Devoir de Philosophie

Charles BAUDELAIRE, critique littéraire et esthétique

Publié le 20/07/2011

Extrait du document

baudelaire

LA Fanfarlo n'est pas la première occasion qui se fût présentée à Baudelaire d'exposer ses vues esthétiques. Ce n'est pas dans la littérature qu'il l'avait trouvée, mais dans ces « représentations plastiques « dont il avait le « goût permanent depuis l'enfance «. Il serait difficile d'exagérer l'importance des arts plastiques dans la pensée de Baudelaire. Il n'a jamais cessé de fréquenter les musées et les ateliers avec un intérêt passionné. C'est parmi les artistes qu'il a formé quelques-unes de ses amitiés les plus étroites, depuis Emile Deroy, — devenu son inséparable à ce point qu'on disait : « Baudelaire et son peintre «, — jusqu'à Félicien Rops, sans parler d'Eugène Delacroix qui, de tous les vivants qu'il a connus, lui a sans doute inspiré la plus haute admiration. II.est remarquable que la critique d'art tient dans son œuvre une place beaucoup plus étendue que la critique littéraire, et que ses premières publications en librairie sont les Salons de 1845 et 1846, entre lesquels a paru en janvier 1846, dans le Corsaire-Satan, Le Musée classique du Bazar Bonne-Nouvelle. Dès le Salon de 1845, l'auteur annonce qu'il a sous presse un essai De la peinture moderne, et, « pour paraître prochainement « : De la Caricature. David, Guêrin et Girodet. On soupçonne même que le premier de ces projets avait reçu un commencement de réalisation et que des éléments s'en retrouvent dans le Salon de 1846.

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles