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Peut-on parler d'une médicalisation au 18e ?

Publié le 26/02/2012

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La médicalisation peut être entendue au moins dans deux sens, différents et complémentaires. Pour les uns, il désigne un progrès dans le domaine sanitaire et social. Pour d'autres, assez nombreux chez les historiens professionnels, il vise l'impérialisme croissant du savoir et de la technique médicale. Nous nous intéresseront surtout au sens de 18e siècle comme étant la fin du 18e siècle puisque c'est là qu'on remarque les grands changements en termes d'hygiène et de santé, ainsi que dans les hôpitaux.  Alors peut-on réellement parler d'une médicalisation au XVIIIe siècle ? Nous verrons dans un premier temps que le 18e siècle est un temps de progrès pour la santé et l'hygiène, mais que le système de santé reste archaïque et donc on peut se demander s'il y a une médicalisation au 18e siècle.

 

« C) Une méconnaissance des maladies et donc des moyens de soigner- Au 18e siècle on constate qu'il y a un problème avecla mortalité infantile et juvénile.

Ex en Anjou ; c'est 30% des enfants qui meurent.

Les maladies sont ou endogènes ; malformation, problèmes d'accouchement ou de coupe du codon.

Ou exogènes ; les maladies etc.

Donc on voit dans le cas del'accouchement l'incapacité de soigner en cas de complications.

Ex césarienne la maman meurt et dans le maintient en vie dubébé - Une formation initiale précaire : ex la sage femme c'est une femme qui a appris en voyant sa mère.

Pour lesmédecins on se base sur Aristote.

- Pour la médecine on pratique la « médecine du pied de lit » on ne fait pas de diagnosticsmais des pronostiques sur ce qui va se passer on se soigne pas vraiment puisque finalement le patient en sais autant que lemédecin.

- Pour la chirurgie, on fait ça sans anesthésie, sans désinfections, et généralement pour les amputations ou pourles césariennes, ça se fini toujours par un décès.

Donc on voit bien que durant le 18e siècle le système de santé est trèsrudimentaire.

Si on soigne et qu'on guéri c'est par hasard car on se base sur des conceptions de la maladie archaïques.

Donc onne peut pas parler de médicalisation.

Mais on remarque que c'est à la fin du 18e siècle un changement se produit pour lasanté et l'hygiène.

II) (Mais Des progrès dans la santé à partir de la fin du 18eme) A) On voit que ce changement est produit grâce au rôle des philosophes des lumières qui marque le départ de l'hygiénisme,puisqu'ils s'opposent aux pratiques des médecins.- On voit que les philos des lumières prennent conscience de l'incapacitéde soigner des médecins.

Ils préconisent donc l'inoculation de Variole (expliquer) Diderot et voltaire.

Les médecins sontcontre puisque ça va à l'encontre de la théorie des humeurs.- Et devant cette incapacité on favorise l'HYGIENE pour éviter detomber malade puisqu'on en sait pas soigner la maladie.

Ex ; Rousseau dans l'Emile ; un bon état physique pour éviter lesmaladies etc.

B) Apport des sciences - Cette prise de conscience s'accompagne d'un apport des sciences qui vient contredire le systèmedes humeurs des médecins.

Par exemple avec la pile de volta on fait l'expérience de la grenouille à laquelle on insuffle del'électricité et donc elle bouge, ce qui montre les influes nerveux.

Ce n'est plus des tempéraments qui régissent le corpshumain.

- De plus Bertholon qui émet l'hypothèse de l'électricité dans le corps humain, et avec cette conception on fait ensorte de stimuler le corps pour éviter les maladies.

Le corps manque d'électricité quand il est malade.

S'en suit une nouvelleconception de l'hygiène de vie, il faut manger raisonnablement, ne pas boire de vin, faire du cheval de la gymnastique.- Comme avec Lavoisier ; chimiste qui arrive à décomposer l'air = azote et oxygène.

Il les pèse ce qui produit deux masseséquivalentes, ça détruit la théorie des humeurs.

C) On a donc une nouvelle conception de la maladie et des manières pour l'éviter.

Donc remise en question qui amène denouvelles pratiques- Corbin le miasme et la jonquille : augmentation d'hab.

à Paris = plus de puanteur = de nouvellespratiques = - pots de chambres et cimetières déplacés de la ville.

Ce qui réduit les asticots, les ossements.

- Pour lesaccouchements = utilisation du forceps = faire tourner le bébé, utilisation d'un mannequin féminin pour simulerl'accouchement Smelli délivre des certificats.

On a la volonté de limité la mortalité infantile.

A partir de cette remise enquestion on fonde les bases de la médicalisation du 19e puisqu'on prend conscience de l'incapacité de soigner, mais même sion fait des efforts on ne peut pas parler de médicalisation au sens d'amélioration de la santé et du social.

III) Mais à la fin du 18e siècle médicalisation dans le sens d'encadrement de la société.

A) - On a toujours du mal à avoir recours aux médecins, on leur fait pas trop confiance, c'est cher, pour les personnesriches, on a un médecin, sinon on l'appelle le plus tard possible, ou on appelle le chirurgien qui est un sous médecin.

- Trèspeu de système d'assurance = Angl.

Riches pas besoins.

Pauvres ne peuvent pas cotiser.

C'est pour les classes moyennes.Friendly societies.

Un choix des individus.

B) - En prenant l'exemple de l'offre hospitalière on peut voir que la médicalisation au 18e siècle doit être prise dans le sensde l'impérialisme de la technique et du savoir médical.

- Tout d'abord = les hôpitaux ne soignent toujours pas, = regrouper cequi traine dehors : prostituées, pauvres, enfants perdus etc.

pour leurs apprendre un métier, faire des poteries.

Ce n'est pasvraiment un hôpital ; ex Naples Albergo di poveri.

Donc le progrès sanitaire est absent de cette période.- Dans lesfondations volontaires, comme dans les pays protestants on choisit les patients qu'on sait pourvoir guérir facilement pouravoir un bon taux de guéris et pour avoir des subventions, pour avoir des dons.

Donc la médicalisation dans le sens dudéveloppement médical n'a pas lieu d'être.

On peut considérer que ces deux arguments nous montrent que le progrèsmédical n'a pas lieu au 18e mais que pour ce qui est du social il y a une amélioration puisque les gens peuvent choisir decotiser et pour les rebuts de la société ils sont prient en mains et peuvent apprendre un métier.

- D'ailleurs les philosophescritiquent les hôpitaux car il y a une inégalité dans l'offre des soins, car on accepte que ceux qu'on sait soigner.

C) Finalement on voit que les conseils des philosophes sont suivis par certains pays pour diverses raisons mais la santé dupeuple, la médicalisation sociale et de santé n'est pas une fin en soi mais un moyen.- Dans le cas anglais ; on créer des. »

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