organisme résiste au VIH.

Cette découverte pourrait aboutir à la mise au point d'un antigène (substance étrangère à un organisme et qui provoque une réaction immunitaire) qui aurait pour conséquence la création de l'anticorps 2G12.

La caractéristique de cet anticorps est sa capacité à détecter les mécanismes de mutation du virus.

Or ce sont ces mutations qui rendent le VIH si difficile à détruire.

Cette fabrication de l'anticorps pourrait alors être la base de l'élaboration d'un vaccin fiable et efficace.

D'autre part, des essais de vaccination contre le virus du sida sont actuellement menés aux États-Unis sur des volontaires séronégatifs.

LA CANCÉROLOGIE Dans le domaine de la cancérologie, c'est sur un nouveau traitement mis au point à l'université Monash de Melbourne, en Australie, que se fondent les espoirs de la communauté scientifique et médicale.

Une équipe de chercheurs de cette université a en effet réussi à mettre au point un traitement qui renforce et stimule le système immunitaire des personnes atteintes.

Ce traitement, qui pourrait également avoir des effets positifs sur les patients atteints par le virus du sida, va être testé par des hôpitaux britanniques, américains et suisses.

En cas de rèsultats convaincants, ce traitement pourrait être disponible d'ici deux ans.

En outre, une équipe australienne a conçu un vaccin contre ,....,...

.....

._.,., le cancer �-i(l� �-de la peau (mélanome) qui pourrait être utilisé d'ici cinq ans, tandis que des chercheurs américains ont en juin 2003, démontré qu'il était possible de prévenir l'apparition du cancer de la prostate grâce à un traitement à base de finastéride (médicament utilisé notamment lors d'une hypertrophie de la prostate).

Selon des tests réalisés sur 19 000 personnes âgées d'au moins 55 ans, l'utilisation préventive de ce médicament semble permettre la diminution du nombre de cancers de ce type d'environ 25 %.

En France, au début du mois de juillet 2003, I'INSERM et l'ARC ont décidé d'unir leurs efforts et de créer une structure -le pôle Alliance des Recherches sur le Cancer.

Elle regroupe onze laboratoires différents et de nombreux services hospitaliers.

Son but est d'approfondir les connaissances au sujet de l'hépatite C afin de la prévenir ou de la guérir, mais aussi de faire bénéficier le patient des avancées de la recherche le plus rapidement possible.

D'AUTRES AVANCÉES Dans un autre domaine, un laboratoire français (Wyeth-Lederlé) a mis au point un vaccin anti-pneumococcique efficace chez les enfants de moins de deux ans et qui a pour effet de prévenir les cas de méningites.

En France, il est prévu d'utiliser ce vaccin chaque année sur 1,55 million d'enfants.

De même, selon une équipe de chercheurs suédois, il devrait être possible d'ici deux ou trois ans d'effectuer des greffes d'utérus.

Étant parvenue à effectuer cette opération sur des souris femelles qui ont ensuite donné naissance à des souriceaux vivants, normaux et fertiles, cette équipe pense pouvoir étendre l'expérience chez les femmes qui souffrent d'infertilité due à l'absence d'utérus.

Toutefois, pour des questions de compatibilité, il serait préférable que la donneuse soit la sœur ou la mère de la patiente.

Cela, de fait, ne va pas sans poser un certain nombre de problèmes éthiques.

ÉTHIQUE ET PROGRÈS LES EXPhiMENTATIONS ANIMALES l:un des premiers sujets concerne les expér imentations animales puisque la plupart des laboratoires, pour ne pas dire tous, effectuent leurs premiers tests sur des animaux.

Outre leur utilisation dans les essais cliniques de toxicité, les animaux interviennent comme modèles pour des maladies données lorsque leurs réactions sont analogues à celles de l'homme.

Les résultats peuvent alors être extrapolés, avec prudence, à l'homme.

Au besoin, les maladies que l'on souhaite étudier ont été transmises aux animaux, quelquefois même au sein de leur patrimoine génétique (animaux transgéniques).

!:opinion publique étant en France, généralement hostile à ces expérimentations, un texte fondateur sur la protection des animaux vertébrés utilisés à des fins expérimentales a été adopté en France dès 1986.

En juin 2002, le Parlement européen s'est prononcé contre l'expérimentation animale pour les essais sur des produits cosmétiques.

Ainsi, en France, la communauté scientifique, dans le secteur privé en particulier, a fait preuve d'une certaine retenue, comme en témoigne la réduction relative du nombre d' animaux cobayes entre 1990 et 1999.

Mais en raison de la multiplication des expériences impliquant des cobayes transgéniques, ce phénomène a tendance à s'inverser au sein des institutions publiques.

De fait, ce sont plus de deux millions de rongeurs qui, en 1999, ont été utilisés pour la recherche médicale .

La question de la vivisection semble réglée dans 111exagone.

LE CLONAGE HUMAIN Mais la question éthique la plus brûlante reste celle du clonage humain.

Le clonage humain reproductif, c'est-à­ dire l'obtention d'un bébé qui sera un véritable clone produ it à partir d'une cellule relève du fantasme effrayant.

La véritable question posée concerne le clonage thérapeutique, qui consiste à reproduire des cellules saines en éprouvette (clonage) pour les implanter chez un malade afin de le guérir.

!:enjeu est de bénéficier des capacités de différenciation qu'ont ces cellules souches embryonnaires, que l'on prélève notamment sur des embryons issus de projets non aboutis de procréation médicalement assitée.

En effet, le fait de pouvoir orienter leurs divisions vers la production de cellules et tissus ouvre des perspectives thérapeutiques fascinantes.

Cette voie liée aux recherches sur l'embryon pose de nombreux problèmes éthiques mais suscite un véritable espoir.

C'est ainsi que le gouvernement britannique a décidé, en août 2000, d'autoriser cette pratique.

Toutefois, la plupart des gouvernements, des scientifiques et des nombreuses associations créées à cet effet restent vigilants afin de prévenir d'éventuels dérapages.

Des lois ont été votées, des comités d'éthique mis en place et de nombreux colloques scientifiques sont désormais consacrés à la bioéthique.

« Science sans conscience n'est que ruine de l'âme n nous mettait déjà en garde François Rabelais au XVI' siècle.. »

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