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CONSEILS DE MÉTHODE- LA DISSERTATION

Publié le 21/01/2020

Extrait du document

— vous devez enfin penser aux transitions qui permettront de passer d’un argument au suivant, et d’une partie à la suivante. Autrement dit, la rédaction de ce plan est capitale, puisque l’« allure » générale de votre copie en dépendra, et tout particulièrement son aspect démonstratif (n’oubliez pas qu’il s’agit de persuader un lecteur anonyme de la validité de vos raisonnements). Dites-vous bien que le temps passé sur le plan est loin d’être du temps perdu : mieux vaut donc y consacrer un peu plus que prévu, pour parvenir à un résultat satisfaisant, plutôt que de le bâcler — et de se retrouver ensuite égaré dans sa propre copie, sans avoir prévu suffisant ment ce qui doit suivre telle analyse ou préparer telle partie. \" ;

Quatrième étape .

Il est fortement conseillé de rédiger directement la copie au propre, sans ' passer par un brouillon complet. Cependant, on peut faire un brouillon . pour l’introduction, dans la mesure où elle a un rôle évidemment ’impor-tant de mise en appétit du lecteur : on s’attachera donc à son élégance formelle autant qu’à sa pertinence.

Cinquième étape

Pour le reste de la copie (différentes parties et conclusion), la rédaction s’effectue avec le plan sous les yeux : il s’agit maintenant de formuler et d’expliciter les idées et arguments déjà mis en ordre — ce qui ne doit pas poser de problème particulier. Écrivez en prenant votre temps pour formuler clairement ce que vous avez à dire. Évitez le jargon inutile, qui n’impressionne personne, mais aussi le style trop familier. Ne multipliez pas les allusions à votre pensée « personnelle » («je pense »...), puisque cette dernière est bien plutôt collective : trop user du « je », c’est être victime d’une illusion d’originalité, ce qui, philosophiquement, n’est pas très positif...

Sixième étape

Relecture de la copie. Bien entendu, tout le monde sait qu’il faut relire. Comment se fait-il alors que les correcteurs du baccalauréat aient si souvent l’impression que cela n’a pas été fait ? Relisez donc, attentivement, pour supprimer les fautes d’orthographe (à l’examen, une surabondance de fautes d’orthographe dans une copie peut coûter jusqu’à deux points de moins par épreuve), corriger une expression un peu défectueuse, compléter une phrase, etc. Si vous constatez un oubli important, sachez qu’une note en bas de page ou en fin de copie, appelée dans le texte par un chiffre entre parenthèses, est toujours possible.

simple (qui est quand même, et heureusement, le plus fréquent), votre devoir pourra suivre l’ordre d’exposition suggéré par l’extrait.

Quoi qu’il en soit, votre premier travail consiste obligatoirement à repérer clairement la thèse que soutient l’auteur — puisque c’est à son analyse que doit être consacré un aspect de votre copie. Pour cela, il est évidemment nécessaire de lire le texte plusieurs fois, de façon à vous en imprégner. Puis, il faut en préciser le plan, afin de mettre en place les différents moments de votre étude ordonnée.

Davantage encore que dans une dissertation « classique », l’ordre de votre exposition rédigée sera exactement l’inverse de celui de votre réflexion préparatoire. En lisant, vous découvrirez en effet des propositions, ou des phrases, qui peuvent se regrouper en parties. Il est alors possible de pratiquer une sorte de « remontée » progressive vers l’essentiel :

découpez le texte en parties ;

résumez chacune de ces parties en une phrase : vous obtenez le plan général du texte ;

résumez l’ensemble du texte en seule phrase synthétique, qui pourrait lui servir de titre : c’est la thèse de l’auteur ;

cherchez quel thème philosophique est concerné par cette thèse.

Pour rédiger votre devoir :

énoncez dès votre introduction le thème (ou problème) philosophique, la thèse de l’auteur et les moments successifs de son argumentation,

construisez autant de parties que vous en aurez distinguées dans le texte.

N.B. Il est absolument inutile, sous prétexte d’étaler vos connaissances, de vous livrer dans votre introduction à des considérations générales sur l’auteur — du genre « X est né en... c’est un grand philosophe allemand, ou français... son système se définit en général comme... », etc. — qui n’ont rien à voir avec le contenu précis du texte. C’est ce dernier qui doit constituer l’épine dorsale de votre devoir, les considérations évoquées sont tout simplement hors sujet.

2. L’intérêt philosophique

C’est ici qu’il y a lieu de composer à proprement parler un commentaire. Celui-ci doit s’appuyer sur les suggestions (thème et thèse) du texte : il n’est pas question de vous lancer dans des considérations tous azimuts sur, par exemple, la liberté, sous prétexte que l’extrait en parle d’une certaine façon. Le cours reçu dans l’année, même si vous le connaissez bien, ne doit jamais être restitué tel quel dans la copie ; il convient au contraire d’y choisir ce qui peut être utile au commentaire et de le remettre en forme.

« 12 ront chaque partie, puis les différents arguments à développer dans chaque partie, et les « exemples » et références qui viendront illustrer ces argu­ ments; - vous devez enfin penser aux transitions qui permettront de passer d'un argument au suivant, et d'une partie à la suivante.

Autrement dit, la rédac­ tion de ce plan est capitale, puisque l' « allure » générale de votre copie en dépendra, et tout particulièrement son aspect démonstratif (n'oubliez pas qu'il s'agit de persuader un lecteur anonyme de la validité de vos raison­ nements).

Dites-vous bien que le temps passé sur le plan est loin d'être du temps perdu : mieux vaut donc y consacrer un peu plus que prévu, pour parvenir à un résultat satisfaisant, plutôt que de le bâcler - ef de se retrouver ensuite égaré dans sa propre copie, sans avoir prévu suffi~afo 1 ment ce qui doit suivre telle analyse ou préparer telle partie.

· " Quatrième étape Il est fortement conseillé de rédiger directement la copie au prop~e, sans passer par un brouillon complet.

Cependant, on peut faire.

un b~bùîllon · pour l'introduction, dans la mesure où elle a un rôle évidemment'impor­ tant de mise en appétit du lecteur: on s'attachera donc à son élégap~e for­ melle autant qu'à sa pertinence.

Cinquième étape · Pour le reste de la copie (différentes parties et conclusion), la rédaction s'effectue avec le plan sous les yeux : il s'agit maintenant de formuler et d'expliciter les idées et arguments déjà mis en ordre - ce qui ne doit pas poser de problème particulier.

Écrivez en prenant votre temps pour formuler clairement ce que vous avez à dire.

Évitez le jargon inutile, qui n'impres­ sionne personne, mais aussi le style trop familier.

Ne multipliez pas les allu­ sions à votre pensée «personnelle » («je pense » ...

), puisque cette dernière est bien plutôt collective : trop user du« je», c'est être victime d'une illu­ sion d'originalité, ce qui, philosophiquement, n'est pas très positif...

Sixième étape Relecture de la copie.

Bien entendu, tout le monde sait qu'il faut relire.

Comment se fait-il alors que les correcteurs du baccalauréat aient si sou­ vent l'impression que cela n'a pas été fait ? Relisez donc, attentivement, pour supprimer les fautes d'orthographe (à l'examen, une surabondance de fautes d'orthographe dans une copie peut coûter jusqu'à deux points de moins par épreuve), corriger une expression un peu défectueuse, complé­ ter une phrase, etc.

Si vous constatez un oubli important, sachez qu'une note en bas de page ou en fin de copie, appelée dans le texte par un chiffre entre parenthèses, est toujours possible.

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