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Rassembler les matériaux - Méthodologie de la dissertation

Publié le 10/08/2014

Extrait du document

Durée : 40 minutes environ (épreuve de 4 heures)/ 25 minutes environ (épreuve de 3 heures)1

L'étude préliminaire du sujet fournit déjà une première série d'élé­ments : on les aura notés au brouillon afin de ne pas les oublier. Mais c'est un matériau mal dégrossi, désordonné, incomplet. Aussi le travail de recherche ne s'arrête-t-il pas là.

Une fois la problématique élaborée, vous voyez dans quelles direc­tions doit s'engager la dissertation. Le traitement du sujet commence vraiment avec la recherche des matériaux permettant de répondre aux questions de la problématique. Ensuite, il faudra organiser ces éléments, construire le plan de la dissertation.

Pour les idées personnelles : A vous de jouer ! Nul ne peut penser à votre place, heureusement. Mais ne confondez pas réflexion personnelle et « opinion « (voir plus haut, chapitre 3, p. 49 et suivantes).

Pour les exemples : A vous de jouer également et... de bien jouer ! Vous en trouverez, et de bons, dans vos lectures (philosophiques ou autres), dans votre expérience esthétique (théâtre, cinéma, expos, etc.), dans votre savoir (scolaire, technique, etc.). Certains exemples surgiront au moment du plan. Mais ne confondez pas exemple et anecdote : un exemple n'a de portée que s'il est analysé. Simplement décrit, il ne « donne « rien. Et surtout, ne racontez pas votre vie.

Pour les analyses (de mots, expressions, etc.) : encore et toujours à vous de jouer ! C'est au fil de la réflexion que celles-ci s'imposeront. Et, comme certains exemples, c'est au moment du plan, voire de la rédaction finale, que certains mots, expressions, notions à exploiter apparaîtront.

C'est pour les connaissances proprement dites que le problème se pose : Comment les chercher ? Où les trouver ?

Deux cas se présentent : la dissertation en temps libre et celle en temps limité. Quand on a un mois pour faire un devoir, la mobilisation des connaissances ne s'effectue pas dans les mêmes conditions que le jour de ...

1. Durée nécessairement approximative : tout dépend du sujet, de vos connaissances et de votre mémoire. De toute façon, si vous « séchez « devant le sujet, ne laissez pas filer le temps ; essayez de trouver quelques idées et passez à l'ébauche du plan : les éléments viendront sans doute avec le souci de mettre en ordre les quelques idées trouvées.

 

... l'épreuve : au bac, le seul anti-sèches autorisé, c'est la mémoire. Et celle-ci est moins facile à utiliser qu'une table des matières : la mémoire est un dictionnaire auquel il manquerait des pages.

·      SANS LIMITE DE TEMPS

Le travail de recherche et de culture personnelles est évidemment plus agréable quand on a « tout son temps «. Mais cela ne veut pas dire « papillonner « ni « butiner « n'importe quoi n'importe comment. Le temps est une bonne chose si l'on en fait bon usage.

Quelques principes, tout d'abord :

      Ne pas attendre la veille du jour de remise de la dissertation pour se mettre en quête d'informations et de connaissances : un devoir fait au dernier moment est rarement un bon devoir.

      Ne pas mettre le nez dans les livres, ne pas « fouiner « en biblio­thèque avant d'avoir lu, analysé et problématisé le sujet : comment voulez-vous savoir quelles connaissances vous seront utiles si vous ne savez pas à quoi, au traitement de quel(s) problème(s), elles vont servir ?

      Ne pas lire fébrilement un cours ou un manuel en essayant d'ima­giner un petit montage de morceaux choisis (rappel). Quelquefois, ce sont des parties du cours inexploitables à première vue qui, à la réflexion, s'avéreront utiles.

