Fernel
Publié le 22/02/2012
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Fils d'un aubergiste du nord de la France, Fernel (14971588) enseigne longtemps les mathématiques, puis se passionne pour l'astronomie et la géodésie. Son beau-père lui impose plus tard l'étude de la médecine afin de lui permettre de subvenir aux besoins de son ménage. Il publie bientôt une Universa Medicina, très souvent rééditée. Il donne d'emblée la primauté à l'observation des phénomènes, puis à la déduction ; comme Aristote, il accorde une grande importance aux sens et lui emprunte le terme de «physiologie » pour désigner la partie la plus conséquente de sa "Medicina". Il procède par étapes, partant de la physiologie vers la thérapeutique, élargit le programme médical d'Hippocrate et, en tentant de classer les maladies, progresse dans la nosologie.
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- Jean Fernel 1497-1558 Comme Descartes, à qui certains ont voulu le comparer, Jean Fernel, déçu par l'inanité de l'enseignement scolastique, résolut de reprendre ses études en remontant aux sources et, pour un temps, se consacra à l'étude des Anciens.
- Jean Fernel