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Les mystérieuses têtes de réserve

Publié le 17/12/2014

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Que les funérailles fussent composées de rites positifs et de rites négatifs, voilà une hypothèse intéressante, surtout quand on connaît l'ambiguïté de la pensée égyptienne, qui voyait le monde par couples d'objets antagonistes. L'absence de toute mention de ce rituel dans les textes funéraires n'est pas non plus un argument contre cette idée. Les Textes des Pyramides, les Textes des Sarcophages et le Livre des Morts avaient en effet pour but de redonner vie au défunt et non de lui nuire. Ils représentent l'aspect positif des funérailles. existe pourtant peut-être une preuve textuelle de la pratique de l'envoûtement funéraire. Nous possédons le texte du rituel de l'ouverture de la bouche, accompli lors de l'enterrement. Or un passage de la cérémonie reste toujours très obscur. L'officiant, le prêtre sem, qui représente le fils du mort, s'exclame à un moment qui semble conflictuel : « Qui sont ceux-là qui approchent de mon père ? Qui est celui-là qui frappe mon père ? Qui est celui qui s'empare de sa tête ? Ne frappez pas mon père ! « Peut-être ce passage évoquait-il le rituel d'envoûtement pratiqué lors des funérailles, rite qui, même s'il était accompli avec l'accord de la famille, devait être accueilli avec réticence du fait de son caractère violent pour le défunt.

« UNE MENTION DANS LES TEXTES ? Que les funérailles fussent composées de rites positifs et de rites négatifs, voilà une hypothèse intéressante, surtout quand on connaît l'ambiguïté de la pensée égyptienne, qui voyait le monde par couples d'objets antagonistes.

L'absence de toute mention de ce rituel dans les textes funéraires n'est pas non plus un argument contre cette idée.

Les Textes des Pyramides, les Textes des Sarcophages et le Livre des Morts avaient en effet pour but de redonner vie au défunt et non de lui nuire.

Ils représentent l'aspect positif des funérailles .

Il existe pourtant peut-être une preuve textuelle de la pratique de /'envoûtement funéraire.

Nous possédons le texte du rituel de l'ouverture de la bouche, accompli lors de /'enterrement.

Or un passage de la cérémonie reste toujours très obscur.

L'officiant, le prêtre sem, qui représente le fils du mort, s'exclame à un moment qui semble conflictuel : « Qui sont ceux-là qui approchent de mon père ? Qui est celui-là qui frappe mon père ? Qui est celui qui s'empare de sa tête ? Ne frappez pas mon père ! » Peut-être ce passage évoquait-il le rituel d'envoûtement pratiqué lors des funérailles, rite qui, même s'il était accompli avec l'accord de la famille, devait être accueilli avec réticence du fait de son caractère violent pour le défunt.

médium de moulage sur le modèle (du lin trempé dans de la colle, par exemple).

Une tête de réserve a encore des restes de plâtre sur une joue, ce qui tendrait à confir­ mer cette supposition.

D'au­ tres considèrent ces figures comme des objets magiques.

Une cérémonie lors des funérailles L es Égyptiens croyaient que les morts influaient sur les vivants, de manière positive mais aussi négative.

Les textes magiques sont pleins de formules visant à préserver les vivants de leurs nombreux méfaits.

Lors des grands rituels d'envoûte­ ment destinés à protéger. »

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