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ORESTE. Personnage de la mythologie et de la littérature grecques

Publié le 25/10/2017

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ORESTE. Personnage de la mythologie et de la littérature grecques. Fils d’Agamemnon et de Clytemnestre, encore enfant à la mort de son père, il fut confié par sa sœur Electre à Strophios, père de Pylade, qui l’éleva en Phocide. Quelques années plus tard, Oreste revint à Argog, sa patrie, tua Clytemnestre et son amant Egisthe, meurtriers de son père. Ce meurtre clôt la longue série des crimes des Atrides. Dans les Cnoéphores (458 av. J.-C.) d’Eschyle, Oreste accomplit le crime vengeur sur l’ordre d’Apollon, qui le lui a imposé sous la menace d’un châtiment affreux. S’il ne venge pas le crime, il contractera la souillure des meurtriers. Oreste ne peut qu’obéir. Il y est d’ailleurs poussé aussi par son regret de son père, par le dénuement où il se trouve, par le désir de reprendre son trône à l’usurpateur. Il est encore affermi dans son intention par Electre, par le chœur, par le rêve prémonitoire qu’a fait Clytemnestre. Pourtant, au moment de tuer sa mère, Oreste saisi d’horreur hésite, lâche l’épée, demande conseil à son ami Pylade qui lui rappelle l’ordre divin. Oreste ne peut plus se dérober. Sa mère a beau le menacer de le poursuivre après sa mort : s’il ne la tue pas, c’est l’ombre de son père qui le persécutera. Après son trouble meurtre, Oreste déploie aux yeux du peuple le voile ensanglanté où jadis Agamem-non a péri, témoin die la légitimité du crime qu’il vient de commettre. Il proclame désespérément son innocence. Mais, assailli par les remords, il perd la raison, délire. En vain il justifie son crime, en rejette la responsabilité sur le dieu, demande aux Argiens de témoigner en sa faveur. Harcelé par sa propre conscience, il gémit sur le forfait et sur le châtiment, sur toute sa race, sur lui-même, souillé

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