L'horloge biologique : une belle mécanique

Dans l'intimité de la cellule, les chercheurs découvrent les mécanismes moléculaires qui donnent le tempo, le rythme des réponses biologiques de notre organisme. Les capteurs du corps qui permettent à cette horloge endogène d’être en symbiose avec son environnement sont mieux déterminés.

Les yeux ne sont pas les seuls à capter la lumière pour influencer l’horloge, la peau le fait aussi ! Nous sommes placés au centre de phénomènes cosmiques où nous apprenons qu ’il y a un temps pour chaque chose.

L'HOMME COSMIQUE

Les êtres vivants semblent préadaptés à des phénomènes cosmiques. La révolution de la Terre sur elle-même est en symbiose avec les rythmes circadiens. Les performances cérébrales sont à leur maximum au cours de la journée alors que les cellules qui participent à la lutte anti-infectieuse de l’organisme présentent un pic d’activité au milieu de la nuit. La révolution de la Lune autour de la Terre s’accorde au rythme infradien (période de plusieurs jours) du cycle endocrinien sexuel de la femme et la rotation de la Terre autour du Soleil correspond à des rythmes circannuels (environ un an) pour différentes activités biologiques ; par exemple, en plus de leur rythme circadien, les catéchola-mines qui augmentent la pression artérielle et le calibre des bronches pulmonaires ont un pic cir-cannuel en hiver.