Devoir de Philosophie

Médecine: Le diabète

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

Terme désignant plusieurs maladies, dont les facteurs communs sont une forte élimination urinaire et une sensation de soif intense, comme le diabète sucré ou le diabète insipide. Employé seul, ce terme fait référence au diabète sucré. Les troubles sont engendrés par des dysfonctionnements hormonaux ou génétiques. Le diabète (diabète sucré) est une affection chronique du métabolisme due à une insuffisance relative ou absolue en insuline. L'organisation mondiale de la santé, OMS (en anglais "WHO", World Health Organisation) distingue quatre stades différents de diabète : - stade du diabète potentiel : en raison de facteurs génétiques particuliers, le patient est exposé à un risque élevé de développer un diabète. Lorsque l'on procède à des tests de détection de diabète (Diabetes-Screening), ces tests se révèlent toutefois négatifs ; - stade du diabète latent : de graves contraintes corporelles et/ou psychiques peuvent favoriser, voire engendrer, l'apparition d'un diabète sucré. Lorsque l'on procède à des tests de détection de diabète, ceux-ci montrent pour la plupart des valeurs correspondant à une altération pathologique ; - stade asymptomatique : le sujet concerné ne se plaint certes subjectivement d'aucun symptôme significatif, mais les tests de détection du diabète révèlent tous une altération pathologique ; - stade du diabète manifeste : le patient présente les symptômes cliniques de l'affection, les tests effectués se révèlent positifs. La tolérance pathologique au glucose correspond au stade de l'affection caractérisé par une élévation pathologique de la glycémie après toute prise de nourriture tandis que la glycémie à jeun demeure normale. Ce stade peut se maintenir plusieurs mois, voire plusieurs années, pour ensuite déboucher sur une affection manifeste. Le diabète gestationnel correspond à un diabète survenant pour la première fois au cours de la grossesse. Dans certains cas, cette évolution peut être complètement réversible.

« Causes, symptômesUne insuffisance en insuline (relative ou réelle) conduit à une diminution de l'absorption de sucre dans les muscles etles cellules adipeuses de l'organisme.

Etant donné que les cellules ont cependant besoin de sucre (glucose) en tantque source d'énergie, on constate un accroissement de la formation de glucose par le foie (néoglucogenèse).

Lessubstances de base de cette production de sucre par le foie sont les protéines de l'organisme, qui ne sont alors plusdisponibles pour les autres systèmes métaboliques de l'organisme.Ceci conduit à une grande fatigue corporelle, un amaigrissement et un plus grand risque d'infection, puisque lesystème immunitaire est également affecté par l'insuffisance relative en protéines constitutives.L'augmentation de la formation de sucre dans le foie provoque une élévation réactive du taux de glycémie(hyperglycémie).

Lorsque le taux de glycémie atteint une certaine valeur, le sucre, normalement retenu dans lesreins, parvient dans l'urine par l'intermédiaire des reins (glycosurie).

C'est pourquoi le diabète sucré est égalementappelé "Diabetes mellitus" (urine mielleuse, sucrée comme le miel).

Autrefois en effet, un des critères entrant enligne de compte dans le diagnostic du diabète résidait dans le goût de l'urine.

Si celle-ci avait un goût sucré, onpouvait suspecter un cas de diabète. ComplicationsOutre le sucre, de l'eau est également sécrétée en abondance par les reins, ce qui peut conduire d'une part à unemiction abondante (polyurie), d'autre part à une déshydratation croissante de l'organisme.

Du fait de la pertesimultanée de substances minérales (électrolytes) par l'intermédiaire de l'urine, on peut observer une perte deconnaissance et parfois même un coma (coma diabétique), voire le décès du patient si les pertes ne sont pascompensées à temps.

Une infection, un effort physique extrême ou une privation alimentaire peuvent déclencher lecoma.

On distingue deux types de comas diabétiques. Coma acido-cétosiqueCette forme de coma représente environ trois quarts de l'ensemble des cas.

Elle est due à une amplification de lamétabolisation des graisses afin d'obtenir du sucre, processus dont les corps cétoniques constituent le produit final.Ceux-ci engendrent à leur tour une hyperacidité du sang pouvant conduire au coma.

Le coma acido-cétosique estavant tout observé chez les patients atteints du diabète de type 1, car la fonction de régulation du métabolismelipidique endossée par l'insuline est ici supprimée du fait de l'insuffisance absolue en insuline. Coma hyperosmolaireComa affectant essentiellement les personnes atteintes de diabète de type 2 ne pouvant plus assurer correctementleur équilibre liquidien.

La production d'insuline étant encore préservée, on n'observe pas de formation de corpscétoniques à partir du métabolisme lipidique, puisque celui-ci peut encore être influencé par l'insuline.

Contrairementau coma acido-cétosique, on observe en revanche des taux de glycémie excessivement élevés ( 650 mg/dl)conduisant à une élévation du glucose et ainsi, par réaction, à une perte accrue de liquide et d'électrolytes par lesreins.Le coma diabétique nécessite toujours un traitement intensif avec surveillance et contrôle précis de l'équilibrehydrique et de l'équilibre acide-base au sein de l'organisme.

Malgré cela, 10 à 20% des patients concernés meurentencore aujourd'hui de coma diabétique.Mais le cas inverse d'un coma survenant lors d'un diabète est également envisageable.Une erreur de dosage, des collations non respectées entre les repas, un abus d'alcool ou la pratique du jeûnepeuvent entraîner une hypoglycémie (taux de glycémie inférieur à 50 mg/dl), pouvant également conduire à uneperte de connaissance.

Contrairement aux complications liées à l'hyperglycémie, l'hypoglycémie doit être considéréecomme relativement inoffensive, car la substitution intraveineuse du glucose ou l'administration de glucose (bienentendu uniquement chez les patients conscients) contribuent à une régression rapide des symptômes. Complications Outre les symptômes plutôt aigus du diabète, on observe toute une série de complications chroniques à la suite d'undiabète sucré.

A cet égard, il est possible de relier la plupart de ces complications à trois causes déclenchantesprincipales. Microangiopathie diabétiqueC'est l'altération des plus petits vaisseaux sanguins dans l'ensemble de l'organisme).

L'épaississement des paroisvasculaires des petites artères entraîne une diminution de l'irrigation sanguine dans tous les organes concernés.

Lesorganes principalement touchés par cette perturbation de l'irrigation sanguine sont les yeux (rétinopathiediabétique) et les reins (néphropathie diabétique).

Dans la région des yeux, hémorragies et cicatrisations engendrentune dégradation progressive de l'acuité visuelle, un décollement de la rétine et éventuellement une cécité complète.Les altérations dans la région des reins provoquent une perte fonctionnelle insidieuse de l'organe concerné, pouvantconduire dans un premier temps à une déficience rénale puis éventuellement à une insuffisance rénale totale.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles