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Grand oral du bac : MYTHES ET MYTHOLOGIE

Publié le 30/01/2019

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mythes

 Ouranos, craignant d’être supplanté par ses enfants, les emprisonne dans le sein de Gaïa; plus tard, son fils Cronos, pour la même raison, dévore les siens. Dans les deux cas, le père est détrôné par le plus jeune de ses fils: Cronos blesse Ouranos, et de cette mutilation naît la déesse Aphrodite. Plus tard, il est à son tour enchaîné par Zeus. L’usurpation de Zeus détermine la titanomachie, guerre des dieux et des Titans. C’est l’époque des grands bouleversements terrestres, d’où éclôt une forme meilleure de la vie. Les Titans, vaincus par les Olympiens, sont enfermés dans le Tartare, prison d’airain située sous la Terre. Une autre légende fait de Pro-méthée, fils du Titan Japet, le créateur de la race humaine. Celle-ci, détruite par le Déluge à l’exception de Deucalion et de Pyrrha, est reconstituée par les «os de la terre», les pierres que jettent derrière eux les deux survivants.

 

La dernière génération est celle des Olympiens, dont le chef est Zeus, maître suprême de l’Uni-vers, «père des dieux et des hommes». Ses frères et sœurs forment avec quelques-uns de ses enfants le conseil suprême des dieux, les Immortels, nourris de nectar et d’ambroisie, qui tiennent leurs assemblées sur l’Olympe. Citons, entre autres Hestia, déesse du foyer, Déméter, déesse de l’agriculture, Héra, déesse du mariage, épouse en titre de Zeus, Poséidon, dieu des mers. Quant à Hadès (Pluton chez les Latins), il règne aux Enfers. La descendance de Zeus est innombrable; elle incarne les moindres réalités, naturelles et humaines, éternelles et historiques. Ainsi les nymphes, toutes filles de Zeus, à l’exception des méliades, nymphes des forêts de frênes, qui sont

 

Ce tableau de Zeus olympien, peint par Biasioli (vers 1820) représente une statue aujourd’hui disparue, comptant parmi les sept merveilles du monde.

La religion dominait entièrement la vie des Sumériens. Polythéistes, ils adoraient de nombreux dieux dont Shamash, le dieu du Soleil, auquel ils offraient de nombreuses offrandes.

 

filles d’Ouranos, symbolisent les sources, les montagnes, les vallons, les bocages, les chênes, etc., sous les noms de naïades, oréades, dryades, etc. De même, les héros (auxquels il faut ajouter les monstres et les animaux merveilleux) se comptent par centaines, fondateurs des villes, des arts, des sciences, ou bien criminels, malheureux, maudits; descendants de dieux, donc de Zeus, ils aiment et procréent abondamment.

 

La mythologie romaine

 

La mythologie romaine n’est pas qu’un simple assemblage constitué par les poètes à partir des légendes grecques. En réalité, une très ancienne mythologie, beaucoup plus étroitement liée que la grecque au vieux fonds indo-européen, a été intégrée dans le récit, à demi historique, à demi légendaire, des premiers temps de l’État romain. Sur ces fondements s’est édifié progressivement un vaste cycle des origines de Rome, formé d’une succession de légendes (légendes de Janus et de Saturne, d’Énée, de Romulus et de Rémus, légendes de la période royale), où se sont mêlés des emprunts à la mythologie grecque, des vies de héros fondateurs étrusques ou italiques, des traditions populaires, dont beaucoup avaient pour origine la nécessité d’expliquer un rite étrange, un tabou ou une œuvre d’art énigmatique.

 

Dès le IIIe siècle av. J.-C., un certain nombre d’anciens dieux romains ont été assimilés à de grands dieux grecs dont les attributions étaient à peu près semblables. Ces assimilations, tout en leur donnant de l’importance, les ont empêchés de développer une légende propre (sauf exceptions, comme Saturne et Mars, déjà mêlés aux légendes des origines). Dans la religion romaine de l’époque classique, Jupiter correspond à Zeus, Junon à Héra, Neptune à Poséidon, Minerve à Athéna, Orcus, Dis Pater ou Pluton à Hadès, Cérès à Déméter, Vesta à Hestia, Diane à Artémis, Vénus à Aphrodite, Mars à Arès, Mercure à Hermès, Vulcain à Héphaïstos, Saturne à Cronos, Ops à Rhéa, Proserpine à Perséphone, Liber (ou Bac-chus) à Dionysos, Sylvain à Pan.

mythes

« Mythes et mythologie ! Ce bassin rituel offert au temple A de Ningizsu date du fl•milfénaire av.

J.-C.

tion réelle.

Cette tension entre le réel et la cohé­ rence logique fait toute la signification et l'utili­ té du mythe.

Le mythe permet à l'individu de réconcilier son exigence de logique avec l'illo­ gisme apparent et les contradictions de la vie quotidienne.

Le mythe sert à dominer le réel, qui est incompréhensible.

La société et les individus créent un système logique intellectuel pour rendre compte de ce réel divers, contradictoire et en apparence illogique.

L'idéologie remplit à peu près la même fonction dans le monde moderne que le mythe dans les sociétés primi­ tives traditionnelles: «Rien ne ressemble plus à la pensée mythique que l'idéologie politique.

Dans nos sociétés contemporain es, peut-être celle-ci a-t-elle seulement remplacé celle-là.

Or, que fait l'historien lorsqu 'il évoque la Révolution française? Il se réfère à une suite d'événements passés, dont les conséquences lointaines se font sans doute encore sentir à travers une série non réversible d'événements intermédiaires.

Mais, pour l'homme politique et pour ceux qui /'écou- ......

Les textes sur la création du monde ne manquent pas.

Ce manuscrit du xV" siècle est en fait un texte d'Aristote sur tes plantes, ta tune et le soleil.

Ce tt_e gravure ......

evoque un épisode fort connu de ta Genèse.

Noé, te seul juste épargné par te Déluge, embarque des animaux pour fonder une humanité nouvelle.

tent, la Révolution française est une réalité d'un autre ordre, une séquence d'événements passés, mais aussi un schéma doué d'une efficacité per­ manente, permettant d'interpréter la structure sociale de la France actuelle, les antagonismes qui se manifestent, et d'entrevoir les linéaments de l'évolution future •• (Lév i-Strauss).

La mythologie On appelle mythologie l'ensemble des mythes propres à un peuple ou à une culture détermi­ née.

Tous les peuples de la Terre, à un certain stade de leur développement, ont eu des mytho­ logies, élaborées ou rudimentaires.

Dans les sociétés archaïques, malgré la diversité des mythologies, on trouve de frappantes analogies. »

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