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Grand oral du bac : LES MALADIES

Publié le 29/01/2019

Extrait du document

Les maladies mentales

 

Les maladies de l’esprit sont extrêmement diverses. La tendance actuelle de la psychiatrie, exprimée dans des systèmes internationaux de classification, refuse de conserver l’opposition maladie mentale/maladie organique qui a prévalu pendant près d’un siècle. Elle rejette en tant que dogme les théories d’ordre psychanalytique, fondées notamment sur le complexe d’Œdipe cher aux héritiers de Freud. La notion de névrose (maladie de la personnalité avec inadaptation à la réalité), par exemple, a disparu des tableaux anglo-saxons des maladies mentales au profit d’une approche plus symptomatique : troubles anxieux, affectifs ou du comportement. Les troubles de la personnalité se traduisent par la présence globale et durable de traits ou de tendances déviant sensiblement de ce que l’on attend de l’individu dans le contexte de sa culture ou de sa société et qui handicapent sa vie sociale ou professionnelle. La déviation par rapport aux différents types de personnalités normales s’accompagne d’un manque de souplesse dans les relations, d’une souffrance pour l’individu ou pour son entourage, d’une tendance à répéter les mêmes attitudes et les mêmes échecs, et d’une grande vulnérabilité devant les épreuves traversées.

 

Les troubles de l’humeur sont les modifications de l’état de joie ou de tristesse qui ne se justifient pas par la situation réelle. Les troubles dépressifs majeurs ou mineurs, durables ou limités dans le temps, se manifestent par une trop grande tristesse apparente, une diminution des activités,

 

une perte de l’intérêt ou du plaisir à agir, des perturbations du sommeil et du rythme alimentaire, une fatigue en principe plus importante le matin, un sentiment de dévalorisation ou d’inutilité, une difficulté à se concentrer, des idées suicidaires ou une agressivité sans fondement. La mélancolie est la forme la plus intense de trouble dépressif. Les troubles maniaques, à l’inverse, se traduisent par une surestimation de soi, des idées de grandeur, un désir de parler constamment, un défilement constant des idées, une hyperactivité dans tous les domaines, des décisions trop rapides.

 

Les démences sont une altération profonde du fonctionnement de l’esprit avec troubles de la mémoire et du langage, perte des repères dans le temps et dans l’espace, idées et discours délirants (inventions sans rapport avec la réalité), hallucinations auditives ou visuelles, perte des fonctions de raisonnement et d’apprentissage. La maladie d’Alzheimer est une forme de démence.

 

Les psychoses dont le modèle est la schizophrénie sont un trouble grave et durable de la pensée. Elles se caractérisent par le délire des idées et du discours, des hallucinations, un comportement désorganisé, une incapacité à intégrer la réalité. Le sujet semble vivre dans un monde intérieur, différent et inaccessible.

 

Les névroses ou états névrotiques rassemblent toutes les manifestations physiques et psychiques de l’angoisse et de l’anxiété non fondées sur un danger réel et mesurable, sans perte de conscience de la réalité. L’angoisse s’évacue souvent à travers des mécanismes de compensation qui la rendent plus supportables, comme l’hystérie où les manifestations physiques traduisent des conflits psychiques inconscients, les troubles obsessionnels compulsifs caractérisés

 

par des gestes ou comportements incontrôlables (lavage de mains cent fois répété dans la journée ou besoin irrépressible de voler dans un magasin, par exemple), les phobies et leur peur irraisonnée d’un animal ou d’une situation, les accès de panique. Les addictions sont la tendance permanente à satisfaire toujours le même besoin. Elles portent soit sur une substance (alcool, tabac, médicaments ou drogues), soit sur un acte (besoin de jouer de l’argent au loto ou au casino). Les troubles alimentaire les plus fréquents sont l’anorexie (perte d’appétit et refus de manger), le grignotage (plutôt sensuel) et la boulimie (plus agressive).

 

Aux troubles du fonctionnement il faut ajouter tous les déficits mentaux et intellectuels provoqués par les maladies héréditaires, congénitales (présentes à la naissance mais non transmissibles), les troubles neurologiques, les séquelles de maladies comme les encéphalites ou les tumeurs cérébrales, les suites d’accidents comme les traumatismes crâniens ou les intoxications sévères. Les innombrables causes possibles aboutissent à des perturbations profondes de la pensée, du comportement, de la communication et du langage. Dans de nombreuses maladies mentales, notamment dans les psychoses, la biologie moderne démontre l’existence d’une anomalie chimique dans le fonctionnement des neurones. Mais la même anomalie se manifeste différemment selon la personnalité ou la culture des individus. La maladie mentale, en dehors de celle qui résulte d’une destruction des neurones, est de plus en plus présentée comme une anomalie organique dont l’expression varie avec l’histoire de chacun, ce qui la relie aux travaux de Freud et de la psychanalyse.

