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MYTHES DE MESOPOTAMIE: SEPULTURES, RITES ET ART FUNÉRAIRES

Publié le 17/01/2022

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LEUR DERNIERE DEMEURE DISTINGUE LES PUISSANTS

 

Si la plupart des morts semblent avoir été inhumés dans des fosses communes, des tombes maçonnées en brique de terre ou en pierre abritaient les corps des hommes riches ; certaines d\'entre elles (en Assyrie et en Phénicie essentiellement), relativement vastes, sont couvertes par une voûte et l’on y accède en empruntant un couloir appelé dromos.

 

Quant aux découvertes faites sur le site d\'Ur à la fin des années 1920, elles présentent un intérêt particulier. Parmi les quelque mille huit cents tombes rassemblées dans La nécropole de la ville, datée de 2600 av. J.-C. environ, certaines se distinguent : elles sont parfois composées de plusieurs pièces et La richesse des vases et bijoux accompagnant le défunt témoignent du haut rang de ce dernier. Mais surtout, plusieurs dizaines de domestiques y furent ensevelis à côté de leurs maîtres, les rois Meskalamdug et Akalamdug ou la reine Pu-abi, laissant penser à un suicide collectif forcé ou consenti. Même après leur mort, les souverains devaient disposer de serviteurs attentionnés !

« LEUR DERNIÈRE DEMEURE DISTINGUE LES PUISSANTS Si la p lupart des morts semblent avoir été inhumés dans des fosses communes, des tombes maçonnées en brique de terre ou en pierre abritaient les corps des hommes riches ; certaines d 'e ntr e elles [en Assyrie et en Ph énicie essentiellement).

relativement vastes, sont couvertes par une voûte et l'on y accède en empruntant un couloir appelé dromo s.

Quant aux découver tes faite s s ur le site d'Ur à la fin des années 1920, elles présentent un intérêt particuli e r.

Parmi les quelque mille huit cents tombes ras se mblées dans la nécropole de la ville, dat ée de 2600 av.

J.-C .

environ, certaines se distinguent: elles sont parfo is composées de plu s ieur s pièces et la richesse des vases et bijoux accompagnant le défunt témoignent du haut rang de ce dernier.

Mais surtout , plusieurs dizaines de domestiques y furent ensevelis à cô té de leurs maîtres, les rois Meskalamdug et Akalamdug ou la reine Pu -a bi, laissant penser à un su icide collectif forcé ou consenti .

Même après leur mort, les souverains devaient dis poser de servite urs attentionnés ! Plus tard, au début du 11• millénaire av.

J .- C., les rois d'Ur semblent avoir pré féré se faire inhumer plu s modestement, dans leur vil le d'o rigin e, Uru k, ou d ans leu r palai s.

Un mausolée de dimensions imposantes accueilla it alors parfois le corps.

o+ DES SARCOPHAGES MÉSOPOTAMIENS ? Comme en Égypte et plus tard à Rome, les Mésopotamiens se font parfois inhumer dans des sarcophages réalisés en terre cuite, en bois , en pierre ou encore forgés en bronze .

Cette pratique funéraire, courante chez les Phénic iens, semble avoir été adoptée par les Assyriens au I" millénaire av.

J .-C.

Dans la n écro pole royale d'Assur.

quatre imposants sarcophages en pierre, parmi lesquels celui d'Assurbanipal Il, avaient été places dans des mausolées hauts de plus de trois mètres.

LES CHARS ET CHEVAUX INHWÉS Outre les céramiques, armes et bij oux précieux trouvés dans certaines tombes mésopotamiennes, les archéologues ont mis au jour de ric hes harnachements d'animaux de trait, des chars et même des restes de chevaux, prouvan t que ces animaux étaient parfois aussi ensevelis avec leurs maîtres.

c· est le cas dans les tombes de personnages certainement puissants de Kish, Abu Salabikh et Ur: A insi, sous le sol du dromos de la tombe de la reine Pu -abi, à Ur, fut enterré un char attelé de deux bœufs , alors que deux chars à six bœufs avaient été ensevelis sous le dromos de la tombe appelée «chambre du roi ».. »

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