Morphopsychologie : diagnostic par la physionomie .

« Morphopsychologie : diagnostic par la physionomie grandes tendances psychologiques : - le l eptosome, ou type asthénique, dont la taille est plutôt haute et le corps mince .

Il a une tête relativement petite et allongée, une cage thora­ cique plate et un long cou; - le pycnique, de taille moyenne à petite est généralement rond.

Le cou est court et le visage large; -le t ype athlétique est grand, musclé, sa cage thoracique est développée et il a une solide charpente osseuse.

D'après la morphopsychologie de Kretschmer il existe une relation entre la constitu­ tion et les maladies psycho­ lo giques.

Le type pycnique est plus souvent atteint de maniacodépression, les leptosomes sont plus sujets à la schizophrénie et les athlétiques souffrent plus souvent d'é pilepsie.

Mais ces corrélations sont fortement controversées par les médecins car elles ne résistent pas à une ana lyse sta tistique.

La classification de Carl Huter Avant Kretschmer, Carl Huter (1861 -1912) avait développé une autre théorie morphops yc hologique, très controversée.

Huter avait divisé le visage en trois parties (inférieure, supé­ rieure et moyenne).

Menton e t bouche La partie inférieure va jusqu 'a u nez .

Elle corres­ pond à la force physique et au pouvoir de s'imposer.

Un bas de visage large, puis sant serait le signe d'une personnalit é très volontaire.

Au contraire de s trait s fins signalerait une personnalité gouvernée par ses pulsions.

Nez et yeux La partie moyenne du visage part de la base du nez et va jusqu'aux sourcils.

Cette partie révèlerait certaines caractéristiques liées au tempérament.

Par exemple, des sourcils forts signalent un individu décidé .

Front Le front constitue la partie supérieure lié à l'intelli­ gence.

La forme du front donnerait des indications sur les capacités intellec­ tuelles.

Quelle est l'utilisation dela morphopsychologie ? Dans l e domaine médical, médecins, kinésith érapeu­ tes , ostéopathes peuvent parfois s'aider de la morphopsychologie afin de mieux comprendre leurs patient s.

Il s'agit pour eux non pas de lier un type de constitution à un type de personnalité, mais de savoir observer le patient et d'essayer de comprendre à quoi peut être lié un embonpoint excessif, une raideur particulière dans les mouvements , etc.

Ils s'a ttachent davantage à l'expression corporelle et au sen s que peut avoir cette expression.

Aussi contestable soit­ elle, la morphopsychologie est l'une des techniques utilisées par de nombreuses agences pour le recrutement des cadres, en fonction du profil transmis par l'employeur .

Letypeleptosome,ou asténique, indiquerait une tendance à l'introversion, tandis que le type pycnique indiquerait une tendance à l'extraversion: dans le groupe, le petit gros occupe plus souvent la fonction de clown que le grand maigre .

Dans les paires de clowns ou d'acteurs qui associent ces deux types morphologiques, on retrouve ces tendances; bien en tendu, les exceptions sont nombreuses.

On imagine facilement tous les dérapages possibles de la morphopsychologie employée à des fins de recrutement.. »