« Les maladies sentant ainsi un tiers des décès de cause connue.

Il s'agit des infections respiratoires aiguës (dont la grippe et la bronchiolite ou les pneumocoques), des diarrhées, de la tuberculose, du paludisme, de l'hépatite B, de la rougeole, du sida, du tétanos néonatal, de la coqueluche et des parasites intes­ tinaux.

Mais les infections sont bien plus nom­ breuses: on estime que le nombre de séropositifs au VlH (virus de l'immunodéficience humaine, ou virus du sida) est compris entre 20 et 40 mil­ lions; 600 millions de personnes sont infectées par le paludisme; 200 millions de trachomes sont responsables de cécités; il existe encore 1 million de lépreux non stabilisés; une grosse épidémie de grippe peut toucher 1 milliard d'individus.

Des maladies que l'on croyait disparues ressurgissent comme la peste à Madagascar et en Asie du Sud­ Est ou le choléra en Amérique du Sud.

D'autres sont en pleine expansion comme la dengue dans le Pacifique et les Caraïbes, où elle a tué plu­ sieurs milliers de personnes en 1997.

Les maladies bactériennes sont dues soit à des germes, soit à des microbes qui envahissent le corps à l'occasion d'une faiblesse du système immunitaire ou d'une modification de l'environ­ nement.

Par exemple, les bacilles de la diphtérie ou du tétanos, le tréponème de la syphilis ou le vibrion du choléra menacent toutes les personnes qu'ils contaminent.

En revanche, le colibacille présent dans le tube digestif à l'état normal ne provoque une diarrhée ou une infection urinaire que si les défenses locales sont dépassées.

Les innombrables germes contenus dans l'air n'agres­ sent qu'une muqueuse respiratoire fragilisée, les germes de la tuberculose ou de la lèpre ne peu­ vent se développer que chez des sujets sensibles.

Heureusement, la plupart des bactéries sont sen- Chaque année ! voit apparaitre a un nouveau virus de la grippe et donc un nouveau vaccin créé par l'Institut Pasteur, qui anticipe sur les mutations du virus.

Après avoir .....

ravagé l'Inde, le goffe Persique et la Russie, le choléra atteint la France en 1832 et y fait 100 000 morts (Paris, Musée Carnavalet).

! La rougeole A (Ici, son virus) est la première cause de mortalité infantile en Afrique et en Amérique latine.

Elle tue chaque année près d'un million d'enfants âgés de 6 mois à 4 ans.

Le BCG .....

(vaccin contre la tuberculose) a été mis au point par les Français Albert Calmette et Camille Guérin dans les années 1920.

Il est obligatoire en France pour les enfants avant l'âge de 6 ans.

si bles aux antibiotiques existants.

Les maladies virales sont dues à l'un des 300 virus pathogènes identifiés, les plus nombreux étant responsables de simples rhumes fébriles.

Mais le sida, la fièvre jaune, la grippe, les encé­ phalites ou les hépatites virales sont des maladies redoutables soit par leurs complications, soit parce que le virus ne peut se multiplier qu'en détruisant l'organisme qui l'abrite.

Jusqu'à une date récente, aucun médicament n'était actif contre les virus.

La recherche contre le sida a per­ mis la mise au point de produits actifs contre le VlH ou, à défaut de les détruire, capables de ralentir la reproduction de virus courants.

Les maladies parasitaires sont une cause majeure de maladies dans le monde.

On classe les parasites en quatre groupes, sensibles cha­ cun à un type de médicaments et dont les espèces et les modes de contamination sont divers (présence dans les viandes d'arrimaux contaminés, piqûres d'insecte, eau contaminée, salades sauvages ...

): - les nématodes ou vers ronds sont représentés en Europe par les oxyures (fréquents chez l'enfant), les trichocéphales, les trichines ou les ascaris du tube digestif; ailleurs on trouve aussi des anguillules, des ankylostomes, des filaires, l'onchocercose ou cécité des rivières, l'anisakiase transmise par les poissons crus; - les cestodes ou vers plats comme les diffé­ rents ténias, le bothriocéphale, l'hyménolépis nana, l'échinocoque, les vers du kyste hydatique et de la cysticercose; - les trématodes, autres vers plats et courts, comme les différentes douves du foie et les schis­ tosomes de la schistosomiase; - les protozoaires formés d'une seule cellule, représentés par les amibes, le plasmodium du paludisme, les trypanosomes de la maladie du sommeil, les agents de la leishmaniose, de la pneumocystose, de la babésiose et plus cou­ ramment, en France, par les trichomonas de l'appareil génital, les giardias ou les lamblias du tube digestif.

Toutes les maladies infectieuses évoluent selon un même schéma, mais à des vitesses dif­ férentes: contamination, incubation, invasion,. »

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