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Grand oral du bac : LES HÉPATITES

Publié le 28/01/2019

Extrait du document

Le virus D

 

Ce virus présente la singularité de n'infecter que les patients déjà atteints par J'hépatite B. Il peut donc se présenter soit en infection simultanée à celle du virus B (avec un développement concomitant), soit en s'ajoutant à une hépatite B chronique déjà développée depuis longtemps. La période d'incubation est mal connue. Ce virus est contagieux à toutes les phases de la maladie, et surtout juste avant le début de la phase ictérique. Il aggrave alors les problèmes hépatiques, et on observe souvent l'apparition d'hépatites fulminantes dont le taux de mortalité est de 20%. Dans la forme chronique, une cirrhose, parfois mortelle, se développe dans 60 à 70% des cas. L'hépatite D se transmet surtout par le biais des aiguilles contaminées. Il s'agit donc surtout de toxicomanes intraveineux, déjà porteurs d'une hépatite B chronique. Le vaccination contre l'hépatite B protège a fortiori contre l'hépatite O. Le virus est surtout présent en Amazonie, en Afrique centrale, au sud de l'Italie et dans les pays du Moyen-Orient.

 

Les virus E, F et GB

 

Le virus E est de transmission bucco-anale et sa période d'incubation est de 15 à 64 jours. L'épidémiologie mondiale et le tableau clinique sont très

 

proches de ceux du virus A. Un testspécifique permet de le différencier en fonction des protéines particulières produites par chacun de ces virus. Le virus E est loin d'être anodin puisque le taux de mortalité des femmes enceintes touchées peut atteindre 20%. Les virus F et GB ont été reconnus très récemment. Cela montre que la recherche sur les hépatites n'est pas encore finie ...

 

Les hépatites médicamenteuses et toxiques

 

Certains médicaments peuvent provoquer des hépatites. L'examen d'un patient atteint d'ictère commence donc par J'identification des médicaments pris durant les semaines précédentes. Les médicaments recherchés sont des antibiotiques, des antituberculeux, le paracétamol, des hormones. Lorsque le patient cesse de prendre le médicament incriminé, il guérit alors assez rapidement et spontanément. Mortellement toxique, le champignon amanite phalloïde détruit le foie.

 

Le rôle du médecin

 

Dans tous ces cas d'hépatite symptomatique, le médecin doit aider son patient à supporter psychologiquement sa maladie. En effet, les malades d'hépatites redoutent souvent de transmettre le virus à leur entourage, particulièrement à leurs enfants et à leurs conjoints. Ils craignent aussi d'éventuelles réactions hostiles dans leur milieu de travail. De fait, les réactions sont souvent violentes et démesurées à l'égard des personnes atteintes de maladies encore mal maîtrisées, surtout lorsqu'elles sont d'origine virale. L'autre tâche qui incombe au médecin est de convaincre son patient d'utiliser de façon systématique des préservatifs.

« Les hépatites est trop tardive, ces cellu les continuent à se multi­ plier rapidement (c'est ce qu'on appelle une métastase) .

Les hépatites virales Ces malad ies ne sont réellement étudiées que depuis les ann ées 1960.

Elles commencent à être mieux comprises au niveau de leur s mécanisme s d'action (surtout en ce qui concerne le virus B).

De nos jours encore, on continue à identifier et à isoler de" nouveaux ,, virus de l'hé patite ...

En 1967 ont été différenciés les virus B (à longue durée d'incubation) des virus A (à courte durée d'incubation).

Les autres virus ont long­ temps été répertoriés comme «non-A, non-B "· Aujour d'hui, on recense sept virus différents res­ ponsables des hépatites : A, B, C, D, E, F et GB ..

To utefois, les formes A, B et C sont les plus répan­ dues.

Tous ces virus ont une activité de destruc­ tion plus ou moins intense du foie.

Les hépati tes virale s sont le plus souvent as ymptomatiques.

Parfois cependant, le patient souffre d'ictère, terme médical désignant une peau jaunie.

Dans ce cas, après une période d'in­ cubation variable selon les virus, la maladie com­ porte généralement trois phases : la phase dite « préictér ique" de trois à huit jours, qui associe un état grippal (maux de tête, courbatur es et douleur s articulai res) et des troubles digestifs ; la pha se "ictérique "• qui dispar aît en trois semai nes: en plus de l'ict ère lui-même (peau jaune), les urines sont foncées et les selles plus ou moins décolor ées, le foie est un peu sensible à l'examen et augmente de volume.

La derniè re phase est la phase de guérison (après un ou deux mois le plus souvent) .

Lors de la maladie, on peut retrouver dans le sang certaines protéines (transaminases) que l'on doit doser pour établir le dia gnostic.

On peut aussi doser dans le sang la quantité de protéines fabriqu ées par le virus lui-même (antigènes), ou produites par l'organisme pour lutter contr e le virus (anticorps).

De façon plus générale, la maladie prend plu­ sieur s formes.

Sous sa forme habituelle, les symptômes disparaissent rapidement et sponta­ nément.

Aucun traitement n'est nécessaire, mais une hygiène accrue et l'abstinence en matière d'alcool sont exigées.

La forme fulminante est une forme rare (0,5% des cas) et très grave.

