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Les accidents du travail.

Publié le 07/10/2012

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Les accidents du travail. Certaines professions comportent des risques élevés d'accidents. Il est impératif de respecter strictement toutes les règles de sécurité, même si parfois elles semblent exagérées : c'est le seul moyen de prévenir les accidents. Les accidents du travail représentent un cinquième du nombre total d'accidents, toutes situations confondues. Leur coût annuel en vies humaines, séquelles définitives de blessures et journées d'arrêt de travail est considérable, supérieur au coût global des accidents de la route. Leur prévention et leur réduction est une nécessité humaine et économique. Quels sont les facteurs d'accident ? Il est évident que certains métiers comportent plus de risques que d'autres. L'analyse des facteurs favorisant l'accident peut aider à réduire ce risque. Les machines L'emploi de machines comporte en soi des risques, pour l'utilisateur ou pour l'entourage quand il s'agit, par exemple, d'engins de chantier. Bea...
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« Les accidents du travail La fatigue Des cadences trop soutenues, un mauvais état de santé, un manque de sommeil, la prise de médi­ caments, un petit déjeuner ou un déjeuner trop légers voire inexistants sont autant de facteurs de fatigue, donc de baisse de vigilance.

Le non-respect des règles de sécurité Pour gagner du temps, pour tenir un délai ou plus simplement par excès de confiance en soi et dans l'outil de tr avail, le non­ respect des règles de sécu­ rité est presque toujours présent dans l'analyse des causes d'accidents.

L'alcool L'alcoolisme et, à un degré moindre, le tabagisme et la prise de médicaments sont des facteurs certains d'accident.

L'interdiction de vente ou de distribution d'alcool sur les lieux de travail au moins en dehors des heures de repas a été une mesure très bénéfique, malheureu­ sement parfois contournée.

Que faire pour prévenir les accidents du travail? Intervenir sur le plan technique On peut multiplier les me­ sures passives de sécurité : - dispositifs inviolables de protection qui interdisent toute manœuvre humaine pendant le fonctionnement de la machine, doubles commandes, cellules photo­ électriques, grilles ; ces équipements ne doivent pas pouvoir être neutralisés; -diminution des risques par l'automatisation, le remplacement d'un produit dangereux par un autre moins toxique, ventilation ou aspirati on de vapeur maximales, stockage proté­ gé des produits et matériels à risque; -protection individuelle par le port du casque, de lunettes de sécurité, de chaussures de sûreté, de vêtements adaptés -en général non flottants - de gants isolants ou protec­ teurs, de dispositifs anti­ chute.

Ces mesures gênent parfois leur utilisateur qui a tendance à les négliger par excès de confiance ; - signalisation des lieux et matériels dangereux, à l'usage des personnes étrangères à l'atelier comme les agents de nettoyage ; -meilleure adaptation de la machine à l'homme pour diminuer la fatigue, de l'éclairage, du niveau sonore, de l'aération ; ces mesures d'ergonomie limitent les risques .

Changer les comportements La sécurité n'est pas seulement un ensemble de mesures techniques, c'est avant tout un état d'esprit.

La recherche de sécurité doit être un souci constant, un effort permanent de la part de l'exécutant comme de son encadrement.

Le respect des techniques e t des règles, le refus de cadences inacceptables, la prise de temps de pause suffisants relèvent de choix individuels.

Le rangement, l'ordre, la propreté des locaux, l'entre­ tien du matériel sont des habitudes collectives aussi utiles que des cadences raisonnables, des exigences de rentabilité adaptées aux capacités des exécu tant s.

La sécurité coûte cher par les équipements qu'elle exige, par la baisse de rendement qu'elle entraîne, mais elle est un investis­ sement dont une société industrielle ne peut se passer.

Pour en savoir plus: Il existe en France un organisme qui est chargé de tous les problèmes de sécurité et de prévention des accidents du travail : I'INRS (Institut National de Recher­ che et de Sécurité, 30 rue Olivier Noyer, 75680 Paris) .

Les médecins du travail, les responsables de sécurité, les sauveteurs-secouristes du travail peuvent également apporter leur concours.. »

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