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LE MYTHE DES CHATIMENTS

Publié le 05/11/2012

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I- Introduction : Dans la mythologie grecque et romaine, les Enfers sont les lieux souterrains où descendent les âmes après la mort pour y être jugées, et recevoir le châtiment de leurs fautes ou la récompense de leurs bonnes actions. « Toutes les routes conduisent aux Enfers «, a dit un poète de l'antiquité, c'est-à-dire à la mort et au jugement qui doit la suivre. Les Enfers, autrement dit le "monde souterrain" ou l'Hadès étaient le lieu où résidaient toutes les ombres (ou âmes) des morts. Ils étaient situés soit sous la terre soit au delà du fleuve Océan à l'extrême occident dans une région où les rayons du soleil ne pénétrer jamais. C’est ici que régnaient Hadès et son épouse Perséphone. Les Enfers qu'ont connus les hommes durant l'antiquité n'ont absolument rien à voir avec la conception chrétienne de l'Enfer.Tout d'abord nous parlerons du plan des Enfers, et ensuite des grands châtiments. II- La répartition des Enfers Tout d'abord on y distinguait quatre grande régions principales : La plus voisine de la terre, était l’Érèbe, au-delà se trouvait l'Enfer des méchants, dans la troisième région était le Tartare, et la quatrième comprenait les Champs-Élysées. 1- Dans l'Erèbe, on voyait le palais de la Nuit, celui du Sommeil et des Songes : c'était le séjour de Cerbère, des Furies et de la Mort. C'est là qu'erraient pendant cent ans les ombres infortunées dont les corps n'avaient pas reçu de sépulture ; et, lorsqu’Ulysse évoqua les morts, ceux qui lui apparurent, dit Homère, ne sortirent que de l'Érèbe. 2- L'Enfer des méchants était un lieu extrêmement redoutable, c'est là que le crime subissait son juste châtiment, là que le remords rongeait ses victimes, là enfin que se faisaient entendre les lamentations et les cris aigus de la douleur. On y voyait tous les genres de torture. Cette région affreuse, dont les plaines n'étaient qu'aridité, les montagnes que roches et escarpements, renfermait des étangs glacés et des lacs de soufre et de poix bouillante, où les âmes étaient successivement plongées, et subissaient tour à tour les épreuves d'un froid ou d'une chaleur extrêmes. Elle était entourée de marécages bourbeux et fétides, de fleuves aux eaux croupissantes ou embrasées formant une barrière infranchissable, et ne laissant aux âmes aucun espoir de fuite, de réconfort, ni de secours. 3- Le Tartare proprement dit venait après cet Enfer : c'était la prison des dieux. Environné d'un triple mur d'airain, il soutenait les vastes fondements de la terre et des mers. Sa profondeur l'éloignait autant de la surface de la terre que celle-ci était éloignée du ciel. C'est là qu'étaient renfermés les Titans, les Géants et les dieux anciens chassés de l'Olympe par les dieux régnants et victorieux, c'est là aussi que se trouvait le palais du roi des Enfers. 4- Les Champs-Élysées formaient le séjour heureux des âmes respectables : il y régnait un éternel printemps, la terre toujours riante se couvrait sans cesse de verdure, de feuillage, de fleurs et de fruits. À l'ombre des bosquets embaumés, des bois, des massifs de rosiers, les âmes fortunées goûtaient le plus délicieux repos, et jouissaient d'une jeunesse perpétuelle, sans inquiétude et sans douleur. Étendus sur des lits de feuillage, ou mollement assis su...

« poix bouillante, où les âmes étaient successivement plongées, et subissaient tour à tour les épreuves d'un froid ou d'une chaleur extrêmes.

Elle était entourée de marécages bourbeux et fétides, de fleuves aux eaux croupissantes ou embrasées formant une barrière infranchissable, et ne laissant aux âmes aucun espoir de fuite, de réconfort, ni de secours. 3- Le Tartare proprement dit venait après cet Enfer : c'était la prison des dieux.

Environné d'un triple mur d'airain, il soutenait les vastes fondements de la terre et des mers.

Sa profondeur l'éloignait autant de la surface de la terre que celle-ci était éloignée du ciel.

C'est là qu'étaient renfermés les Titans, les Géants et les dieux anciens chassés de l'Olympe par les dieux régnants et victorieux, c'est là aussi que se trouvait le palais du roi des Enfers. 4- Les Champs-Élysées formaient le séjour heureux des âmes respectables : il y régnait un éternel printemps, la terre toujours riante se couvrait sans cesse de verdure, de feuillage, de fleurs et de fruits.

À l'ombre des bosquets embaumés, des bois, des massifs de rosiers, les âmes fortunées goûtaient le plus délicieux repos, et jouissaient d'une jeunesse perpétuelle, sans inquiétude et sans douleur.

Étendus sur des lits de feuillage, ou mollement assis sur le frais gazon, les héros se racontaient mutuellement leurs exploits, ou écoutaient les poètes célébrer leur nom dans des vers d'une ravissante harmonie.

Enfin, dans les Champs-Élysées, on avait réuni tous les charmes et les plaisirs, comme on avait accumulé dans l'Enfer des coupables toutes les sortes de tourment. III- Les juges des EnfersAprès avoir franchie de multiple contrainte comme avoir reçu les honneurs de la sépulture, et franchi le Styx et l'Achéron, les âmes comparaissent devant leurs juges.

Là-bas les princes dépouillés de leur puissance, les riches privés de leurs trésors sont mis au rang des pauvres.

C'est à dire que les coupables ne peuvent compter sur aucun appui et aucune protection.

Le tribunal est placé dans un endroit appelé le Champ de la Vérité, parce que ni le mensonge ni la médisance n'en peuvent approcher : d'un côté il aboutit au Tartare, de l'autre aux Champs-Élysées.Les juges sont au nombre de trois : Rhadamanthe, Éaque et Minos.

Les deux premiers enseignent la cause, et prononcent habituellement la sentence.

En cas d'incertitude ou d'indécision, Minos, qui occupe le siège le plus élevé des trois juges, intervient comme arbitre, et son verdict est sans appel.

Les peines et les récompenses équivalent aux crimes et aux vertus.

Il y a des fautes. »

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