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Médecine: Diabète sucré

Publié le 22/02/2012

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Affection chronique, liée à une mauvaise régulation glucidienne. Le diabète est une maladie causée par le manque d'insuline dans l'organisme ou par l'incapacité de l'organisme à bien employer des quantités normales d'insuline. En temps normal l'organisme transforme en sucre les aliments que nous mangeons. Pour exécuter leurs fonctions, les cellules de l'organisme ont recours à cette réserve de sucre sous forme d'énergie. C'est l'insuline, une hormone produite par le pancréas, qui régularise la quantité de sucre. Lorsque le système manque d'insuline ou qu'il le gère mal, il y a certains déséquilibre dans l'organisme, notamment dans les reins.

« après destruction d'un certain nombre de cellules, à la manifestation définitive de la maladie.

A ce stade, l'insulinedoit être apportée à l'organisme de l'extérieur. Le diabète non insulinodépendant, ou diabète de type 2Cette forme de diabète est également appelée "diabète sénile" car elle est généralement observée chez les sujetsrelativement âgés (de 50 à 80 ans).

Les femmes sont nettement plus concernées que les hommes.

On opère parailleurs une distinction entre le diabète de type 2a sans obésité et le diabète de type 2b avec obésité.Contrairement au diabète de type 1, l'état métabolique du diabète sénile est relativement stable, la tendance aucoma acéto-cétosique est faible.

Le type 2 ne présente par ailleurs pas de véritable insuffisance en cellulesproductrices d'insuline.

Le corps du patient a besoin d'une grande quantité d'insuline pour empêcher la dégradationdes propres réserves de graisse de l'organisme.

C'est pourquoi on constate, même dans un premier temps, uneélévation de la quantité d'insuline dans le sang (hyperinsulinisme).

L'élévation de la teneur du sang en insulineprovoque en même temps une réduction réactive des récepteurs de l'insuline sur les cellules de l'organisme(régulation compensatoire de Down), ce qui engendre, malgré un taux d'insuline dans le sang plus élevé, uneinsuffisance relative en insuline.

Les sujets concernés nécessitent donc un taux d'insuline dans le sang relativementplus élevé pour obtenir la même diminution de la glycémie. Formes de diabète secondaireOutre les deux formes de diabète évoquées ci-dessus, il existe des formes de diabète dues à une alimentationinsuffisante ou mal équilibrée (diabète de malnutrition) ou à une destruction du pancréas à la suite par exemple d'unaccident, d'un cancer du pancréas ou d'une pancréatite. Causes, symptômesUne insuffisance en insuline (relative ou réelle) conduit à une diminution de l'absorption de sucre dans les muscles etles cellules adipeuses de l'organisme.

Etant donné que les cellules ont cependant besoin de sucre (glucose) en tantque source d'énergie, on constate un accroissement de la formation de glucose par le foie (néoglucogenèse).

Lessubstances de base de cette production de sucre par le foie sont les protéines de l'organisme, qui ne sont alors plusdisponibles pour les autres systèmes métaboliques de l'organisme.Ceci conduit à une grande fatigue corporelle, un amaigrissement et un plus grand risque d'infection, puisque lesystème immunitaire est également affecté par l'insuffisance relative en protéines constitutives.L'augmentation de la formation de sucre dans le foie provoque une élévation réactive du taux de glycémie(hyperglycémie).

Lorsque le taux de glycémie atteint une certaine valeur, le sucre, normalement retenu dans lesreins, parvient dans l'urine par l'intermédiaire des reins (glycosurie).

C'est pourquoi le diabète sucré est égalementappelé "Diabetes mellitus" (urine mielleuse, sucrée comme le miel).

Autrefois en effet, un des critères entrant enligne de compte dans le diagnostic du diabète résidait dans le goût de l'urine.

Si celle-ci avait un goût sucré, onpouvait suspecter un cas de diabète. ComplicationsOutre le sucre, de l'eau est également sécrétée en abondance par les reins, ce qui peut conduire d'une part à unemiction abondante (polyurie), d'autre part à une déshydratation croissante de l'organisme.

Du fait de la pertesimultanée de substances minérales (électrolytes) par l'intermédiaire de l'urine, on peut observer une perte deconnaissance et parfois même un coma (coma diabétique), voire le décès du patient si les pertes ne sont pascompensées à temps.

Une infection, un effort physique extrême ou une privation alimentaire peuvent déclencher lecoma.

On distingue deux types de comas diabétiques. Coma acido-cétosiqueCette forme de coma représente environ trois quarts de l'ensemble des cas.

Elle est due à une amplification de lamétabolisation des graisses afin d'obtenir du sucre, processus dont les corps cétoniques constituent le produit final.Ceux-ci engendrent à leur tour une hyperacidité du sang pouvant conduire au coma.

Le coma acido-cétosique estavant tout observé chez les patients atteints du diabète de type 1, car la fonction de régulation du métabolismelipidique endossée par l'insuline est ici supprimée du fait de l'insuffisance absolue en insuline. Coma hyperosmolaireComa affectant essentiellement les personnes atteintes de diabète de type 2 ne pouvant plus assurer correctementleur équilibre liquidien.

La production d'insuline étant encore préservée, on n'observe pas de formation de corpscétoniques à partir du métabolisme lipidique, puisque celui-ci peut encore être influencé par l'insuline.

Contrairementau coma acido-cétosique, on observe en revanche des taux de glycémie excessivement élevés ( 650 mg/dl)conduisant à une élévation du glucose et ainsi, par réaction, à une perte accrue de liquide et d'électrolytes par lesreins.Le coma diabétique nécessite toujours un traitement intensif avec surveillance et contrôle précis de l'équilibrehydrique et de l'équilibre acide-base au sein de l'organisme.

Malgré cela, 10 à 20% des patients concernés meurentencore aujourd'hui de coma diabétique.Mais le cas inverse d'un coma survenant lors d'un diabète est également envisageable.. »

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