Grand oral du bac : LA SURDITÉ

« La surdité surdité brusque, des vertiges, ou parfois des acou­ phènes, c'est-à-dire des bourdonnements et des sifflements continus ou intermittents dans l'oreille.

La perforation est traitée par des antibio­ tiques pour prévenir les risques d'infection.

L'au­ dition se rétablit progressivement au fur et à me­ sure de la cicatrisation.

La fusion des osselets de l'oreille moyenne, maladie connue sous le nom d'otosclérose, pro­ voque également une surdité de conduction.

Elle atteint en général les jeunes adultes -les femmes surtout -et s'aggrave progressivement en s'ac­ compagnant d'acouphènes.

On la traite chirurgi­ calement, en retirant l'étrier, le plus interne des trois osselets de l'oreille moyenne, et en le rem­ plaçant par une prothèse.

Cette intervention chirurgicale donne de très bons résultats.

La surdité de perception La surdité de perception, de son côté, est souvent consécutive à une lésion de l'oreille interne ou du nerf auditif.

Dans la maladie de Ménière, la pres­ sion dans la cochlée s'élève, provoquant des ver­ tiges, des acouphènes, des vomissements et une surdité progressive.

Un traitement à base de médi­ caments est prescrit dans le but de réduire la pres­ sion dans le liquide cochléaire.

Dans les cas graves, on procède à une intervention chirugi­ cale.

La surdité de perception est fréquente chez les personnes âgées et on l'appelle alors presby­ acousie.

La détérioration des cellules sensorielles de l'oreille interne induit une perte progressive de l'audition, en commençant par celle des sons à haute fréquence (les aigus).

On propose alors la pose d'une prothèse auditive externe.

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Mesure de la pression de l'oreille moyenne.

Celle-ci renferme trois osselets qui transforment les ondes sonores en vibrations.

L'audiométrie ......

permet surtout d'apprécier la valeur de l'appareil auditif.

Elle présente un intérêt dans le diagnostic précoce du neurinome du nerf auditif.

Les surdités de perc eption peuvent avoir d'autres causes : une infection bactérienne qui provoque des lésions de la cochlée ou une affec­ tion virale qui attaque le nerf auditif transmettant les impulsions nerveuses de l'oreille au cerveau.

Elles peuvent aussi résulter d'une complication secondaire de différentes maladies comme la rou­ geole, les oreillons, la méningite et, plus rarement, la syphilis.

Elles sont souvent plutôt progressives mais toujours irréversibles.

Les bruits violents, comme ceux produits par une explosion, par les avions, par une musique amplifiée à outrance, lèsent le nerf auditif ou les cellules sensorielles de la cochlée et entraînent une surdité de perception.

Dans les professions exposées à des bruits d'un niveau supérieur à quatre-vingt-dix décibels, le port d'un casque est destiné à prévenir la surdité.

Certains médicaments pris à fortes doses, comme la streptomycine, la quinine ou l'aspirine ont pour effet d'endommager le nerf auditif.

Dans certains cas rares, la surdité est due à une tumeur qui se développe progressivement sur un nerf et elle s'installe alors durablement.

La surdité congénitale est souvent très grave, sinon totale, dès la naissance.

Il s'agit soit d'une surdité de conduction (une malformation de l'ap­ pareil auditif) soit d'une surdité de perception due à une lésion des nerfs auditifs au moment de la naissance, à la rubéole de la mère durant sa grossesse, ou à une syphilis congénitale.

Parfois, un rhume provoque des symptômes de surdité, mais ceux-ci sont tout à fait transi­ toires et sans gravité.

Le virus responsable du rhume envahit l'oreille moyenne et provoque une inflammation des catarrhes qui, en bou­ chant la trompe d'Eustache, réduisent l'audition.

Les variations brusques de la pression atmo­ sphérique, dans un avion qui s'élève ou descend rapidement, ou lors d'une plongée sous-marine peuvent également occasionner une douleur vive et une surdité dues à la différence de pression qui n'est plus équilibrée par la trompe d'Eustache entre l'oreille moyenne et le conduit auditif.

Les différents examens Les chances de traiter la surdité sont meilleures si celle-ci est dépistée précocement.

Une série d'examens, du plus simple au plus sophistiqué, permet d'établir le diagnostic.

L'examen otoscopique a pour but de contrôler l'état du conduit et du tympan.

L'examen audio­ métrique se fait à l'aide de la voix ainsi que d'un diapason.

Le sujet normal entend la voix chucho­ tée à 4,5 rn et la voix normale à 6 rn de distance.

La perte auditive dépasse environ 30% lorsque les mots chuchotés ne sont pas compris à 2 rn et lorsque la conversation n'est pas comprise à 4 m.

Le diapason en vibration, appliqué sur l'os mas­ toïde (situé derrière l'oreille), permet de compa­ rer l'audition par voie aérienne et par voie osseuse: le diapason est mieux perçu par la voie osseuse que par la voie aérienne du côté atteint en cas de surdité de conduction, tandis qu'il est nettement mieux perçu par la voie aérienne que par la voie osseuse du côté atteint en cas de surdité de perception.

L'examen audiométrique s'effectue à l'aide d'un audiomètre qui émet des sons de fréquence et d'intensité variables et enregistre les mesures précises de ce que le patient entend sous la forme d'une courbe.

Il permet ainsi de remarquer que les sons aigus sont mal perçus en cas de surdité de perception, tandis que la mauvaise perception des sons graves révèle une surdité de conduction.

D'autres examens sont destinés à étudier l'état du labyrinthe, la mobilité du tympan, l'état de la trompe d'Eustache par exemple, ou encore à examiner le fonctionnement de la cochlée.

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Séance de rééducation suite à un implant cochléaire chez un enfant.

La cochlée Cl.

est la partie ventro-postérieure du labyrinthe gj -oreille interne -, enroulée en spirale et Î renfermant l'organe auditif proprement dit, � désigné sous le nom d'organe de Corti.. »