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Définition: ESTAMINET, substantif masculin.

Publié le 03/02/2016

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Définition: ESTAMINET, substantif masculin. A.— Vieilli. Café ou salle de café où l'on peut fumer (confer tabagie). La senteur fumeuse des estaminets (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Les Soeurs Vatard, 1879, page 144) : Ø 1. Au second estaminet, comme il avait achevé de fumer son restant de tabac, il recommença son antienne. Ce diable d'homme avait des restants de tabac dans tous les estaminets, qui lui servaient de relais pour ses pipes et son gosier. HONORÉ DE BALZAC, Œuvres diverses, tome 2, 1830-35, page 493. B.— Par extension, usuel. Petit café populaire. Un petit estaminet (...) une affreuse baraque de planches où l'on débitait du genièvre aux mineurs trop pauvres pour aller ailleurs, dans un vrai café (GEORGES BERNANOS, Journal d'un curé de campagne, 1936, page 1069 ). Confer bouchon exemple 2 : Ø 2. Les cent francs qui paient une fleur dans un restaurant de luxe tiennent (...) la même place exactement que les cent francs qui paient le casse-croûte d'un ouvrier dans un estaminet. FRANÇOIS PERROUX, L'Économie du XXe. siècle. 1964, page 321. — Péjoratif. [Déterminant de substantif désignant une personne ou son comportement] Pilier d'estaminet; bavardages, plaisanteries d'estaminet. Un héros d'estaminet, un crâne de mauvais ton (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Souvenirs d'égotisme, 1832, page 77 ). Votre racaille... de péroreurs de trottoir et d'estaminet (ALEXANDRE ARNOUX, Roi d'un jour, 1956, page 68 ). Remarque : Cet emploi se rencontre également pour le sens A. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 211. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 129, b) 476; XXe. siècle : a) 508, b) 225.

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