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Définition: -ESSE1, suffixe.

Publié le 03/02/2016

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Définition: -ESSE1, suffixe. Suffixe formateur de substantifs exprimant de façon abstraite la qualité désignée par l'adjectif de base. A.— Le dérivé exprime une qualité propre à une personne. 1. Un sentiment ou un état moral : allégresse, tendresse, tristesse. 2. Une qualité morale ou un défaut : bassesse, gentillesse, hardiesse, noblesse, politesse, sagesse, scélératesse, simplesse. 3. L'état physique d'une personne, une particularité sociale : ivresse, jeunesse, richesse, vieillesse. B.— La qualité exprimée par le dérivé en -esse est au sens propre une qualité physique. 1. Cette qualité s'applique cependant le plus souvent au domaine moral : délicatesse - désigne la qualité d'une chose (de la peau) et celle d'une personne qui agit avec élégance, finesse et sensibilité. étroitesse - désigne le caractère étroit d'une chose (l'étroitesse d'une rue) et le défaut (l'étroitesse de ses idées) finesse - désigne la qualité d'un objet (ouvrage, aiguille) et au figuré, celle d'une personne qui fait preuve de clairvoyance, de subtilité. justesse - désigne la qualité qui rend une chose parfaitement appropriée à sa destination et au figuré, la faculté d'appréciation de l'esprit (penser avec justesse que) mollesse - désigne parfois la qualité d'une chose (la mollesse des contours), mais est surtout vivant au sens de " manque de vitalité, paresse " petitesse - désigne la propriété (la petitesse d'une fourmi) et, au figuré, la mesquinerie (la petitesse du procédé) rudesse - désigne la qualité physique et au figuré, le trait de caractère (traité quelqu'un avec rudesse) sécheresse - désigne la propriété physique et au figuré, l'insensibilité. 2. Elle est dans certains cas prise au sens propre, mais elle résulte plutôt d'une impression produite par un certain aspect physique, et procède d'une appréciation subjective : joliesse. - " Qualité de ce qui est joli, gracieux, délicat " prestesse. - " Qualité dans laquelle se mêle une impression de promptitude, d'agilité, de légèreté, voire d'aisance et de vivacité " robustesse. - " Qualité liée à une impression de force, de résistance et même de vigueur ou d'énergie, produite par un certain aspect physique " sveltesse. - " Essentiellement qualité physique qui implique la minceur avec cependant, en général, une impression de légèreté, d'élégance, de souplesse " 3. Le dérivé désigne une propriété sans idée morale : vitesse. 4. Par opposition à un substantif désignant la qualité au sens propre, le dérivé en -esse a pris une acception spécialisée : grandesse. - grandeur. " Dignité de Grand d'Espagne " grossesse. - grosseur. " État d'une femme enceinte " hautesse. - hauteur. " Titre honorifique " Remarque : 1. Les noms de qualité en -esse prennent un sens concret en passant au pluriel, ou dans l'emploi avec l'article indéfini. Ils désignent a) Les manifestations de la qualité, les actes qu'elle inspire : bassesses « actions basses », délicatesses « attentions délicates », faiblesses « actions qui dénotent de la faiblesse morale ou physique ». b) La personne : jeunesse (familier) « personne jeune », ou le collectif : jeunesse « ensemble des jeunes », noblesse « classe des nobles », vieillesse « ensemble des vieillards ». 2. Certains substantifs désignent une qualité, mais n'ont pas de base analysable : adresse (< ancien français adrece) « qualité physique d'une personne qui fait les mouvements les mieux adaptés à la réussite de l'opération (jeu, travail, exercice) »; maladresse; détresse (ancien français destrece « passage étroit » < latin populaire *destrictia) « sentiment d'abandon, de solitude, d'impuissance »; liesse (ledece, loesse, XIe. < latin laetitia) « joie collective »; morbidesse, vieilli (< italien morbidezza) « grâce un peu maladive, langueur, nonchalance »; paresse (perece, XIIXIIe. < latin pigritia) « goût pour l'oisiveté »; prouesse (proëce 1080 « qualité de preux » est dérivé de preux) « acte de courage, d'héroïsme ».

« hautesse.

- hauteur.

" Titre honorifique " Remarque : 1.

Les noms de qualité en -esse prennent un sens concret en passant au pluriel, ou dans l'emploi avec l'article indéfini.

Ils désignent a) Les manifestations de la qualité, les actes qu'elle inspire : bassesses « actions basses », délicatesses « attentions délicates », faiblesses « actions qui dénotent de la faiblesse morale ou physique ».

b) La personne : jeunesse (familier) « personne jeune », ou le collectif : jeunesse « ensemble des jeunes », noblesse « classe des nobles », vieillesse « ensemble des vieillards ». 2.

Certains substantifs désignent une qualité, mais n'ont pas de base analysable : adresse (< ancien français adrece) « qualité physique d'une personne qui fait les mouvements les mieux adaptés à la réussite de l'opération (jeu, travail, exercice) »; maladresse; détresse (ancien français destrece « passage étroit » < latin populaire *destrictia) « sentiment d'abandon, de solitude, d'impuissance »; liesse (ledece, loesse, XIe.

< latin laetitia) « joie collective »; morbidesse, vieilli (< italien morbidezza) « grâce un peu maladive, langueur, nonchalance »; paresse (perece, XIIXIIe. < latin pigritia) « goût pour l'oisiveté »; prouesse (proëce 1080 « qualité de preux » est dérivé de preux) « acte de courage, d'héroïsme ». 2. »

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