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Grand oral du bac : LE DÉVELOPPEMENT DES FACULTÉS

Publié le 01/02/2019

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ent des opérations sur des opérations, des pensées sur des pensées ou des situations, qui n’ont pas nécessairement de relations avec le monde réel, l’univers de l’expérience concrète. Cette capacité à raisonner sur des énoncés abstraits résulte de la constitution chez l’adolescent d’un

 

▼ Dans nombre de pays en voie de développement, comme ici en Afrique, les structures scolaires sont différentes. L’école a lieu en plein air et les enfants quel que soit leur âge et leur niveau scolaire apprennent avec le même professeur, souvent faute de moyens supplémentaires.

 

certain nombre de systèmes opératoires, qui sont à la base de l’activité intellectuelle de l’adulte, et dont les principaux sont la logique ou système syllogistique, la notion de proportionnalité et la faculté de combiner.

 

Les tests d’intelligence

 

Les facultés mentales ne se développent pas isolément, hors de toute référence à l’hérédité et au milieu de vie, mais selon un processus spécifique ayant ses paliers et ses lois propres. La connaissance de ce processus a permis d’établir des tests d’intelligence auxquels on soumet les enfants

Entre neuf ans et treize ans, apprentissage et éducation ne font qu’un. Les méthodes d’acquisition ont évolué. Aujourd’hui, la pédagogie privilégie les notions de stimulation et d’encouragement.

 

pour évaluer leur niveau de compréhension et de réflexion. Ces tests sont chargés d’apprécier l’écart en plus ou en moins par rapport à une norme, à une classe d’âge de référence.

 

Toutefois, il convient de se montrer prudent quant à leur interprétation: le mauvais résultat à un test n’implique pas une déficience intellectuelle. Il existe une infinité de raisons pour lesquelles un enfant n’a pas fourni les réponses adéquates. Dans le développement d’un enfant, tant de facteurs -mentaux, affectifs, physiques, socioculturels- entrent en jeu qu’ils peuvent influer négativement sur le résultat d’un test.

 

La personnalité et le comportement

 

Les fonctions mentales, l’intelligence, et l’affectivité sont les trois composantes fondamentales de la personnalité. C’est la totale harmonie de l’une et de l’autre qui assure le développement et l’équilibre de la vie psychique. Au cours de l’apprentissage, l’enfant découvre autant le monde extérieur que lui-même. Il apprend à se connaître par les réactions que son comportement provoque chez son entourage. Il expérimente et teste en permanence les adultes. Cette phase est essentielle de même que le regard des autres. Les erreurs que l’enfant commet, déclenchent parfois chez l’adulte une attitude de déception ou d’impatience que l’enfant intègre alors dans son comportement comme une conduite d’échec. Celle-ci peut à la longue lui inculquer le sentiment d’inaptitude à tout apprentissage, sentiment lourd de conséquences pour sa vie future et ses relations avec autrui.

. Auckland/Tropix

« Le développement des facultés menee à porter de l'attention aux objets de formes et de couleurs variées.

L'ouïe Les sons sont des vibrations.

Dans le ventre de sa mère, le fœtus perçoit déjà des bruits.

Peu après la naissance, il manifeste un grand plaisir quand on lui fait entendre l'enregistrement d'un cœur qui bat comme il le percevait dans l'utérus maternel.

Il se met alors à gigoter dans tous les sens et à émettre de petits cris stridents.

Très tôt, le bébé réagit aux sons et se tourne automati­ quement vers la source du bruit.

Son ouïe est déjà bien développée mais, comme pour la vue, il préfère le son de la voix humaine et le bruit produit par les conversations.

Vers l'âge de 6 semaines, l'enfant sourit quand il perçoit ou entend un adulte qui lui parle dou­ cement.

C'est aussi vers cette époque qu'il com­ mence à écouter très attentivement tous les bruits qui peuplent son environnement, comme de la musique, ou bien les sons émis par les appareils ménagers, l'aspirateur ou la machine à laver, au lieu de se contenter de réagir quand ill es entend.

L'odorat Dès la naissance, le nouveau-né reconnaît l'odeur de sa mère et peut l'identifier à coup sûr.

Vers un ou deux mois, le nourrisson commence à réagir à des odeurs inhabituelles.

Il fronce le nez et s'éloigne des odeurs fortes et désagréables.

Toutefois, il ne semble pas avoir de préférences pour des odeurs particulières.

Par exemple, il ne fera pas de distinction entre un parfum sucré et une odeur de fromage si prononcée fût-elle.

En revanche, il montre des préférences en matière de goût.

Si on lui donne des biberons contenant des substances différentes, il tétera plus longtemps et plus avidement la plus sucrée.

Si on lui offre un liquide amer ou aigre -de l'eau salée ou vinaigrée -, il fera la grimace et se met­ tra même peut-être à pleurer.

L'IDENTIFICATION DE MOTIFS PAR LES NOURRISSONS i Le nouveau-né ne présente a que des réflexes moteurs élémentaires: téter, saisir ou agripper, bâiller, s'étirer, cligner des yeux et éternuer.

.....

Contrairement à ce que l'on croyait Il y a quelques dizaines d'années, le nouveau-né voit; Il s'intéresse à son environnement par courtes périodes de 5 mn, environ toutes les deux heures.

Ces périodes s'allongent au cours des premières semaines.

Dès l'âge de cinq semaines, les bébés sont fascinés par les visages; au début, Ils ne distinguent que les objets proches (à une vingtaine de centimètres d'eux); ils commencent à accommoder pour voir de loin vers l'âge de trois mols.

' Résultats d'une expérience mettant en évidence les préférences visuelles des nouveau-nés à différents âges.

moins de trois mols ..

plus de trois mols. »

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