Quelques techniques, maintenant :

      Dans les bibliothèques, il existe des fichiers : fichiers par auteurs, par matières. Consultez-les. Faites sortir et empruntez les livres, textes ou articles auxquels ils renvoient et qui peuvent vous aider.

      Dans les livres, vous trouverez des tables de matières, des index : index nominum (liste des auteurs cités avec renvois de pages), index rerum (c'est-à-dire des questions ou des matières traitées, également avec des renvois de pages ou des indications de chapitre). Lisez alors les passages susceptibles de vous servir. Parfois vous ne trouverez rien : dans ce cas, « laissez tomber « ; ne cherchez pas à les utiliser à tout prix : le hors-sujet vous guette. Si vous rencontrez des éléments perti­nents, notez-les : mettez des signets entre les pages intéressantes : éven­tuellement, recopiez les textes ou fragments qui vous donneront de bonnes citations ou qui vous serviront de références.

 

      Il existe des encyclopédies, par exemple la fameuse Encyclopaedia Universalis : ne recopiez pas bêtement ce qui concerne votre sujet de réflexion. Mais sachez que vous y trouverez de très utiles informations (sur les sciences, les techniques, l'histoire des religions, etc.). Atten­tion ! Certains articles sont difficiles.

« l'épreuve: au bac, le seul anti-sèches autorisé, c'est la mémoire.

Et celle­ ci est moins facile à utiliser qu'une table des matières : la mémoire est un dictionnaire auquel il manquerait des pages.

• SANS LIMITE DE TEMPS Le travail de recherche et de culture personnelles est évidemment plus agréable quand on a « tout son temps ».

Mais cela ne veut pas dire « papillonner »ni « butiner »n'importe quoi n'importe comment.

Le temps est une bonne chose si l'on en fait bon usage.

Quelques principes, tout d'abord : - Ne pas attendre la veille du jour de remise de la dissertation pour se mettre en quête d'informations et de connaissances : un devoir fait au dernier moment est rarement un bon devoir.

- Ne pas mettre le nez dans les livres, ne pas « fouiner » en biblio­ thèque avant d'avoir lu, analysé et problématisé le sujet : comment voulez-vous savoir quelles connaissances vous seront utiles si vous ne savez pas à quoi, au traitement de quel(s) problème(s), elles vont servir ? - Ne pas lire fébrilement un cours ou un manuel en essayant d'ima­ giner un petit montage de morceaux choisis (rappel).

Quelquefois, ce sont des parties du cours inexploitables à première vue qui, à la réflexion, s'avéreront utiles.

Quelques techniques, maintenant : - Dans les bibliothèques, il existe des fichiers : fichiers par auteurs, par matières.

Consultez-les.

Faites sortir et empruntez les livres, textes ou articles auxquels ils renvoient et qui peuvent vous aider.

- Dans les livres, vous trouverez des tables de matières, des index : index nominum (liste des auteurs cités avec renvois de pages), index rerum (c'est-à-dire des questions ou des matières traitées, également avec des renvois de pages ou des indications de chapitre).

Lisez alors les passages susceptibles de vous servir.

Parfois vous ne trouverez rien : dans ce cas, « laissez tomber » ; ne cherchez pas à les utiliser à tout prix : le hors-sujet vous guette.

Si vous rencontrez des éléments perti­ nents, notez-les : mettez des signets entre les pages intéressantes : éven­ tuellement, recopiez les textes ou fragments qui vous donneront de bonnes citations ou qui vous serviront de références.

- Il existe des encyclopédies, par exemple la fameuse Encyclopaedia Universalis : ne recopiez pas bêtement ce qui concerne votre sujet de réflexion.

Mais sachez que vous y trouverez de très utiles informations (sur les sciences, les techniques, l'histoire des religions, etc.).

Atten­ tion ! Certains articles sont difficiles.

- Ne négligez pas l'apport des dictionnaires : dictionnaires « tout court », c'est-à-dire de la langue française (Littré, Robert, etc.) -très 74. »

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