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Babylone (sémitique Bab-Ili «la porte du dieu»).

Publié le 27/04/2014

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babylone
Babylone (sémitique Bab-Ili «la porte du dieu»). GÉOGR. ANC. (dans la Bible, Babel). V. de Mésopotamie dont les ruines se trouvent à 90 km au sud de Bagdad (près de l'actuelle Hilla, en Iraq). Elle fut la capitale d'une vaste région de Mésopotamie, arrosée par le Tigre et l'Euphrate, qui connut l'une des plus brillantes civilisations du monde antique. La ville de Babylone existait dès le XXIIIe s. av. J.-C., au temps de la splendeur d'Akkad. Elle passa ensuite sous la domination des Amorrites (XIXe s. av. J.-C.) pour devenir la capitale de leur sixième roi Hammourabi. Razziée par les Hittites au XVIe s. av. J.-C., elle fut dominée par les Élamites, avant de devenir assyrienne (VIIIe-VIIe s. av. J.-C.). La liberté lui fut rendue par Nabopolassar, qui fonda l'Empire néobabylonien (626 av. J.-C.). Sous le règne de son fils Nabuchodonosor II, la ville atteignit le faîte de sa puissance: elle comprenait alors une double enceinte fortifiée jalonnée de tours, la célèbre porte d'Ishtar, des palais pourvus de toits en terrasses (les fameux Jardins suspendus), la colossale ziggourat Étemenanki, des temples richement décorés dédiés au dieu Mardouk. Devenue province perse sous Cyrus II (539 av. J.-C.), elle vit sa décadence s'accentuer sous Darios Ier et Xerxès Ier. Alexandre le Grand l'annexa en 331 av. J.-C. et y mourut. En 300 av. J.-C., Séleucos Ier la délaissa au profit de Séleucie. Dès le Ier s. av. J.-C., le géographe grec Strabon trouva le site désert.

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