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Résumé de texte

Publié le 31/03/2023

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« TERMINALE CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE FRANÇAIS LECON 3 : LE RESUME DE TEXTE Situation d’apprentissage : Au cours de leurs recherches à la bibliothèque, les élèves de la terminale découvrent une série de textes argumentatifs.

Séduits par la qualité argumentative et les thèmes desdits textes, ils en choisissent deux et décident d’en retenir l’essentiel.

Pour ce faire, ils s’organisent pour répondre aux consignes, résumer le texte au 1/4 de son volume et rédiger un texte argumentatif à partir d’un sujet portant sur un problème traiter dans le texte. SÉANCE 1 : REPONDRE AUX CONSIGNES Supports Texte1 : extrait de revue « Contrepoints » du 12 février 2014, MANI Ghana Texte2 : extrait de Fraternité Matin du 9 octobre 2013, Clément WINSAVI, Texte support n°1 : Immigration africaine : pourquoi quittent-ils leur pays ? Dans les dernières années, l’océan atlantique est devenu le cimetière de milliers d’immigrants tentant de gagner les Canaries à partir de la Mauritanie.

Pour environ mille euros chacun, gagnés dans l’économie souterraine à Nouakchott ou à Nouadhibou, les clandestins venus de divers pays d’Afrique noire se lancent dans la traversée ; entassés à 40 ou 50 et parfois 70 sur des barques de pêche relativement robustes une panne de moteur ou une trop grosse vague seront souvent mortelles.

Ils risquent tout pour ce voyage, et ils savent que leur futur ne sera pas aisé.

Certains y laissent leur vie, d’autres seront renvoyés chez eux et d’autres encore, qui atteindront leur destination, savent que leur existence n’y sera pas forcément plus facile.

Mais les difficultés qu’ils rencontrent dans leur pays poussent des milliers de jeunes africains à préférer l’exode, même clandestin. Pourquoi un tel afflux d’immigrés vers l’occident ? Pourquoi ces gens prennent-ils des risques frôlant le suicide ? Ils se retrouvent face à un choix difficile : « avancer, c’est mourir ; reculer, c’est mourir.

Mieux vaut avancer et mourir.

» Depuis la décolonisation, on voit l’accentuation du sous-développement.

L’Afrique subsaharienne doit importer la majorité des produits industriels dont elle a besoin.

Ceux-ci ont des coûts de plus en plus élevés, en raison de la forte dévaluation de la plupart des monnaies.

Aussi, la dette extérieure augmente dangereusement. De plus, les cultures vivrières qui doivent alimenter les populations sont sacrifiées au bénéfice de cultures d’exportation, au nom de l’impératif du développement.

Or, les pays du Sud n’ont aucune prise sur la fluctuation de cours de ces cultures qui sont fixés unilatéralement par les industriels occidentaux.

Devant faire face à la faim, la population doit chercher un endroit où le manger ne fera pas partie de la préoccupation quotidienne.

Une sorte de terre promise.

Et cet endroit, c’est l’occident. La seconde cause de migration est bien sûr l’injustice sociale et la grande précarité.

Depuis la fin de la guerre froide, les aides se sont effondrées à des niveaux jamais connus.

La lutte pour le pouvoir et l’accès aux richesses ont ouvert des conflits intérieurs et extérieurs de plus en plus dévastateurs.

Un Africain sur cinq vit une situation de guerre ; et la violence est en train de devenir le mode usuel des relations sociales entre cadets et aînés, riches et pauvres, ethnies et religions différentes. On ne peut nier que l’immigration irrégulière constitue l’une des principales préoccupations des pouvoirs publics et des citoyens des pays industrialisés.

Les moyens sont nombreux pour détourner la loi : entrée illégale dans le pays de destination, mirages blancs, dépassement des séjours autorisés, interprétation abusive du droit d’asile.

On connaît aussi la difficulté à renvoyer les candidats non désirés. Il faut reconnaître que les migrations venant des pays du Sud sont d’abord une conséquence de la surexploitation des écosystèmes et d’une main d’œuvre pauvre, insuffisamment protégée et non organisée. Piller les ressources naturelles d’une population, abuser de la faiblesse pour lui faire extraire des minerais, c’est exercer contre elle une véritable violence économique. Si même le risque de mort ne dissuade pas les clandestins, comment agir ? Il nous faut d’abord prendre davantage conscience des nombreuses difficultés que les migrants rencontrent au quotidien, bien qu’elles ne soient pas forcément les mêmes pour tous au même titre : une grande précarité au plan matériel (nourriture, entretien personnel, logement) et de difficultés d’accès aux soins, peu et parfois pas du tout de travail, et un travail mal rémunéré ; l’attitude inamicale d’une partie de la population locale ; un sentiment d’abandon et d’isolement du fait qu’ils sont clandestins, souvent l’abus de pouvoir de la part des forces de l’ordre ; des conditions de refoulement très dures, voire inhumaines.

Et tout cela est encore plus lourd pour les femmes et les enfants. Il est certain que la plupart des migrants préféreraient rester dans leur pays d’origine, parce qu’ils ont leur famille, leur culture, leurs racines.

Il est donc urgent d’aider au développement des droits humains, de la démocratie, du syndicalisme et de la protection de l’environnement dans les pays africains.

Mais il est vrai que les occidentaux doivent aussi aider à créer de l’emploi chez eux, en investissant dans l’industrie, le textile, l’agriculture, la pêche, l’élevage… Réduire la pauvreté en Afrique est le moyen le plus efficace pour lutter contre l’immigration clandestine. Les Etats d’Afrique doivent cesser d’agir comme dans les années de prospérité où l’Europe en plein boom industriel et immobilier avait besoin de main d’œuvre bon marché.

Les temps ont changé, l’économie moderne emploie peu de travailleurs, et les syndicats européens eux-mêmes en sont les premières victimes. Des hommes ont faim.

Rien ne les empêchera d’aller dans les pays où ils pensent qu’on ne connaît ni faim, ni l’arbitraire.

L’Afrique doit.... »

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