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LE DÉVELOPPEMENT DU LANGAGE

Publié le 11/09/2013

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langage

 

Dès la naissance, le petit de l’homme a des compétences innées pour entrer en communication avec son

entourage :

- Sur le plan moteur, il présente des compétences liées à l’existence de réflexes archaïques telles que la

recherche de la source bruyante ou l’agrippement

- Le bébé est capable de transmettre son état affectif par la modification de son tonus postural

- Le bébé a des capacités d’émission vocale, il est en effet capable de signifier son inconfort par des cris et

des pleurs

- Le bébé est attiré par les voix humaines dès sa naissance. Il est capable de reconnaître la voix de sa mère.

Très tôt, l’oreille est fonctionnelle et il existe des expériences d’enregistrement in utero pour savoir ce que le bébé

entend. Schématiquement on distingue trois types de sons :

- Bruits sourds : celui de l’aorte abdominale qui chemine derrière l’utérus

- Grésillements plus ou moins continus provenant de voix extérieures filtrées par la ceinture abdominale

- La voix de la mère non filtrée.

On peut donc dire que très tôt, le bébé nage dans un bain de langage.

langage

« 2/6 www.mediprepa.com Progressivement, le bébé découvre que le langage est : - Un moyen de communication - Un moyen de manipuler la réalité.

Mais dans le même temps, l’acquisition du langage signifie pour le bébé la perte de la capacité à pouvoir exprimer ses éprouvés corporels.

Le langage est un moyen de distension de la perception corporelle qu’on a de soi.

II.

LE DÉVELOPPEMENT DU LANGAGE EST ÉGALEMENT LIÉ AU DÉVELOPPEMENT COGNITIF.

A.

Aspect psychologique.

Pour avoir accès au langage, il faut avoir accès à la fonction sémiotique dans laquelle le langage est une représentation en symboles des objets et des choses.

Cela correspond à la période préopératoire.

Il y a ensuite une corrélation entre : - Le niveau atteint pour le langage - Le niveau atteint par la pensée.

On peut cependant être normalement intelligent et présenter des troubles du langage, on a alors une dissociation entre le niveau intellectuel et le niveau du langage.

Sur le plan psychologique, le langage est un moteur du développement affectif et cognitif.

B.

Aspect biologique.

L’acquisition du langage nécessite également l’intégrité de l’appareil biologique qui concourt à sa perception et à sa réalisation.

Il faut en effet pour acquérir un langage de bonne qualité l’intégrité anatomique et fonctionnelle des organes impliqués dans la perception et la réalisation du langage.

1/ Le cortex cérébral. Il joue un rôle majeur dans l’analyse du langage et sa réalisation.

Il est à noter que chez le bébé, il n’existe pas de latéralisation corticale du langage, alors que chez un adulte, pour un droitier, le langage est situé dans l’hémisphère gauche.

Un bébé présentant une lésion de l’hémisphère gauche peut donc avoir un langage normal.

2/ L’appareil auditif. Toute perte de l’acuité auditive provoque des troubles du langage (pour produire des sons, il faut pouvoir les entendre).

Toute perte supérieure à 30 décibels sur les fréquences conversationnelles (comprises entre 250Hz et 4000 Hz) empêche l’acquisition du langage sans structures spécialisées.

3/ Les organes phonatoire. L’altération des organes phonatoires provoque des problèmes dans l’articulation des phonèmes.

C.

L’aspect social.

Le social intervient également dans l’acquisition du langage.

Très tôt, le bébé baigne dans un bain de langage.

La qualité du langage que l’on acquiert dépend de l’importance et de la qualité des stimulations linguistiques.

A l’heure actuelle, vers l’âge de six ans, 20% d’enfants ont acquis une syntaxe suffisamment structurée et qui correspond au langage utilisé à l’école.. »

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