L'odyssée : passé & avenir
Publié le 05/09/2018
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Ainsi, le souvenir d’un échec ou d’une erreur conduit Ulysse à être plus prudent :chez le Cyclope il a pris des risques, chez Circé il envoie des éclaireurs, alors même que l’île paraît accueillante ; après la désobéissance de ses marins qui ont ouvert l’outre des vents, il craint leur inconduite sur l’île du Soleil,et les met en garde très fermement contre tout mauvais comportement. Le passé sert de leçon de ruse, ou de courage : παθὼν δέ τε νήπιος ἔγνω, « c’est en souffrant que l’imbécile apprend », disait Hésiode dans Les travaux et les jours, au vers 218, aux environs de 710 avant J.-C..
De même, la mémoire, quand elle est rancunière, sert à construire des personnalités, comme pour Ajax.
Un autre aspect de cette littérature homérique est la répétition : elle a pour but de faire revivre les événements promis. Et la répétition n’est pas un défaut littéraire, non plus que la réécriture, dans la littérature antique.
Enfin, toujours du point de vue de l’histoire littéraire, cette manière d’agencer un récit, avec quantité d’anticipations et de rappels, est un procédé mnémotechnique utilisé par les aèdes, et sert non seulement à retrouver le fil d’un récit (aussi bien pour l’aède que pour les auditeurs), mais aussi à produire des effets d’écho.
De même, la mémoire, quand elle est rancunière, sert à construire des personnalités, comme pour Ajax.
Un autre aspect de cette littérature homérique est la répétition : elle a pour but de faire revivre les événements promis. Et la répétition n’est pas un défaut littéraire, non plus que la réécriture, dans la littérature antique.
Enfin, toujours du point de vue de l’histoire littéraire, cette manière d’agencer un récit, avec quantité d’anticipations et de rappels, est un procédé mnémotechnique utilisé par les aèdes, et sert non seulement à retrouver le fil d’un récit (aussi bien pour l’aède que pour les auditeurs), mais aussi à produire des effets d’écho.
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Un autre aspect de cette littérature homérique est la répétition : elle a pour but de faire revivre les événements
promis.
Et la répétition n’est pas un défaut littéraire, non plus que la réécriture, dans la littérature antique.
Enfin, toujours du point de vue de l’histoire littéraire, cette manière d’agencer un récit, avec quantité d’anticipations
et de rappels, est un procédé mnémotechnique utilisé par les aèdes, et sert non seulement à retrouver le fil d’un
récit (aussi bien pour l’aède que pour les auditeurs), mais aussi à produire des effets d’écho..
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