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LA TEMPÉRATURE, LA FIÈVRE

Publié le 22/02/2012

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I. LES FIÈVRES INFECTIEUSES LES FIÈVRES NON INFECTIEUSES Jusqu'à présent, depuis 120 ans, on parlait de fièvre si la température corporelle montait au delà de 37°C le matin et de 37,5°C le soir. D'après une étude américaine réalisée par une équipe de l'université du Maryland, la température normale est de 37,2°C le matin et 37,7°C le soir. Cette étude montre en outre que les femmes ont naturellement une température plus élevée que les hommes, de quelques dixièmes de degré. Ces chiffres sont significatifs si quelques règles simples ont été respectées. La prise de la température intra-rectale par un thermomètre classique (à mercure) est la plus fiable ; les températures buccales ou sous les bras sont beaucoup moins sûres. Enfin, pour être exacte, la température doit être prise au repos et loin d'un repas, car l'activité physique comme la digestion font monter légèrement la température.

« 2.

De retour d'un pays tropical : - Amibiase hépatique - Infection bactérienne à Escherichia coli - Shigellose C.

Il existe une brûlure lors de la miction, des mictions trop fréquentes : • Si ce n'est pas le cas reportez-vous auxparagraphes D à I. 1.

La fièvre ne dépasse pas 38°C 38,5°C : il s'agit probablement d'une cystite . 2.

La fièvre atteint 39°C 40°C, chez un homme, le médecin pratique un toucher rectal qui révèle, au niveau de laprostate, (vers l'avant) une grande douleur : il s'agit probablement d'une prostatite . 3.

La fièvre atteint 39°C 40°C et il y a douleurs lombaires : on pense à une pyélonéphrite . D.

Il existe une éruption cutanée.

• Si ce n'est pas le cas reportez-vous aux paragraphes E à I. 1.

L'éruption est faite de taches rouges sur la peau, de tailles variables : a.

Ce sont de grandes plaques rouges foncées : scarlatine b.

Ce sont de petites taches rouges un peu espacées : rougeole , rubéole . 2.

L'éruption est faite de vésicules (petit décollement de la peau, en forme de petites gouttes, contenant duliquide) : - herpès , zona , varicelle - furoncle. E.

Il existe une jaunisse : • Si ce n'est pas le cas reportez-vous aux paragraphes F à I. 1.

En présence de douleur importante de la partie haute à droite de l'abdomen (hypocondre droit) on pense à uneangiocholite (infection due à un caillou, soit une lithiase dans les voies d'évacuation de la bile, c'est-à-dire dans le cholédoque). 2.

S'il n'y a pas ou peu de douleurs abdominales on pense à une hépatite virale . F.

Il y a un écoulement génital, des « pertes » souillant les sous-vêtements : • Si ce n'est pas le cas reportez-vousaux paragraphes G à I. 1.

Chez une femme on pense à une infection génitale de l'utérus, des trompes ( salpingite ) ou de l'ovaire. 2.

Chez un homme on pense à une orchite . 3.

Dans les deux sexes, dans les jours ou semaines suivant des relations sexuelles sans préservatif, on pense à unemaladie sexuellement transmissible .

a.

Il y a une ulcération indurée du gland chez l'homme, ou des lèvres génitales chez la femme : on pense à une syphilis .

b.

Il y des écoulements purulents génitaux : on pense à une blennorragie . G.

L'auscultation au stéthoscope retrouve des bruits anormaux : • Si ce n'est pas le cas reportez-vous auparagraphe H et I. 1.

Le médecin entend un souffle, on pense à une endocardite . 2.

Le médecin entend un frottement, on pense à une péricardite . H.

La fièvre s'accompagne de sueurs abondantes et le médecin palpe une grosse rate : • Si ce n'est pas le casreportez-vous au paragraphe I. 1.

La fièvre à un rythme de trois temps : d'abord très élevée (40°) avec une forte sensation de chaleur.

Puis lafièvre baisse un peu (39°) avec frissons importants et forte sensation de froid.

Enfin la fièvre tombe avecd'importantes sueurs.

Au retour d'un voyage sous les tropiques on pensera à une crise de paludisme . 2.

Si la fièvre est ondulante (monte et descend régulièrement) après ingestion de fromage de chèvre nonpasteurisé, on pensera à une brucellose . 3.

Il existe une pâleur importante, un pouls rapide et faible, une tension artérielle qui chute, des frissons « secouant» littéralement la personne, il s'agit probablement d'une septicémie . I.

La fièvre est accompagnée d'un amaigrissement, de nombreux ganglions diffus on parle de « polyadénopathies »chez une personne jeune à risque (toxicomanie par intraveineuse, homosexuel, partenaires multiples) on redoute uneinfection par le virus du sida . LES FIÈVRES NON INFECTIEUSES. Identifier l'origine de ces fièvres revient à parcourir la liste des nombreuses maladies qui ne sont pas dues à unagent infectieux (virus, bactérie, parasite, champignon ou mycose), et qui provoquent de la fièvre.

(Cette liste n'arien d'exshaustif.) A.

Les maladies thrombo-emboliques des artères et des veines peuvent se traduire par une fièvre.

C'est le cas parexemple de : - la phlébite - l' embolie pulmonaire - l' infarctus du myocarde.. »

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