Elle concerne surtout les virus B et C.

Son action est rapide et peut être mortelle.

L'insuffisance hépa­ tique nécessite un passage en service de réani­ mation et une greffe du foie si la destruction hépatique est importante.

Sous la forme chronique persistante, la maladie dure plus de six mois.

Il faut surveiller les fonc­ tions hépatiques, mais aucun traitement n'est effi­ cace.

La forme chronique active est une forme particulièrement grave: les risques d'insuffisance hépatique, voire de cancer , sont important s.

Là encore, la greffe du foie peut être nécessaire.

Le virus A C' est le plus anodin et le plu s rép andu.

Il est transmis par voie sanguine ou dige stive : l'eau, les matièr es fécales et la consommation de fruit s de mer contaminés.

La période d'incubation du virus A varie entre trois semaines et trois mois.

Pe ndant cette période, il est éliminé dans les matièr es fécales.

Ensuite, le virus se manifeste par des épisodes fébriles, des troubles digestifs, puis un ictère et une asthé nie (état de fatigue général) 1818 i La transmission du virus de l'hépatite A a s'effectue par la salive.

Il est très répandu en Afrique et dans l'ensemble de l'Asie.

i Le virus de l'hépatite B se transmet a par le sang, la salive et le sperme.

Il est particul ièrement virulent en Afrique et en Extrême-Orient.

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• - -� i Le virus de l'hépatite C est particulièr ement a dange reux.

Il est transmis par le sang, essentiell ement les transfusions sanguines, et par le sperme.

pendant un mois environ.

Le virus ne se transmet plus quand la maladie a commencé à se mani fes­ ter (sous forme d'ictère ou de fatigue).

Au niveau de la répartition mondiale (épi­ démi ologie mondiale), la Fra nce est peu tou­ chée, ainsi qu'une grande partie de l'Eur ope et l'Amérique du Nord.

L'Afrique et l'Asie sont, en rev anche, des continents où l'hygiène est sou­ vent mauvaise, ce qui favorise la prolifér ation du virus.

L'inf ection par ce virus est devenue de plus en plu s souve nt symptomatique.

En effet, il y a quelques années, les enfants étaient les plus tou­ chés (et c'est encore le cas dans les pays du tiers­ monde).

Ceux-ci ne s'en apercevaient souvent pas, leur système de défense immunitaire étant plus efficace que celui des adult es.

Or, l'orga­ nisme garde la mémoir e des virus qu'il a déjà rencontrés, ce qui lui permet de les éliminer en cas de nouv elle infection : on dit alor s qu'il est immuni sé.

Grâce aux mesures d'hygiène qui ont beaucoup progressé, les adult es d'aujour d'hui n'ont pas été infectés étant jeunes, et de ce fait ne sont pas immuni sés.

Or, ces personnes peuvent entrer en contact avec le virus à n'imp orte quel moment de leur vie.

Si cela se prod uit dans leur vie adulte, la maladie sera le plus souvent asymp­ tomatique, mais pourra aussi présenter des symp­ tôme s plus visibles, avec une possibi lité de rechute, unique ou multiple.

Pour la préve ntion, on a util isé pendant long­ temps des protéines produites par des systèmes immunit aires atte ints (a nticor ps) à inje cter (s 'adr essa nt surtout aux person nes dont le conjoint est infecté).

Ces traitement s sont effi­ caces et inoffensifs, mais n'assurent une protec­ tion que pendant quatre à six mois, et nécessitent donc des injections fréquentes.

Ils ont l'avantage d'agir quasi imm édiatement.

Aujour d'hui, le vaccin désormais disponible contr e cette hépatite est cons eillé aux per­ sonne s ay ant touj ours vécu en Europe de l' Ouest ou en Amérique du Nord et qui voyagent dans les zones à risque, aux toxicomanes qui échangent des seringues, aux personnes qui ont des partenaires sexuels multiples, aux hémo­ philes fréquemment transfusés, au perso nnel de garderies ou d'établ issement s pour enfants, aux personnels saignants.

Ce vaccin est obtenu à partir du virus A inactivé.

Il faut attendr e deux semaines après la vaccination pour que l'orga­ nisme produise ses propres défenses.

La protec­ tion dure un an au moins.

Une étude a démon­ tré que le vac cin est efficace à 94 %.

Il n'a pas d' eff ets seco ndair es graves, tout au plus une légère sensibili sation à l'endr oit de la piqûr e, survenant chez un tiers des adul tes vaccinés.

Rappe lons que si la cont amination par le sperme ou le sang est contrôlable, celle par la salive, plus rapide, l'est moins.

Le virus B Le virus de l'hépatite B, très répandu, est cent fois plus infectieux que celui du sida.

De plus, des études épidémi ologiques mené es au Canada indiquent que le nombre de malade s atteint s par l'hé patite Ba triplé en dix ans à peine.

On les ren­ contr e principalement dans certaines parties du monde : en Asie (Chine, Corée, Taiwan, Viêt­ nam), en Afrique et dans beaucoup de pays du pourtour méd iterranéen.

Le mode de transmission est sexuel, périnatal (de la mèr e à l'enf ant) ou «parentér al", ce qui signifie que le virus peut être transmis par toute. »

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