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Grand oral du bac : Les muscles

Publié le 12/11/2018

Extrait du document

On parle également de muscles volontaires car ils sont actionnés

 

selon notre volonté. Enfin, ils sont dits striés car au microscope optique ils montrent une succession de stries. Un muscle squelettique est composé d'une multitude de cellules musculaires très allongées (jusqu'à plusieurs centimètres de long pour un diamètre de 20 à 70 millièmes de millimètre, ou micromètres). Elles sont regroupées en faisceaux par des tissus comportant de nombreux vaisseaux sanguins. Les muscles sont fixés aux os par l'intermédiaire de tendons. Le tissu musculaire squelettique renferme également des cellules adipeuses, stockant les graisses.

Des récepteurs sensoriels sensibles à la tension et à la vitesse de contraction des muscles sont également présents. Ils jouent un rôle fondamental dans le contrôle du mouvement. Enfin, on observe des fibres nerveuses motrices, venant de la moelle épinière ou du cerveau, dont le rôle est de déclencher la contraction musculaire. Cette interaction avec le système nerveux se fait, au niveau du muscle, par l'intermédiaire d’une structure particulière appelée plaque motrice.

Notre corps comporte plus de 600 muscles. Leur taille et leur forme sont variables, mais tous ont en commun de produire des mouvements grâce à leur capacité à se contracter.

 

Selon leur disposition et leurs points d'insertion, sur les os, les viscères ou sur d'autres muscles, ils engendrent une grande diversité de mouvements, d'ampleur très variable, de la mobilité corporelle (marche, mouvements du tronc, des bras...) à celle de la paroi des vaisseaux sanguins (augmentation ou diminution de leur diamètre).

 

À l'échelle microscopique, les muscles sont composés de cellules allongées, appelées fibres musculaires, qui contiennent dans leur cytoplasme des protéines contractiles. On distingue 3 types de muscles fondamentaux : strié, lisse et cardiaque.

Petit lexique

 

Cytoplasme : milieu interne de la cellule, composé surtout d’eau et de protéines, contenant le noyau et les autres organites.

 

Organites : éléments distincts, chacun entourés d'une membrane, présents dans le cytoplasme.

 

Protéine : molécule biologique composée d'une longue chaîne d'acides aminés.

 

Mitochondrie : organite de la cellule, limité par une double membrane, qui synthétise l'adénosine triphosphate (ATP), source d'énergie pour les êtres vivants.

 

Chromosome : élément du noyau des cellules, formé d'une longue molécule d’ADN associée à des protéines.

« LE TRAVAIL MUSCULAIRE Lorsqu'on effectue un mouvement, les muscles travaillent de manière dynamique, mais ils travaillent aussi de manière statique, en restant contractés lors du maintien d'une position.

La course ou toute autre forme d'exercice physique intense implique une plus forte consommation d'oxygène par le muscle (de l'ordre de 500 fois plus qu'au repos), ce qui sollicite la circulation sanguine, qui véhicule l'oxygène :la fréquence et le débit cardiaques augmentent (le débit peut passer d'environ 5litres à 25 1itres par minute) ; la fréquence respiratoire s'élève également.

Le muscle peut aussi exploiter ses ressources énergétiques sans utiliser d'oxygène.

L' ÉNERGIE DU MUSCLE La contraction d'une libre musculaire consomme de l'énergie, stockée sous forme d'ATP (adénosine triphosphate), une molécule fondamentale fabriquée dans la cellule par plusieurs mécanismes.

• �ATP peut être fabriqué à partir de I'ADP (adénosine diphosphate) grâce à la phosphocréatine, une molécule riche en énergie présente dans la cellule musculaire.

Cette réaction se déroule en l'absence d'oxygène.

• La cellule peut également le fabriquer à partir de ses réserves de glycogène, qu'elle dégrade en glucose, puis en molécules plus petites.

En cas de besoin, cette dernière étape se fait directement à partir du glucose sanguin libéré par le foie.

Ces réactions chimiques se font également en l'absence d'oxygène, mais conduisent à l'accumulation d'un déchet, l'acide lactique.

• La fibre musculaire a enfin la possibilité de produire de l'énergie en utilisant directement le glucose ou les graisses (acides gras) en présence d'oxygène.

Les muscles peauciers, insérés dans la peau, attachent le cuir chevelu au crâne tandis que les muscles masticateurs (le temporal, le masséter, les ptérygoïdiens interne et externe) actionnent la mâchoire inférieure.

LA FACE Les nombreux muscles de la face sont responsables des mimiques et de l'expression des émotions.

Les muscles zygomatiques, par exemple, sont impliqués dans le rire.

Les orbiculaires des yeux permettent de baisser les paupières et la bouche est entourée par l'orbiculaire des lèvres qui assure leur fermeture.

Six muscles donnent à la langue sa grande mobilité.

L E cou Les muscles du cou contrôlent les mouvements de la tête.

Le sterno­ cléido-mastoïdien permet d'incliner et de tourner la tête tandis que la contraction des trapèzes favorise son extension.

Des muscles profonds, les scalènes, jouent un rôle dans l'inspiration.

La déglutition est déclenchée par les muscles sus-hyoïdiens tandis que les muscles sous-hyoïdiens maintiennent l'os hyoïde (au dessus du larynx).

i!ii;Hl;f·fl • Les muscles de la face antéro-latérale sont composés du grand pectoral, du petit pectoral et du sous-clavier qui abaissent l'épaule, du grand dentelé et des intercostaux qui interviennent dans la respiration.

