Hathor

« vanter les beautés de l'Égyp­ te, pays de son père Rê, la douceur du Nil qui serpente à travers le pays, la richesse bucolique de ses rives ver­ doyantes .

Il promet à la bel- le, si elle accepte de les suivre, de lui construire des temples et de lui offrir à sa­ tiété la nourriture à laquelle elle est habituée .

La danse, la musique et la joie de vivre ne cesseront d'être présentes pour la célébrer .

Thot tend alors une coupe de vin à la déesse après avoir prononcé des formules magiques .

Un vin qui doit procurer l'ivresse et chasser tous les soucis.

Ha ­ thor se laisse envahir par une douce torpeur et, conquise par les discours des deux messagers, accepte de les suivre.

Et c'est un cortège joyeux qui accompagne le trio au son du luth, de la har­ pe et des sistres .

Le cortège passe par Philae, où Hathor est accueillie comme une rei­ ne.

La lionne sauvage, sédui­ te par tant de joie, se trans­ forme, purifiée par l'eau sainte du Nil, en déesse de l'amour .

Cette métamorpho­ se divine révèle une femme resplendissante, au visage su­ blime encadré de cheveux tombant en grandes boucles sur ses épaules et aux yeux éclatants .

A chaque endroit où elle passe, ce ne sont que fêtes et liesse populaire .

Kôm-Ombo, Edfou, Esneh et bien sûr Denderah, qui de­ vient sa ville, celle du cœur .

Rê peut enfin ceindre son front de l'image divine de sa fille sous la forme d'un uraeus protecteur.

Les métamorphoses S i Hathor devient l'une des déesses préférées des Grecs, qui n'hésitent pas à l'assimiler à leur Aphrodite, elle porte en elle pour tou-. »