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Le sida, évolution d'une épidémie mondiale

Publié le 06/12/2018

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Après l’Afrique, l’Asie figure parmi les préoccupations majeures de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) quant à l’évolution de l’épidémie. Sur les 2,5 millions de personnes contaminées par le virus en 1995, près de la moitié seraient des Asiatiques. La Thaïlande reste le pays le plus touché : 750 000 séropositifs pour 60 millions d’habitants, malgré l’instauration, depuis les années quatre-vingt-dix, d’une politique de prévention volontariste souvent citée en exemple. Néanmoins, ces campagnes commencent à porter leurs fruits, et l’usage des préservatifs se développe, alors que le nombre de personnes atteintes par les maladies sexuellement transmissibles est en régression. La situation devient beaucoup plus inquiétante dans des pays tels que la Birmanie, pourtant peu ouverte au monde extérieur, ou le Cambodge, encore largement désorganisé en raison de sa situation politique interne. Ces États disposent de moyens trop insuffisants pour mener des campagnes efficaces, quand ce n’est pas la volonté politique qui fait défaut. Selon l’OMS, la prostitution est le principal mode de transmission du virus en Asie. En Afrique, les Églises, plus encore qu’en Europe ou en Amérique, favorisent indirectement le développement de l’épidémie en préconisant l’irréaliste solution d’abstinence et, surtout, en condamnant

Même si l’épidémie de sida est toujours très menaçante dans les pays sous-développés, particulièrement en Asie et en Afrique, elle progresse à présent moins rapidement dans les pays industrialisés.

 

Certes, sur le plan médical,

 

la guérison par l’éradication du virus n’est pas encore possible ; toutefois, certains spécialistes estiment que d’ici à l’an 2000 le sida pourrait devenir une « simple » maladie chronique, tel le diabète.

« Montrer en quoi l'épidémie du Sida est le reflet des inégalités entre les différentes régions du monde économique. INTRODUCTION On dénombre aujourd'hui un certain nombre d'épidémies qui ont reculées après avoir été meurtrières comme la peste par exemple.

Cette maladie est à présentremplacée par d'autres fléaux et la comparaison avec le SIDA est donc inévitable.En effet le sida touche l'ensemble de la planète avec malgré tout une présence plus importante dan les pays du sud.A vienne en 2010 on a constaté une augmentation du nombre de malade dans le monde ; ceci s'explique notamment par différents facteurs :- l'ouverture des frontières qui favorise l'épidémie.- l'augmentation massive de la consommation de drogue.- l'augmentation de la prostitution. Malgré cela, pour les populations les plus touchées il existe des systèmes de fonds débloqués à cet usage : Le fond mondial contre le sida Le fond d'urgence du Président des Etats-Unis contre le sida. Au mois d'Octobre 2010, le fond mondial de lutte contre le sida a envisagé que sur la période 2011/2013 il serai capable de mobilisé environ 8,5 milliards d'euros.Les principaux contributeurs sont alors les Etats-Unis avec pas mois de 2,9 millions d'euros, puis en seconde place vient l'Europe avec une contribution de 6,5millions d'euros. Nous sommes donc en présence d'une rare mobilisation mondiale contre les maladies et les épidémies.

Malgré tout, certaines industries n'hésitent pas à profiter de cesfléaux pour financer leurs médicaments à des prix exorbitants ; laissant ainsi les populations les plus pauvres sans la possibilité de se soigner. I- Des inégalités géographiques majeures Dans les années 1980, l'épidémie de sida était partagée entre l'Amérique du Nord etl'Europe d'une part puis plusieurs régions de l'Afrique orientale, centrale et occidentale d'autre part.Trente ans plus tard, le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) a engendré l'unedes épidémies les plus meurtrières de l'histoire de l'humanité (plus de 30 millions de morts). Ainsi la géographie de la pandémie amène à distinguer l'Afrique subsaharienne avec plus de 22 millions de personnes infectées sur les 33 millions décomptées dans lemonde, de l'Europe de l'Ouest et de l'Amérique où l'épidémie est relativement contrôlée, mais également de l'Asie du Sud-est et de l'Europe orientale où elle sepropage rapidement aujourd'hui.La pandémie concerne pour l'essentiel les pays en développement (90% des cas) où elle est devenue un immense problème de santé publique. Le sida prospère à la fois sur les populations les plus pauvres et les moins instruites, sur les fractures des sociétés et des structures d'encadrement dans le cas de lafragilité de certains États.

La féminisation de la pandémie devra être soulignée comme marqueur des inégalités entre les sexes, et de la dégradation de la conditionféminine. La pandémie a des impacts dramatiques, au plan démographique, mais plus encore sur le développement : recul de l'espérance de vie, apparition de générationsd'orphelins à charge de leurs grands parents, quasi disparition de l'élite qualifiée des actifs (enseignants, soignants) et d'une partie de la main d'oeuvre agricole.

Enmatière de prévention et de traitement du sida, même si des progrès ont été accomplis (accès libre aux antirétroviraux génériques, Fonds mondial pour la lutte contrele sida), c'est un fossé qui sépare les pays développés des pays les plus pauvres, dont les pays de l'Afrique subsaharienne, où se trouvent les malades et les besoins entraitements ; mais la diffusion de ces traitements est lente et insuffisante. II- Une épidémie qui touche le monde entier. Nous observons une distinction Nord/Sud dans l'évolution de l'épidémie.

Cette distinction s'est favorisée à la fin des années 90.

Plusieurs exemples appuient notreargumentation. • La Russie Dans les pays de l'ancienne URSS on dénombre des augmentations de la consommation drogue et de la prostitution.En effet 80% des contaminés russes sont des drogués et le gouvernement Russe donne des chiffres alarmants ; en effet en 2015 le nombre de Russes contaminésatteindrai les 8%.Afin d'enrayer cet engrenage, de nombreux centres sont implantés au cœur des villes afin non pas de soigner les addictions mais au contraire de donner des soins et lapossibilité aux personnes de réaliser des analyses en ce qui concerne le dépistage, les IST et MST.

Mais il y a également une distribution de serringue stérile car àdéfaut de les soigner de leur addiction ces centres leur donne la possibilité de ne pas se faire contaminer et de ne pas contaminer les autres.Mais en Russie la prévention est devenue u programme d'Etat de lutte contre le Sida et en 1 an ils sont passés de 5 a 100 millions de dollars d'aide à la lutte. • L'Irak Dans un pays ou le corps et le sexe reste majoritairement tabou ; il s'avère que les protections telles que le préservatif restent également tabou.

Ce pays musulman oùla religion guide l'éthique ne se considère pas concernés par l'épidémie mondiale du VIH et de ces conséquences.D'après les étudiants de Bagdad, le virus serai peu développé dans le pays et le coupable qui est montré du doigt est bien sur « l'étranger ».Le virus est apparu dans les années 80 et le nombre de victime en Irak reste encore aujourd'hui inconnu (environ 20 cas de contaminations sur tout le pays d'après lesmédecins).La faute est en effet rejeté sur l'étranger et plus particulièrement sur l'affaire du sang contaminé français qui a touché 75% des malades en Irak.En 2009, moins de 50 cas ont alors été officiellement déclarés dans le pays.Ce qui prouve le déni de cette nation en ce qui concerne l'épidémie. • Afrique du Sud Dans cette partie du monde la maladie progresse de plus en plus sans avenir réel d'amélioration.

Le système de santé public est épuisé et passe de 10 à 17% des. »

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