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La Déclaration Balfour

Publié le 16/02/2012

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Le 2 novembre 1917, alors que la première guerre mondiale bat son plein, Lord Arthur James Balfour, ministre britannique des Affaires étrangères, adresse à Lord Walter Rothschild, vice-président de l'organisme représentatif des JuHs anglais (the Board of Deputies of British Jews), une lettre qui déclare notamment : "Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le ....

peuple Juif

« tire a un mandat sur l'ex-territoire turc, par le droit des peuples a disposer d'eux-memes.

Ce mandat couvrira juridiquement Ia 'MMO d'une conquete colonials brltan- nique contre laquelle se revolteront en premier lieu les sionistes, tenants du nationalisme juif en Palestine. 4 Lorsque, en janvier 1917, les membres du cabinet de guerre, preside par Lloyd George, donnent I'ordre de preparer une attaque contre la Palestine, des pourparlers sont engages avec les representants du mouvement sio- niste, dont Haim Welzmann.

Le depart est donne a une serie de tractations diplomatiques.

Londres signs avec Paris l'accord dit Sykes-Picot, qui accorde satisfaction a la France enSyrie.

D'autre part,parlesaccords Mac Mahon-Hussein, ce dernier, membre de la famille hachemite, cheat de La Mecque, est promu rob du Hedjaz et du monde arabe par les Anglais, qui s'engagent reconnaltre !Independence des pays arabes (Arabie, Meso- potamie, Syrie, Palestine) en echange d'une revolte contra les Turcs. 5 Enchevetrees dans ces engagements contradictoires, la Grande-Bretagne etIaFrance en arrivent a une grave tension au moment du reglement de Ia paix.

La Conference de San Remo (avril 1920) confie le mandat sur Ia Syrie a la France et celui sur Ia Palestine a l'Angle- terre, les termes de Ia Declaration Balfour (Rant incorpcires a son texte.

IIsera enterine par le tralte de Sbvres (aoOt 1920) et retitle par Ia SDN en juillet 1922. tira à un mandat sur l'ex-territoire turc, par le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.

Ce mandat couvrira juridiquement la réalité d'une conquête coloniale britan­ nique contre laquelle se révolteront en premier lieu les sionistes, tenants du nationalisme juif en Palestine.

4 Lorsque, en janvier 1917, les membres du cabinet de guerre, présidé par Lloyd George, donnent l'ordre de préparer une attaque contre la Palestine, des pourparlers sont engagés avec les représentants du mouvement sio­ niste, dont Halm Weizmann.

Le départ est donné à une série de tractations diplomatiques.

Londres signe avec Paris l'accord dit Sykes-Pico~ qui accorde satisfaction à la France en Syrie.

D'autre ·· part, par les accords Mac Mahon-Hussein, ce dernier, membre de la famille hachémite, chérif de La Mecque, est promu roi du HedJaz et du monde arabe par les Anglais, qui s'engagent à reconnaltre l'indépendance des pays arabes (Arabie, Méso­ potamie, Syrie, Palestine) en échange d'une révolte contre les Turcs.

5 Enchevêtrées dans ces engagements contradictoires, la Grande-Bretagne et la France en arrivent à une grave tension au moment du règlement de la paix.

La Conf6rence de san Remo (avril 1920) confie le mandat sur la Syrie à la France et celui sur la Palestine à l'Angle­ terre, les termes de la Déclaration Balfour étant incorporés à son texte.

Il sera entériné par le trelt6 de Sèvres (aoOt 1920) et ratifié par la SDN en juillet 1922 .. »

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