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LA Médecine de 1950 à 1959 : Histoire

Publié le 13/12/2018

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LA

 

Médecine

 

Au CŒUR DE LA CELLULE

 

Le début des années cinquante est marqué par l’apparition d’outils nouveaux qui permettent d’aller de plus en plus loin dans la connaissance des phénomènes de la vie. Des substances fluorescentes et des molécules radioactives servent de marqueurs pour analyser le métabolisme complexe des cellules. Dès 1953, les Britanniques James D. Watson et Francis H. Crick découvrent la structure de l'ADN, l’acide désoxyribonucléique, la molécule porteuse des caractères héréditaires. Cette molécule se compose d’une très longue chaîne d'atomes disposés en forme d'escalier en colimaçon. Ils qualifient cette structure particulière d’«hélice double».

 

Toutes les cellules, sauf les globules rouges, sont composées d’une membrane nucléaire à l'intérieur de laquelle se trouve un noyau contenant les chromosomes. Le nombre de ces bâtonnets plus ou moins tordus est fixe pour une espèce déterminée. Chez l'homme, quelle que soit sa race, il y en a quarante-six regroupés en vingt-trois paires. Toute anomalie dans ce matériel génétique a une répercussion sur l'individu. Ainsi, en 1959, on observe que les enfants atteints de mongolisme ont trois chromosomes numéro 21 au lieu de deux. C’est pourquoi ce syndrome de Down est aussi appelé «trisomie 21».

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« LA MÉDECINE.

La mise au point du cœur-poumon artificiel permet dts opérations à cœur ou�-ert.

Ci-dessus: lt professeur Dubost, qui a effectllt la première opération à cœur ouvert en France, ou centre Marie· Lonelongue.

© Claude Schwartz tomes disposés en forme d'escalier en colimaçon.

Ils qualifient cette structure particulière d'«hélice double».

Toutes les cellules, sauf les globules rouges, sont composées d'une membrane nucléaire à l'intérieur de laquelle se trouve un noyau contenant les chromosomes.

Le nombre de ces bâtonnets plus ou moins tordus est fixe pour une espèce déterminée.

Chez l'homme, quelle que soit sa race, il y en a quarante-six regroupés en vingt-trois paires.

Toute anomalie dans ce matériel génétique a une répercussion sur l'individu.

Ainsi, en 1959, on observe que les enfants atteints de mongolisme ont trois chromosomes numéro 21 au lieu de deux.

C'est pourquoi ce syndrome de Down est aussi appelé (Vaccin Salk aux Etats-Unis et Lépine en France).

L'Institut Pasteur en fabrique des centaines de milliers de doses en une semaine.

Jusqu 'en 1952, les polyarthrites invalidantes étaient rebelles à tous les traitements.

C'est alors qu'apparaît la cortisone: le Corran· cyl fait toujours des miracles depuis près de quarante ans.

Arme favorite des rhumatologues, la cortisone bouleversera l'allergologie en traitant l'asthme et les eczémas.

D E LA PSYCHIATRIE À LA CHIRURGIE Avant 1950, on ne connaissait que trois thérapeutiques pour traiter les angoisses, les manies, la dépression ou l'agitation: les déri­ vés de l'opium, l'électrochoc et les barbituriques.

À l'hôpital Sainte­ Anne, on expérimente avec succès des molécules nouvelles qui ne se contentent plus de masquer les symptômes mais soignent en profon­ deur: la chloropromazine (Largactyl), les neuroleptiques, les ben­ wdiazépines (Tofrarzil), qui �gissent sur l'angoisse.

En 1956, apparaît un tranquillisant célèbre, l' Equanil.

En 1950, l'hypertension artérielle fait déjà des ravages.

On la soigne toujours avec des extraits d'ail et de la papavérine (vasodila­ tateur) lorsque apparaît en 1954 la réserpine, premier diurétique hy­ potenseur, puis en 1957 la chlorothiazide, molécule de synthèse ayant les mêmes effets.

Les inhibiteurs calciques et les enz.ymes ne seront inventés que dans les années quatre-vingt.

Dès 1952, l'embolie pulmo­ naire commence à être traitée avec des anticoagulants.

En 1958, les premiers antimitotiques permettent de lutter contre le cancer.

C'est le point de départ de toute la chimiothérapie moderne.

Le Pr Jean Bernard commence à sauver les enfants leucémiques par des exsangui­ notransfusions.

En 1960, l'association chimiothérapie et rayonne­ ments ionisants vient à bout de la maladie de Hodgkin.

Du cuRARE AU REIN ARTIFICIEL Dès 1951, le curare est utilisé pour obtenir une totale relaxa­ tion musculaire lors de certaines opérations chirurgicales: on peut enfin extraire une vésicule sans être gêné par les mouvements inces­ sants du diaphragme.

En outre, on ose arrêter le cœur d'un malade pour intervenir directement sur les valvules.

Un ballon de verre qui contient de l'oxygène et une pompe électrique remplacent le ca:ur et les poumons pendant l'intervention.

Les greffes de la cornée donnent de bons résultats, et la transplantation des reins commence à être pratiquée.

L'arrêt de la diurèse, qu'on appelait crise d'urémie, était toujours mortel.

Dès les années cinquante, des médecins américains découvrent le phénomène de dialyse artificielle à travers une fine membrane percée d'une multitude de petits trous.

Le sang circule d'un côté, et un liquide légèrement salé de l'autre.

Les impuretés, comme l'urée, émigrent à travers la membrane et sont éliminées par ce «rein artificiel"· Les premiers dialyseurs sont aussi grands que des machines à laver.

Enfin, la microchirurgie sous microscope permet des inter­ ventions sur la chaîne des osselets de l'oreille moyenne.

Les chimistes proposent aux chirurgiens des fils résorbables de plus en plus fins, ainsi que des matériaux nouveaux, bien tolérés par l'organisme, pour des prothèses aussi spectaculaires que celle de la hanche.

D Es ERREURs FATALES Mais l'enthousiasme des inventeurs prend quelquefois le pas sur la prudence.

C'est ainsi qu'un laboratoire de la région parisienne trouve un produit qui fait merveille contre la furoncu !ose: le Stalinon.

Il contient des sels d'étain et de la vitamine E (acide linoléique), mais on ignore hélas! que cet acide se dégrade au bout de quelques mois et modifie la solubilité des sels d'étain, qui sont alors stockés dans le cerveau où ils provoquent des ravages.

Le 28 juin 1954, le Stalinon est retiré des pharmacies: il a déjà fait 250 morts.. »

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