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La Ceinture d'Hyppolyte

Publié le 09/11/2012

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La Ceinture d’Hippolyte. Héraclès n'a à peine le temps de souffler qu'Eurysthée lui assigne une nouvelle épreuve. Le roi de Mycènes cède à tous les caprices de sa fille Admète et celle-ci exige expressément qu'on lui rapporte la ceinture d'or d'Hippolyté, la reine des amazones. Ce peuple guerrier est uniquement composé de femmes, elles ne connaissent ni la pudeur ni la pitié et sont célèbres pour leurs coutumes sauvages et cruelles, elles s'unissent aux hommes (avant de les assassiner) uniquement pour perpétuer la lignée féminine abandonnant ou tuant les nourrissons de sexe mâle ; on raconte aussi que, arrivées à l'âge de se battre, elles se coupent le sein droit pour mieux manier l'arc et le glaive et n'épargnent leur sein gauche seulement pour pouvoir allaiter leurs filles. Héraclès sait donc ce qu'il lui reste à faire et il met le cap vers l'est en direction de la Bithynie (au bord de la mer Noire, dans l'actuelle Turquie) ; accompagné par un groupe de volontaires il s'embarque donc une nouvelle fois à bord d'un navire.   En raison du climat défavorable la traversée de la mer Egée s'interrompt brusquement sur l'île de Paros, célèbre pour la pureté de son marbre blanc. La petite armée réalise rapidement que l'archipel n'a rien de paradisiaque quand deux des compagnons d'Héraclès sont abattus par des flèches à leur descente sur la plage. Les auteurs de se double meurtre ne sont autres que les quatre fils du roi Minos: Eurymédon, Chrysès, Néphalion et Philolaos ; ces derniers aimaient à prendre pour cible les pauvres voyageurs et naufragés qui avaient la malchance de s'échouer sur l'île. Cependant, cette fois-ci se sont eux qui jouent de malchance : à peine ont-ils le temps de voir leurs deux victimes tomber au sol qu'Héraclès est déjà en train de se précipiter sur eux brandissant sa massue et hurlant sa colère d'autant plus que les traversées en bateau le rendait particulièrement nerveux. En deux temps trois mouvements le héros écrase son arme sur le crâne des insouciants fils du roi de Crète et les tuent sur le coup. Mais Héraclès ne s'arrête pas là, il continue dans son élan, animé par une rage inassouvie, et s'attaque aux habitants de l'île, à l'intérieur même de la ville. Il fracasse les maisons, défonce les palais, écrase les récoltes... bref, le héros se convertit en véritable tornade dévastatrice. Pour apaiser cette furie la population décide de lui envoyer une ambassade capable de calmer les esprits ; profitant d'un moment de répit, les diplomates proposent au bouillonnant Hér...

« élan, animé par une rage inassouvie, et s'attaque aux habitants de l'île, à l'intérieur même de la ville.

Il fracasse les maisons, défonce les palais, écrase les récoltes...

bref, le héros se convertit en véritable tornade dévastatrice.

Pour apaiser cette furie la population décide de lui envoyer une ambassade capable de calmer les esprits ; profitant d'un moment de répit, les diplomates proposent au bouillonnant Héraclès de choisir deux hommes de l'île de Paros en remplacement de ses deux défunts compagnons.

Le héros accepte le marché, il met fin à ses ravages et choisit les robustes Alcéos et Sthénélos, les deux rejetons d'Androgée (lui-même fils de Minos et de Pasiphaé), pour substituer la perte de deux de ses soldats.

Héraclès reprend donc la mer avec le même nombre de combattants qu'à son arrivée sur l'île.

Les habitants de Paros ne sont pas mécontents de voir s'éloigner la flotte de cet homme caractériel qui détruisit leur ville sur un coup de colère.   Après plusieurs jours de navigation qui paraissent durer une éternité, Héraclès et son armée atteignent enfin les bords du continent en arrivant en Mysie (en actuelle Turquie).

Là, le héros et sa bande trouvent la généreuse hospitalité de Lycos, un homme constamment en guerre contre le peuple des Bébryces.

Toujours aussi serviable, Héraclès donne un petit coup de main à son hôte en exterminant à lui tout seul la totalité de l'armée ennemie ; il offre alors à Lycos l'immense région qu'il subtilise aux Bébryces, le territoire ainsi constitué fut dénommé Héraclée.

Mais Héraclès n'en a pas fini, il doit pénétrer plus loin dans les terres orientales pour trouver le royaume des amazones ; pour cela la petite armée traverse la Dardanie pour embarquer dans un port de la mer de Marmara, de là ils atteignent la mer Noire et après de longs jours de navigation, ils jettent l'ancre dans le port de Thémycire (Yhemiscra) en Bithynie. A la grande surprise d'Héraclès, Hippolyté lui rend visite dès qu'il met pied à terre, sans la moindre intention belliqueuse, comme s'il s'agissait de la réception d'un hôte de la plus haute autorité.

En descendant du navire, tous sont subjugués par la beauté sauvage de la reine, ses vêtements, composés de morceaux de fourrures hirsutes, laissent entrevoir une peau brunie par le soleil, des bras musclés par les combats à l'épée et de longues jambes sculptées tout au long de l'année par ses excursions à cheval, monté "en amazone".

Héraclès aussi a les yeux fixés sur la reine mais pas pour les mêmes raisons : son regard se dirige vers l'objet de sa venue en Bithynie, à savoir la ceinture d'or qui enveloppe la fine taille d'Hippolyté.

Cet objet incarne la. »

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