RELIGION PERSE: LES HÉROS

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, · , , MYTHES DE MÉSOPOTAMIE " ' '~ ~~ ~-~ , , { ' LE PIRE ENNEMI N'EST PAS INVINCIBLE Après la mort de Yima, c'est à Thraetaona, l' un de ses descen­ dants, qu'il revient de le venger .

Azhi Da ha ka, cependant, est un adversaire redoutable.

Monstre à trois têtes de serpent, il est doté de pouvoirs innombrables.

Plutôt que du sang, ce sont des serpents, des lézards et des araignées qui s'écoulent de la moindre de ses blessures ! Maître des tempêtes et des maladies, c'est lui qui envoie les calamités aux humains dans le but de détruire le Bien sur Terre.

L a perspective de ce combat n'est pas sans effrayer Thraetaona : non seulement son adversaire est terrifiant, mais il est de surcroît immortel ! Jamais le héros ne parviendra à le tuer ...

Vaillamment, Thraetaona adresse une prière à Anahita afin qu'elle le protège et lui accorde la victoire, puis il s'élance.

La protection de la déesse des Eaux favorise son succès : Thra etaona parvient à vaincre le terrible monstre et à l'enchaîner pour l'éternité sous la montagne Damavand ! œ ÎHRAETAONA, LE PÈRE DE LA MÉDECINE C'est sans doute parce qu'il a réussi à vaincre le terrible Azhi Dahaka , qui propageait les maladies parmi les hommes, que Thraetaona est considéré comme le premier des guérisseurs.

Un texte de l'Avesta raconte qu'Ahura Mazda lui aurait donné la connaissance de toutes les plantes médicinales.

Les hommes fiévreux ou gravement malades avaient pour habitude de l'invoquer, afin qu'il favorise leur guérison.

YIMA, LE NOÉ PERSE L.:histoire de Yima n'est pas sans évoquer celle de Noé, qui est racontée dans la Bible.

Pourtant, dans le mythe perse, c'est une glaciation qui aneantit la majorité des hommes et c'est dans un «abri »que Yima se réfugie, plutôt que dans une embarcation.

Ce type de récit -une catas trophe causant la mort de la plupart des hommes, excepté l'un d'entre eux -se retrouve dans beaucoup d'autres civilisations, en Mésopotamie avec Atra-hâsis et en Grèce avec Deucalion, mais aussi dans les mythes de l'Amérique pré-colombienne.. »