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LA CLASSIFICATION (2) On rassemble des organismes vivants.

Publié le 02/10/2014

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LA CLASSIFICATION (2) On rassemble des organismes vivants. Il faut donc rassembler l'enseignement commun et la totalité des descendants, pour essayer d'exploiter au maximum cette classification et le concept de descendance. I. VARIATION D'UN CARACTERE. Si un caractère varie, c'est que ce dernier présente deux états: - Un état ancestral (plus ancien), - Un état dérivé, résultat de la transformation (le plus récent). Le partage d'un état ancestral s'appelle la symplésiomorphie. Ce caractère est présent hormis nous (?). En étudiant les primates, on constate qu'ils possèdent tous des poils. Ces poils sont évidemment hérités d'un ancêtre commun. Mais, la seule présence de poils ne suffit pas à définir les primates. Ainsi, l'ancêtre hypothétique ayant présenté des poils pour la première fois est l'ancêtre des primates, mais aussi l'ancêtre de tout autre mammifère. La présence de poils est un caractère primitif partagé dans le cadre de l'étude des primates. C'est un degré de parité entre certains membres d'individus. Le partage d'un caractère dérivé s'appelle la synapomorphie. Cela détermine un groupe monophilétique (?). Un caractère dérivé et partagé est déterminant. Le problème est de discerner les caractères permettant d'identifier la culture des organismes vivants appartenant au même groupe. II. LA SPECIFICATION. Cet art de la spécification rencontre des difficultés d'application. En effet, tout élément de ressemblance n'est pas obligatoirement un caractère homologue. Certaines ressemblances sont des convergences. Une convergence est le résultat des acquisitions indépendantes, d'un même caractère au cours de l'évolution. Au départ, on se contente de formuler des hypothèses sur les caractères. Dans ces hypothèses, certaines ne peuvent s'avérer qu'être que des convergences. A partir de ces hypothèses, on construit tous les arbres possibles. On met alors en place des documents évolutifs. On maximise la continuité des états de caractères identiques dans cet arbre. Dans tous les arbres possibles, on essaye de mettre en place le moins de stades évolutifs possibles. On retient dans tous ces arbres possibles, le plus parcimonieux, c'est-à-dire celui qui présentera le plus petit nombre d'étapes évolutives. On retient la solution la plus simple, la plus économique en hypothèses de transformations. Evidemment, ce principe de la parcimonie, de l'économie dans l'établissement des arbres, ne nous permet pas d'obtenir un arbre parfait. Cet arbre doit être considéré comme une proposition ouverte et surtout liée à une procédure transparente. C'est une procédure lourde, mais qui a l'avantage de ne pas pouvoir être calquée sur un présupposé. O...

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