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Héros de roman

Publié le 17/04/2014

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A cause du contexte historique notamment, le statut du héros dans les romans va être amené à se modifier sensiblement. Par exemple, dans Robinson Crusoé (1719)de Defoe, le héros moderne a rompu les amarres avec ses ascendants. Il ne doit sa réussite qu'à sa valeur personnelle.  Autre exemple, celui des romans picaresques. Ces romans ont pour héros un individu modeste, vagabond qui vit de ses larcins. Voir Gil Blas de Santillane écrit par Lesage et publié entre 1715 et 1735. Dans la Chartreuse de parme, le héros de stendhal adopte parfois le même comportement. Ce qui nous amène à parler du héros dans le romant d'apprentissage du 19ème siècle : Flaubert ,Balzac, Stendhal ou Maupassant. Son statut est remis en cause par Flaubert notamment(citez Madame Bovary ou L'educ...

« Frédéric Moreau dans l'Education sentimentale a plusieurs ambitions mais ne les mènent pas à son terme.

Le héros du roman d'apprentissage suscite donc moins l'admiration que le questionnement puisque son comportement est paradoxal, contradictoire.

Les romanciers ont utilisé ces héros pour dénoncer les travers de la société. Autre exemple chez le romancier naturaliste Zola. Ses héros sont des êtres ordinaires sans attributs exceptionnels et ne sont pas issus de milieux favorisés( citez l'Assommoir ou Germinal). Cette dimension humaine des personnages finit par forcer la sympathie du lecteur.

Les héros sont ordinaires car le romancier naturaliste veut mettre en scène des réalités de tous les jours et bannir les excès romantiques. Au 20ième siècle, cette crise du personnage va s'intensifier jusqu'au paroxysme. Les surréalistes puis les auteurs du nouveau roman(Duras, Simon, Sarraute, Beckett...) Ce mvt se caractérise par deux refus, celui de l'intrigue et celui du personnage traditionnel. Tout ce qui caractérisait le héros comme figure solide, immuable( profession, apparence physique, situation sociale...) disparaît.

Cette dilution du personnage s'accompagne de la mise en relief d'objets (Robbe-Grillet, les Gommes) qui deviennent des élément essentiels du récit et ceci en écho à la société de consommation naissante.

Chez Céline (Voyage au bout de la nuit,1932), Bardamu, le personnage ne s'appartient plus.

Il est condamné à subir passivement les ravages meurtriers de la guerre.

Désabusé, le héros est à la recherche de lui-même et se sent étranger à un monde qu'il ne comprend plus, qui lui échappe, citez l'Etranger de Camus ). Voilà pour un aperçu en espérant que cela puisse t'aider! Et il y tellement d'autres éléments que je n'ai pas analysé!. »

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