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Le curé d'Ars

Publié le 18/03/2012

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Jean Marie Baptiste Vianney, dénommé le curé d'Ars, passa sa vie dans sa modeste paroisse. Il attira d'abord les fidèles par sa charité et sa simplicité, et bientôt les miracles qu'il accomplit rassemblèrent des foules de croyants. Il est le saint patron des curés des paroisses de France...

« Le curé d'Ars Jean Marie Baptiste Vianney, dénommé le curé d'Ars, passa sa vie dans sa modeste paroisse.

Il attira d'abord les fidèles par sa charité et sa simplicité, et bientôt les miracles qu'il accomplit rassemblèrent des foules de croyants.

Il est le saint patron des curés des paroisses de France.

La vocation Fils de paysan très pieux, Jean Marie Baptiste Vianney naquit à Dardilly, près de Lyon, en 1786.

Très jeune, il décida de devenir prêtre et finit par obtenir le consen­ tement de son père.

Il n'avait reçu qu'une éducation sommaire et, à dix-sept ans, ne savait pas lire.

L'abbé Balley, curé du vil­ lage voisin, Écully, lui enseigna quelques rudiments.

Tombé malade au moment de la conscription napoléonienne en octobre 1809, Vianney fut envoyé en janvier sui­ vant rejoindre son détachement, déjà parti pour l'Espagne.

En route, il prit le maquis et rejoignit d'autres déserteurs ; pendant qua­ torze mois, il se cacha.

Entré au séminaire de Lyon, il en fut renvoyé en 1813 pour incapacité intellectuelle ; il échoua encore à l'examen suivant, que l'abbé Balley l'avait aidé à préparer.

Mais après la chute de l'Empire, en 1814, le vicaire général, man­ quant de prêtres, accepta le séminariste recalé, qui fut ordonné prêtre en août 1815 à Grenoble.

Le dévouement et la célébrité Jean Marie Vianney fut nommé curé d'Ars­ sur-Formans, un petit village de la Dombes, qu'il gagna à pied, en février 1818.

Il y trou­ va une population peu pratiquante, qu'il s'efforça de ramener à la foi par l'exemple 1786- 1859 et la prière.

Vivant du strict minimum, se privant de sommeil, il parvint peu à peu à secouer l'indifférence de ses paroissiens par sa bonté, son dévouement, son abnégation.

Il s'attaqua à l'ivrognerie, à la violence, à l'avarice, dut affronter calomnies et vexa­ tions, et lutta toute sa vie contre le diable (qu'il appelait le Grappin).

Sa renommée grandit, ses miracles se multiplièrent, et à partir de 1830, la petite église devint un lieu de pèlerinage ; on y venait par bateau, sur la Saône, ou par la diligence de Lyon, qui assura à partir de 1840 un service quotidien.

Le curé d'Ars confessait sans discontinuer, obligé bientôt de commencer à 1 heure du matin, ne s'accordant que deux ou trois heures de sommeil, tellement la foule était nombreuse, les gens attendant plusieurs jours pour pouvoir entrer dans l'église.

A trois reprises, le curé d'Ars fut tenté de quit­ ter sa charge pour entrer au monastère, mais il finit par mourir à la tâche, le 4 août 1859.

Il fut canonisé en 1925.

Repères chronologiques 1825 : œuvres de Lamennais - 1828 : œuvres de Fourier -1839 : Lacordaire rénove l'ordre des dominicains- 1840: œuvres de Victor Hugo -1846 : élec­ tion du pape Pie IX -1849 : interven­ tion française à Rome pour rétablir le pape Pie IX.. »

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