La Fracture du crâne.

« Fracture du crâne Fracture du crâne et traumatisme crânien concernées par les hémorragies provoquées par une esquille osseuse ou le déplacement brutal du cerveau au moment du choc.

Ces hémorragies intra-crâniennes sont redoutables ; elles sont souvent retardées et ne donnent de signes qu 'après plusieurs heures ou plu­ sieurs jours : il est alors difficile d'intervenir à temps pour le chirurgien.

Le cerveau est le siège de contusions avec ou sans hémorragies par ébranlement contre la face interne du crâne au mo­ ment du choc.

Les signes sont immédiats.

Comment suspecter une fracture du crâne ? Deux règles sont impérati­ ves pour ne pas passer à côté d'une fracture du crâne, surtout chez l'enfant à la maison : - tout coup violent, toute chute sur la tête sont à priori suspects, même si aucun signe n'a pparaît; -tout blessé inconscient après un accident est suspect de fracture ou de traumatisme crânien.

En dehors de ces deux règles, on observe des signes directs ou indirects.

Les signes directs sont les déformations du crâne et une douleur à la palpation, ils sont plutôt rare s.

Les signes indirects sont nombreux: -perte de conscience ; - troubles nerveux comme les troubles de l'équilibre, de la parole, de la vue qui simulent un faux état d 'ivresse ; - troubles du comportement; -écoulement de sang ou de liquide par le nez ou une oreille; -nausées, vomissements.

Il est possible qu'aucun signe ne soit décelable dans les minutes ou les heures qui suivent un traumatisme crânien.

On appelle le laps de temps entre l'accident et l'apparition des premiers symptômes l'intervalle libre .

C'est le temps néces­ saire pour qu'un caillot se forme et comprime le cerveau en cas d'hémorra­ gie intra-crânienne .

L'absence de signes ne signifie jamais l'absence de lésions.

Que faire devant un traumatisme crânien ? Le témoin doit d'abord faire le bilan de chaque victime selon les règles.

S'il suspecte un traumatisme crânien, il s'attache particulièrement à rechercher par l'interroga­ toire une notion de perte de connaissance, même brèv e, au moment du choc.

Toute personne ou tout enfant suspect de traumatisme crânien doit subir une radiographie du crâne et être mis en obser­ vation s i le médecin le juge nécessaire.

Il faut donc systématiquement appeler les secours publics, si l'accident a eu lieu sur la voie publique, ou faire évacuer le blessé, si l'acci­ dent a eu lieu à la maison ou au travail.

Toute personne qui présente ou a présenté un trouble de conscience, même léger ou provisoire , ou qui vomit après un accident doit être placée en position latérale de sécurité (PLS) et évacuée vers un hôpital par les secours médicalisés ainsi que tout enfant somnolent après une chute.

Toute personne qui a reçu un coup violent ou est tombée sur la tête mais ne présente aucun trouble de conscience doit être mise en position allongée et sur­ veillée, puis placée en PLS si des troubles apparaissent ATTENTION Les signes indirects de traumatisme crânien apparaissent tardivement.

Nausées, pertes d'éq uilibre, troubles du co m portement , troubles de la vision sont autant de symptômes qui , après un accident , exigent une évacuation urgente vers l'hôpital le plus proche.. »