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MYTHOLOGIE: OEDIPE

Publié le 22/02/2012

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oedipe
Par trois fois l'oracle de Delphes avait averti Laïos, roi de Thèbes, de ne pas procréer, car le père mourrait de la main du fils. Ainsi, lorsque sa femme Jocaste accoucha, il décida d'abandonner le nouveau-né sur le mont Cithéron, et pour l'affaiblir encore plus on transperça ses pieds avec une pointe en fer. L'enfant fut recueilli par des bergers qui l'appelèrent Oedipe, c'est-à-dire "celui qui a les pieds enflés"; ils l'apportèrent au roi de Corinthe, qui l'éleva comme son propre fils. Lorsque Oedipe, désormais adulte, découvrit qu'il était un enfant trouvé, il voulut se rendre à Delphes pour interroger l'oracle sur l'identité de ses véritables parents, mais la Pythie lui tint des propos qui le bouleversèrent et l'emplirent d'angoisse: il tuerait son père et épouserait sa mère.
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« Repères sur la tragédie La tragédie en Grèce Le genre de la tragédie connaît une naissance brutale et un déclin rapide en un espace géographique limité : les trois grandsauteurs que la tradition a consacrés, Eschyle, Sophocle et Euripide, appartiennent tous au Ve siècle av.

J-C.

et sont athéniens.Le contexte social et culturel de l'Athènes de Périclès définit le genre tragique autant, sinon plus, que le caractère religieux deson origine et ses liens avec le culte de Dionysos.

L'étymologie de « tragédie » reste obscure, même si la tradition tra- duit leterme par un hypothétique « chant du bouc » ( trag-oidos ), qui serait lié aux sacrifices à Dionysos. La scène grecque est divisée en deux sphères différentes.

Dans la première, deux puis trois acteurs interprètent plusieurs rôlesà la fois et représentent des héros mythiques.

Dans la seconde, un groupe de citoyens chantent et dansent et composent lechœur, mené par le personnage du coryphée.

La structure de la représentation met en évidence une tension entre le passémythique de la cité et son présent, entre ses héros et ses citoyens.

Toute tragédie est constituée par une dissension, undifférent, un conflit, dont le héros légendaire est à la fois le centre et le prétexte, et met en scène non pas des modèles àimiter, mais des problèmes.

Malgré la diversité d'appro-che des poètes tragiques, l'homme est chez eux constamment soumis àquestionnement, car il est par essence incompréhensible.

Vivant tissu de con-tradiction, à la fois coupable et innocent, il estl'objet d'étude d'une conscience tragique naissante. Le XVIIe siècle français et la tragédie À partir des années 1550, le théâtre antique est redécouvert et fait l'objet de traductions ou d'adaptations.

Face aux dramesviolents et à la tragi-comédie, le genre de la tragédie renaît peu à peu.

En France, Corneille et Racine montrent, par des voiesdifférentes, l'impossibilité du bonheur pour l'homme et la force du Destin, héritage chrétien de la Fatalité antique.

L'oppositionentre drame et tragédie se construit sur cette question : à la différence du drame, la tragédie illustre le conflit d'un hérosface à quelque chose qui le dépasse et qui est d'ordre transcendant. La grande diversité des approches contredit le caractère monolithique des quelques règles d'unité et de bienséance édictéespar Boileau dans son Art poétique.

Les catégories d'Aristote qui leur ont donné naissance sont âprement discutées, comme lesnotions de conve- nance, de vraisemblance et de surprise, et jusqu'à la célèbre catharsis, ou purgation des sentiments des spec-tateurs par le spectacle.

L'essence de la tragédie classique semble résider dans la mise en valeur des passions humaines, etparticulièrement de l'amour, qui devient à cette époque l'objet d'enquête prédominant. Le XXe siècle et la redécouverte du genre tragique Les XVIIIe et XIXe siècles poursuivent la lecture des tragédies antiques, mais dans des cabinets universitaires restreints. En 1936, des étudiants offrent une représentation très remarquée des Perses d'Eschyle dans la cour d'honneur de la Sorbonne.Souvent les pièces ne sont pas montrées dans leur texte original, mais font l'objet d'une légère adaptation, comme le faitCocteau pour l'Antigone de Sophocle en 1922. Plus souvent les pièces antiques sont totalement réécrites : le mythe grec est à la mode.

Claudel compose Protée , un drame satyrique inspiré de l' Hélène d'Euripide, en 1926 ; Cocteau réécrit l 'Oedipe roi de Sophocle dans La Machine infernale en 1934 ; Giraudoux, surtout, utilise le mythe pour composer ses pièces, Amphitryon 38, La guerre de Troie n'aura pas lieu et Electre.. »

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