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Histoire de la CROIX-ROUGE

Publié le 26/12/2011

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histoire

La plus haute autorité délibérante de la Croix-Rouge internationale est la Conférence internationale qui groupe non seulement les délégations de tous les organismes de la Croix-Rouge ci-dessus mais celles aussi des Etats participant aux Conventions de Genève. Ces conférences, qui revêtent un caractère mi-public, mi-privé, assurent l'unité des efforts de la Croix-Rouge. Elles se réunissent en principe tous les quatre ans. La première a eu lieu à Paris en 1867; la dernière en date, la vingt et unième, a siégé à lstambul en 1969. Avec sagesse, le règlement précise que la Conférence internationale  « ne peut s'occuper de questions d'ordre politique«. Une «Commission permanente « règle certaines questions de compétence dans l'intervalle des sessions et prépare celles-ci.

histoire

« 1.

Origines Des sociétés de secours 1.

Né à Genève le 8 mai 1828, Henry Dunant a 31 ans lorsqu'un voyage d'affaires le conduit en Italie.

La Lombardie est le théâtre d'une guerre courte mais sanglante qui oppose les armées françaises et sardes à celles de l'Autriche.

Le 24 juin 1859, au soir de la bataille de Solferino, Dunant constate que les blessés sont laissés dans un abandon quasi total.

Il s'indigne en voyant tant d'hommes mourir autour de lui du fait de l'impéritie de l'intendance et de la quasi-inexistance des services de santé.

2.

Poursuivi par ces scènes atroces, il écrit, trois ans plus tard, un livre qui va révéler au public la révoltante condition des blessés de guerre: «Un Souvenir de Solferino"· Comment faire cesser ce scandale? En créant, dans tous les pays, des sociétés privées de secours qui viendraient, jusque sur le champ de bataille, pallier la carence des services de santé de leurs armées respectives.

3.

Réaliser un tel projet dépasse les forces d'un homme seul.

Quatre Genevois se groupent autour de Dunant: le général Guillaume-Henri Dufour, Gustave Moynier et les docteurs Louis Appia et Théodore Maunoir.

Ils forment en 1863 le Comité inter­ national de secours aux blessés qui prendra par la suite le nom de Comité inter­ national de la Croix-Rouge (CICR).

Moynier le présidera pendant près d'un demi­ siècle.

A l'appel du Comité international, les Etats délèguent des représentants qui, réunis à Genève, en octobre 1863, décident la création de ces sociétés de secours aux blessés que Dunant appelait de ses vœux.

C'est la fondation de la Croix-Rouge.

Ces associations de ..

secoureurs volontaires ..

s'appelleront plus tard Sociétés de la Croix-Rouge: Croix-Rouge de Belgique, Croix-Rouge française, Croix-Rouge suisse, etc.

Elles sauveront des millions d'hommes.

Une convention signée à Genève 1.

Moins d'un an plus tard, la Croix-Rouge franchit une nouvelle étape.

En observant de près les guerres du moment (guerre de Crimée, guerre d'Italie, guerre de Séces­ sion, guerre du Schleswig), le Comité international a compris que les belligérants sont tout prêts à reconnaître la situation particulière des blessés et de ceux qui les soignent.

Ce ne sont plus ou ce ne sont pas à proprement parler des adversaires puisqu'ils ne prennent aucune part au combat.

Pourquoi, dès lors, leur faire subir les rigueurs de la guerre? En fait, on serait prêt à les épargner si l'on pouvait compter sur la réciproque et reconnaître aisément les véhicules, les bâtiments qui ont pour seul usage d'abriter des blessés.

2.

Le Comité international trouve la solution du problème.

Il propose que les Etats s'engagent, par traité, à neutraliser les blessés et ceux qui les soignent.

Un emblème. »

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