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LA REFLEXION ETHIQUE I.

Publié le 02/10/2014

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LA REFLEXION ETHIQUE I. INTRODUCTION. Du respect des valeurs éthiques, défile un certain nombre de principes retrouvés couramment en éthique. Ces principes sont: - le respect de la personne - le respect de son autonomie - le principe de justice - le principe d'honnêteté. De ces principes découlent un certain nombre de règles nous permettant de pratiquer notre exercice médical. Par exemple: la règle du consentement présumé, du secret médical, c'est également l'évaluation des bénéfices d'une thérapeutique, d'un examen complémentaire par rapport au risque encouru. II. POURQUOI A-T-ON BESOIN D'UNE REFLEXION ETHIQUE ? La réflexion éthique est nécessaire car: - elle permet la mise en évidence des enjeux posés par la recherche scientifique et posés par les innovations technologiques. - elle aide les acteurs de la santé (les médecins, infirmières...) à prendre des décisions dans des situations complexes, souvent conflictuelles. Elle permet ainsi d'orienter leur action. Une réflexion éthique est nécessaire quand une incertitude existe sur ce qui commande, auto-symbolise, interdit, sur une situation donnée. Elle essaye de déterminer le meilleur choix possible parmi toutes les possibilités offertes. Le meilleur choix est particulier à chaque situation, il implique l'existence de nos convictions philosophiques, religieuses. Personne ne possède la hiérarchie absolue des valeurs. Il n'existe pas d'ordre rigide des valeurs car ce serait insoutenable au regard des faits. Par exemple, l'Association Médicale Mondiale affirme que le bien du patient prône sur le bien collectif. Mais cette même association sollicite leurs patients pour participer à la recherche afin d'acquérir des connaissances utiles à la collectivité. Tout conflit des valeurs demande une résolution, un arbitrage passant par une discussion. Celle-ci ne doit pas imposer une hiérarchie des valeurs, mais doit permettre une cohabitation des valeurs partagées. Cette discussion permet d'élaborer des règles pertinentes, des normes valables pendant un certain temps, dans des situations données. Les décisions pourront toujours être remises en cause. Par exemple, le Comité Consultatif National d'Ethique a émis 3 avis (en 1989, 1991 et 1995) portant sur l'utilis...

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