• Les muscles de la paroi antéro-latérale comprennent le grand droit de l'abdomen qui fléchit le tronc, le grand et le petit oblique pour la rotation du tronc.

Le transverse de l'abdomen est important pour la respiration et le maintien du système digestif.

• Sont regroupés parmi les muscles de la paroi postérieure, le trapèze qui élève les épaules et rapproche les omoplates, et le grand dorsal qui abaisse l'épaule.

LE MEMBRE SUPÉRIEUR L'tPAULE Le deltoïde et le sus-épineux écartent les bras du corps.

Le sous-épineux permet la rotation externe de l'épaule.

Le grand rond participe à la rotation interne du bras et le rapproche du corps tandis que le petit rond est rotateur externe.

Le sous-scapulaire rapproche le bras de l'axe du corps.

LE BRAS Dans la région antérieure, le biceps brachial permet la flexion du coude tout comme le brachial antérieur.

Le caraco­ brachial élève le bras.

Dans la région postérieure, le triceps brachial entraîne l'extension du coude.

L' AVANT•BRAS Ses muscles contrôlent les mouvements de l'avant-bras, du poignet et ceux de la main.

L:anconé est un extenseur de l'avant­ bras tandis que l'huméro stylo radial le fléchit.

Le supinateur fait tourner la paume de la main vers le haut(« geste du mendiant>> ) tandis que le rond pronateur réalise le mouvement inverse (pronation, pour prendre un objet).

Les subtils mouvements de la main et des doigts sont réalisés par de nombreux muscles : • le fléchisseur profond des doigts • le fléchisseur superficiel des doigts • le long fléchisseur du pouce • le fléchisseur du carpe • le fléchisseur radial du carpe • le fléchisseur ulnaire du carpe • le court extenseur radial du carpe • le long extenseur radial du carpe • le long abducteur du pouce • l'extenseur propre de l'index • l'extenseur commun des doigts • l'extenseur propre du 5' doigt • l'extenseur ulnaire du carpe.

LA MAIN Les muscles sont tous situés du côté de la paume.

• La partie charnue, prés du pouce, est appelée éminence thénar.

Elle contient les muscles commandant les mouvements fins du pouce (adducteur du pouce, court fléchisseur du pouce, opposant du pouce, court abducteur du pouce).

• Sur le côté opposé, en prolongement du petit doigt, se trouve l'éminence hypothénar.

On y trouve les muscles reliés au cinquième doigt (opposant du 5, court fléchisseur du 5, abducteur du 5) ainsi que le court palmaire qui tend la peau de l'éminence.

• Entre les deux éminences sont disposés des muscles permettant le rapprochement et l'écartement des doigts (lombricaux, interosseux dorsaux et palmaires).

LE MEMBRE INFÉRIEUR LA HANCHE Les muscles de la région fessière comprennent le grand fessier qui produit l'extension de la hanche vers l'arrière et sa rotation externe, le moyen et petit fessier qui écartent le membre inférieur vers l'extérieur.

Les muscles de la paroi postérieure de l'abdomen comprennent: le psoas­ iliaque qui joue un rôle très important dans le maintien de la colonne sur le bassin, les muscles pelvi-trochantériens qui écartent le membre inférieur du bassin, les obturateurs internes et externes, les deux jumeaux pelviens et le carré crural qui provoquent une rotation externe du membre.

LA CUISSE Parmi les muscles de la région antéro­ externe, on trouve : le couturier qui fléchit le genou, le quadriceps qui, au contraire, l'étend, le tenseur du fascia- lata qui écarte la jambe de l'axe du corps.

Les muscles de la région interne sont composés du droit interne qui provoque la flexion du genou et rapproche la jambe de l'axe du corps, le pectiné entraînant la flexion de la cuisse, les grands, moyens et petits adducteurs rapprochant la jambe de l'axe du corps.

Les muscles de la région postérieure, associant le biceps crural et le demi­ tendineux, sont des extenseurs de la cuisse et des fléchisseurs du genou.

LA JAMBE Les muscles antérieurs de la jambe regroupent le jambier antérieur fléchisseur du pied, l'extenseur propre du gros orteil et l'extenseur commun des orteils.

Le groupe des péroniers latéraux (long et court) assure une flexion de la plante des pieds et la rotation du pied vers l'extérieur.

Le péronier latéral n'est pas présent chez tous les individus.

Parmi les muscles postérieurs superficiels, on trouve le triceps sural (associant jumeaux interne et externe, soléaire) qui donne au mollet sa forme caractéristique, les deux jumeaux (interne et externe), le soléaire extenseur de cheville, très important pour la marche ou le saut, et enfin le plantaire grêle (absen t chez 5 % à 10 % des personnes).

Parmi les muscles postérieurs profonds, on trouve le poplité pour la flexion du genou, le fléchisseur commun des orteils, le jambier postérieur pour la flexion plantaire et le long fléchisseur propre du gros orteil.

LE PIED Sur le dos du pied, le pédieux est un extenseur des orteils.

Il est voisin du court extenseur du gros orteil.

Sur la plante du pied, on trouve l'abducteur du 5' orteil, le court fléchisseur du 5' orteil, l'opposant du 5' orteil, l'abducteur du 1" orteil, le court fléchisseur du 1" orteil, l'adducteur du 1" orteil, le court fléchisseur plantaire, l'accessoire du long fléchisseur • le long extenseur du pouce ._------------.L...------------...1.------------� commun, les lombricaux et les • D'autres muscles, situés en profondeur, contribuent au maintien de la colonne vertébrale et aux mouvements de la respiration.

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